– Capitale : Tegucigalpa – Habitants : 7.900.000 – Affiliés : 61.300 – Classement FIFA : 30 e

COACH – Luis Fernando Suárez

Quand le Honduras aura-t-il réussi sa Coupe du Monde ?

Quand nous allierons résultat et qualité de jeu. Nous devons essayer de faire mieux qu’en 1982 et en 2010 : nous n’avions pas gagné le moindre match. La qualification pour le Brésil est belle. Maintenant, notre objectif, c’est d’atteindre le second tour. Si nous y parvenons, tout le pays va devenir fou. Dans le cas contraire, je pourrai être quand même satisfait, à condition que nous ayons bien joué.

Affronter deux formations européennes en Amérique du Sud constitue-t-il un avantage ?

Nous jouons contre la France à Porto Alegre, où il fera assez froid et sec à ce moment. Donc, la France sera plutôt avantagée. A Manaus, contre la Suisse, nous pourrons peut-être profiter de l’humidité de l’air mais nous aurons un vol de plus de quatre heures derrière le dos. Nous avons passé en revue 17 camps de base potentiels et notre choix s’est porté sur Porto Feliz, le premier que nous avions inspecté. C’est une petite ville à deux heures de route de Sao Paulo, avec cinq superbes terrains d’entraînement et un hôtel qui nous est réservé, pour que rien ne puisse nous distraire.

Si vous êtes deuxièmes de votre groupe, vous risquez d’affronter l’Argentine. Jouer en Amérique du Sud contre une des meilleures équipes du monde vous enthousiasme ?

L’Argentine ou un autre pays, peu m’importe. Si nous passons le premier tour, nous affronterons de toute façon une formation au riche passé. La qualification signifierait que nous sommes en progrès. Depuis cinq ou six ans, le football hondurien s’est fait une place en Amérique Centrale mais je peux m’imaginer que notre équipe nationale, Los Catrachos, reste une inconnue à l’échelle mondiale. Une qualification pour le tour suivant pourrait changer la donne.

Le Brésil est le grand favori. Il a l’avantage du terrain, du climat aussi. Côté européen, j’attends beacuoup de l’Allemagne, qui est devenue très complète, tactiquement et techniquement. Avant, elle était simplement bonne mais maintenant, elle est vraiment excellente et elle fait partie des favoris.

VEDETTE – Emilio Izaguirre

Bon à savoir

Emilio Izaguirre est un arrière gauche de 28 ans qui ne recule pas devant un tacle et a un excellent passing.

Il n’a encore joué que pour deux clubs : Motagua au Honduras et le Celtic depuis 2010. Il a été champion d’Ecosse les trois dernières saisons et a enlevé deux Coupes, en 2011 et en 2013.

Le Celtic a déboursé 730.000 euros pour ses services.

Un entraîneur adverse a un jour demandé au coach du Celtic :  » Où as-tu déniché le nouveau Roberto Carlos ?  »

Il a été élu Joueur de la Saison au terme de sa première année en Ecosse.

Malgré l’intérêt de clubs de Premier League, il vient de déclarer qu’il voulait rester au Celtic jusqu’en fin de carrière.

En quatre saisons au Celtic, il n’a pris qu’une carte rouge (et quinze jaunes).

Il a participé au Mondial précédent. Le Honduras a été battu 1-0 par le Chili et 2-0 par l’Espagne.

Il est profondément croyant. Chaque fois qu’il monte sur le terrain, il montre le ciel du doigt.

On le surnomme Milo ou Izzi mais la plupart des supporters le connaissent sous le nom d’Emilio.

 » Le Honduras est une grande inconnue à l’échelle mondiale.  »

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