Henri Depireux (Standard Fémina), entraîneur fan d’Hannah Montana

Quelle personnalité médiatique voudrais-tu interviewer ?

Dominique Strauss-Kahn pour lui demander s’il n’aurait pas été plus inspiré de porter une ceinture de chasteté comme au Moyen-âge. Plus sérieusement, j’aimerais connaître personnellement Nicolas Sarkozy. On le critique beaucoup, on dit que les petits hommes sont méchants mais je pense que c’est quand même un brave type.

Qu’est-ce que ta femme te force à regarder ?

Un dîner presque parfait. Cela m’emmerde royalement mais ma femme est une grande cuisinière marocaine et elle s’intéresse beaucoup à la gastronomie française. En plus, on ne voit jamais la fin réelle, quand la réunion se transforme en partouze (sic).

Ton interview la plus étrange ?

Il y a plus de vingt ans, j’étais en contact avec la direction du Standard pour reprendre l’équipe. Mais j’ai eu le malheur de dire ce que je pensais sur le club lors d’une émission télé enregistrée avec mon ami Robert Waseige. Les dirigeants n’ont plus jamais voulu de moi.

Les gens disent que tu ressembles à ?

Patrick Sercu, un cycliste du temps d’Eddy Merckx qui a été champion olympique de kilomètre et de la vitesse mais a aussi remporté plus de 100 courses sur route dont des étapes du Tour de France. J’étais quand même un peu plus playboy que lui.

Un programme qui t’a traumatisé ?

La semaine dernière, la RTBF diffusait une émission spéciale sur la question de l’amnistie des collaborateurs. C’est effarant. On voudrait réhabiliter des gens qui ont balancé leurs copains ou qui disent que la guerre a fait du bien ? Cela ne m’inspire que du dégoût.

Quel dessin animé regardes-tu encore secrètement ?

Ma petite fille a cinq ans et demi et je suis abonné à Disney Channel. Ma tête est remplie d’épisodes d’Hannah Montana.

Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

Les gens riront peut-être de moi mais j’ai lu pas mal de bouquins sur les extra-terrestres : témoignages de pilotes ayant vu un ovni et qu’on a tenté de faire taire, etc. Il y a des millions de planètes et c’est impossible qu’on soit les seuls hommes dans cet univers !

Une chanson qui t’a déjà donné les larmes aux yeux ?

Unforgettable de Nat King Cole. Il existe une version très touchante : un duo virtuel où sa fille, elle aussi artiste, chante avec lui.

Un artiste un peu vieillot que tu n’as pas honte d’écouter ?

Quand je vais boire un verre et que j’ai envie de m’amuser, j’écoute Barry White ou Claude François. Les jeunes d’aujourd’hui aussi, hein !

Le film dans lequel tu aurais voulu jouer ?

J’ai été le héros d’un documentaire : Les lions indomptables. J’avais été filmé au Cameroun quand j’étais entraîneur de l’équipe nationale. Le montage ne reflétait pas vraiment la réalité et était uniquement consacré aux côtés ridicules de la situation. Les Camerounais l’ont mal pris et j’ai eu pas mal de problèmes. Ce docu a eu un succès fou ! Je n’avais pas signé de royalties, dommage.

PAR SIMON BARZYCZAK