Guillermo Guiz

La Tribune a recruté un humoriste, ex d’Anderlecht et du Standard, qui rêvait d’être footballeur pro.

Sur votre profil twitter, vous vous présentez comme  » journaliste, chroniqueur, humoriste, D.J. et boucher chevalin.  » Qui est Guillermo Guiz ?

Une sorte de couteau suisse médiatique. Je suis journaliste et spécialiste série pour le Focus/Vif. Je rédige des chroniques sur la Première et je participe à 69 minutes sans chichis. Je fais aussi du stand-up et d’autres joyeusetés du genre. Comme Adrien Dewyver ne pouvait plus assurer qu’une chronique sur deux, Benjamin Deceuninck m’a contacté. Etant un grand amateur de foot, il était logique pour moi d’accepter.

Vous avez été formé à Anderlecht et au Standard : pourquoi n’êtes-vous pas devenu footballeur ?

J’étais un joueur avec un caractère chiant et je n’avais pas le rendement qui suivait. Tu peux être un trublion si tu es tellement fort que les entraîneurs sont obligés de t’aligner. Je n’étais pas du genre à faire profil bas. Les portes se sont fermées et je n’ai plus voulu les ouvrir. Je suis passé par le RWDM, le Standard, l’Union, Anderlecht et le White Star. Je jouais médian offensif, une sorte de numéro 10 à la Riquelme avec la même vitesse (il rit). A 23 ans, j’ai compris que je ne percerais jamais. Même si je rêvais d’être pro, je suis passé à autre chose. J’avais aussi une santé fragile. En junior UEFA à Anderlecht, j’ai été opéré des deux rotules. Je me suis déchiré tous les muscles possibles du corps. J’ai plus couru autour du terrain pour récupérer que sur la pelouse. J’ai récemment disputé un demi-match avec le glorieux FC Trinquant en 3e ABSSA que j’ai dû stopper en raison d’une blessure.

Vos débuts ont marqué les esprits. Le premier montage ne s’est pas lancé et vous avez été gentiment taclé par Philippe Albert (NDLR: Alors que Deceuninck le présentait comme un ancien d’Anderlecht et du Standard, le consultant lui a lancé :  » C’est pour ça qu’il n’a pas réussi « ).

C’était cool qu’il se passe quelque chose alors que je n’ai pas été engagé pour lancer des blagues. Albert n’a pas l’habitude de se lâcher de la sorte et j’ai trouvé que c’était un bon  » cassage.  » Avec le ratage de la séquence vidéo, cela a créé un  » happening  » qui m’a permis de rebondir.

Vous allez être une copie d’Adrien Devyver ou bien vous comptez vous démarquer ?

Mon but est de proposer les séquences qui me marquent le plus, avec un fil rouge que j’ai développé lors de mon premier passage : retrouver des personnalités qui ont marqué les générations comme Cisse Severeyns, etc. J’ai une culture footballistique un peu atypique, centrée sur le Match 1 des années 90.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Stand-up, 69 minutes sans chichis, La Tribune,… : je suis un couteau suisse médiatique  » GUILLERMO GUIZ

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