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Hervé Gilbert

Le journaliste est désormais adjoint de rédaction suite à la réorganisation du traitement de l’info.

Vous avez obtenu un rôle de coordinateur : de quoi s’agit-il ?

C’est la conséquence de l’organisation à 360 ° : il n’y a plus qu’une seule rédaction sport rassemblant les journalistes télé, radio et web. Bien entendu, chacun garde ses compétences : Frank Peterkenne ne va pas animer le journal des sports dans la matinale de La Première et Christine Hanket ne va pas présenter le Week-end Sportif. Mais un journaliste doit penser à toutes nos plates-formes. Quand Erik Libois a réalisé l’interview de Youri Tielemans pour son Gril, il a aussi récolté de la matière pour la télé et il a rédigé un article pour le web.

Mes collègues savent que je ne vais pas jouer au petit chef  » Hervé Gilbert

Comment intervenez-vous ?

Trois postes ont été soumis à un appel à candidatures. Grégory Bayet a été chargé de coordonner le web, Gaëtane Vankerkomme l’actu  » chaude  » et moi l’actu  » tiède  » : les émissions récurrentes comme le Week-end Sportif, les grands événements… Quand on me propose un dossier ou qu’un événement se profile, une réunion est organisée et on discute avec les personnes concernées du dispositif, des moyens de production, etc. Que prévoit-on pour les J.O. et le Tour de France ?

A la fin, c’est Michel Lecomte qui a le dernier mot. On unit les compétences des gens dans un projet commun. Rodrigo Beenkens et Samuel Grulois continuent de commenter le cyclisme en télé et en radio. Mais, pour les interviews sur la ligne, Jérôme Helguers (journaliste radion, ndlr) accompagne Kevin Paepen avec une 2e caméra. Et c’est Rodrigo qui proposera un débriefing à tête reposée sur le web : logique puisque c’est lui qui a commenté la course.

Pourquoi avez-vous postulé pour ce poste ?

J’aime coordonner et je préfère  » commander  » un projet que de le subir. Mes collègues savaient que je n’allais pas jouer au petit chef. Je m’occupe de la répartition des horaires depuis 11 ans et, même si tout le monde ne peut pas commenter Standard-Anderlecht ou la finale d’un Mondial, j’ai toujours essayé d’être à l’écoute et d’arranger les problèmes. Je n’ai laissé personne au bord de la route ou dans les ennuis.

Vous continuerez à travailler sur le terrain comme journaliste ?

C’est toujours en discussion. Michel Lecomte dirige une rédaction de 35 journalistes et nous ne sommes jamais assez pour couvrir la masse de travail. Je suis adjoint de rédaction, pas chef. Il est important qu’on continue à mettre la main dans le cambouis.

Quels sont les dossiers que vous coordonnez actuellement ?

Les courses cyclistes, les play-offs, le Tour de France, les Mondiaux de relais, l’EURO de hockey…

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