HAAN REFAIT LE MONDE

Arie Haan devrait être le futur sélectionneur de l’équipe nationale de Chine. Avant qu’il ne s’envole pour une nouvelle aventure, Het Laatste Nieuws, est allé le rencontrer à Windschoten, son village natal dans le nord de la Hollande, afin de retracer l’itinéraire de ce bon vivant, joueur doué puis entraîneur prometteur aujourd’hui devenu chasseur de primes. Morceaux choisis.

13 clubs en moins de 20 ans: « Je suis même allé à Nicosie pendant deux semaines parce que c’était l’hiver ».

Son échec à Feyenoord: « J’ai tenu deux ans. Pour un ancien de l’Ajax, c’est un exploit. Mais j’étais considéré comme un ennemi. Il suffisait que j’écarte un joueur pour que le public le défende ».

Son départ d’Anderlecht fin ’97: « Je n’avais pas envie d’y aller. Je n’avais pas encore digéré ce qui s’était passé à Feyenoord. Je n’étais pas prêt à faire des concessions. Mais je me suis laissé entraîner et nous avons tout de même été européens. Mais j’avais surestimé cet Anderlecht-là, je le comparais avec celui de mon époque. Broos doit ressentir la même chose. Un jour, j’ai quitté le banc en plein match contre Harelbeke. Verschueren m’a obligé à revenir, j’ai dit que j’avais eu des crampes à l’estomac. ».

Le home-jacking dont il fut victimeà Wezembeek-Oppem: « Une nuit, un type est entré dans ma chambre et est parti avec ma voiture. Cela a changé ma vie. Je ne parvenais plus à m’endormir avant le petit matin. Je n’ai retrouvé le sommeil que lorsque je suis retourné à Stuttgart ».

Zetterberg: « Je voulais conserver Scifo et vendre Zetterberg. Tout le monde était d’accord sauf Roger Vanden Stock mais c’est lui qui a eu gain de cause.Aujourd’hui encore, je trouve que Zetterberg n’est pas un tout grand parce qu’il ne court pas ».

Son arrogance: « J’ai toujours l’air de dire que je n’ai besoin de personne mais je ne suis pas arrogant. Pourtant, je pourrais: j’ai tout gagné sauf la Coupe du Monde. On parle de moi dans tous les livres et j’ai inscrit le troisième plus beau but du monde (contre l’Italie au Mondial ’78) derrière ceux de Maradona et Owairan ».

L’affaire Standard (il fut le seul à ne pas être suspendu):« Je me suis tu pour ne pas mouiller les autres. Et si Eric Gerets en avait fait autant, il ne se serait rien passé. Si je me suis défendu tout seul, c’est parce qu’aucun de mes équipiers de l’époque ne s’est intéressé à moi. Ils ont tout fait ensemble et ils ont échoué ensemble mais c’est ma réputation qu’on a salie ».

La Chine: « Je n’ai jamais entraîné une équipe nationale. Je suis libre et je veux faire ce que je veux ». (P. Sintzen)

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