Ça grésille sur la fin

Festival de Rock oblige, c’est un lundi que s’est joué le dernier match du dernier week-end d’août. Accaparés la veille par les troubadours, les forces de l’ordre se devaient d’être au rendez-vous pour ce bouillant Malines-Bruges. Cette date inhabituelle, on la doit aussi aux caméras de Belgacom TV. L’opérateur numérique avait coché ce duel, au même titre que Germinal Beerschot-Genk et Anderlecht-Bruges, dans son top 3 de la quatrième journée. Et qui dit rencontre au sommet, dit grosse artillerie. Pas moins de 11 caméras mobilisées autour du terrain et plus de 60 personnes pour faire tourner la machine. Parmi ceux-ci, Philippe Hereng, l’un des deux journalistes vedettes côté francophone, avec Marc Delire, sous-traité par Belgacom TV à la société de production Woestijnvis. Comme consultants du jour, on retrouve les ex-Anderlechtois Johan Walem et Bertrand Crasson. Le premier arrive sur place dès 18 h (2 h 30 avant le coup d’envoi). Dans le car de la régie, il sélectionne quelques loupes (phases de jeu) qu’il commentera en avant-match. Son acolyte, lui, arrive quelque peu à la bourre (18 h 45…) ; en cause, le Chardonnays de la veille. Qu’importe. Détour par le stand vol-au-vent pour la collation et direction le bord du terrain, où l’ex-défenseur posera ses questions aux différents acteurs.

Pour Hereng et Walem, après quelques coups de maquillage dans un bureau affrété par le club malinois, c’est le plateau des commentateurs qui les attend. Un emplacement juxtaposé à celui de Bart Raes et Wim Deconinck qui feront vivre la rencontre pour la partie flamande. Un espace spécialement aménagé depuis l’accession de Malines à la D1, et qui a causé la perte d’une soixantaine de sièges. Enfin, de soixante hypothétiques abonnements qui, financièrement parlant, n’auraient pas pesé bien lourd par rapport au contrat télé signé entre la Ligue Pro et Belgacom TV. D’ailleurs, en parlant de contrat, qui arrive à son terme en fin de saison, les derniers chiffres du groupe parus sont à la hausse. Si on allait un peu trop vite en besogne, on pourrait parier sur la présence de l’opérateur à la table des futures négociations. Les bruits de couloirs semblent l’indiquer.

Au final, après un direct des plus vivants – qui a dit que le foot ne passionnait plus en Belgique ? – on se quitte comme on est venu, tout en décontraction. Sauf peut-être pour Crasson qui connut une belle prise de becs avec Stijn Stijnen dans le couloir menant au vestiaire. Le contenu de cet échange s’offre à lire à la page suivante (potins). Chaque chose à sa place.

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