GILL SWERTS

Gill Swerts (21 ans) a rejoint l’école de formation de Feyenoord il y a sept ans. Loué à l’Excelsior, l’international Espoir a profité de la méforme de Chong-Gug Song pour effectuer ses débuts à l’arrière droit au Kuip.

Vous êtes dans le onze de base depuis le match contre le FC Zwolle. Est-ce une surprise ?

Gill Swerts : Quand même. J’ai joué au début de la préparation puis je suis retourné sur le banc. Contre le PSV et le FC Kärnten, j’étais même dans la tribune. Je ne pouvais rêver jouer à ma place de prédilection, l’entrejeu droit, car j’y suis en concurrence avec Kees van Wonderen, Alfred Schreuder, Jorge Acuña et Hossam Ghali. J’ai été repris pour élargir le noyau. J’ai l’avantage de pouvoir jouer à plusieurs positions différentes. La veille du match contre le FC Zwolle, Bert van Marwijk m’a dit que je devais bien me préparer car il était possible que je joue à l’arrière droit. Je n’ai pas été nerveux mais mon enthousiasme m’a fait commettre quelques petites fautes.

Vous sentez-vous bien à l’arrière gauche ?

Je commets encore trop de fautes parce que je ne suis pas un défenseur-né. Je dois m’habituer à cette position. Je laisse trop d’espace dans mon dos mais je peux devenir un bon back droit. A l’Excelsior, j’ai déjà joué à cette place, notamment quand nous étions menés et que je devais déborder.

Devez-vous votre place à la méforme de Chong-Gug Song ?

Je l’ignore. J’ai d’abord cru que l’entraîneur lui accordait une semaine de repos. Mon temps de jeu va dépendre de moi. Si je commets trop d’erreurs, l’entraîneur préférera un élément chevronné. Song a quand même disputé la Coupe du Monde.

Le niveau vous a-t-il causé problème ?

Au début, oui. Mes erreurs ont cruellement été révélées à l’entraînement. Après un certain temps, on s’habitue au rythme. Je serais volontiers resté un an de plus à l’Excelsior, avec des joueurs que je connais depuis des années, mais quand Feyenoord se présente, on ne refuse pas. Quand j’ai été titularisé contre le Celta Vigo en match amical, la première fois, mon estomac s’est serré. Voilà pourquoi j’avais travaillé tant d’années !

Pourquoi n’avez-vous jamais été cité parmi les candidats à un retour au Kuip ?

Je n’ai jamais été un grand talent. Je travaille pour les autres. Du coup, on me remarque moins. Ça m’a permis de m’épanouir tranquillement. J’ai parfois l’impression d’être oublié en Belgique. On ne m’y connaît pas parce que je suis aux Pays-Bas depuis longtemps. Je ne figure même pas dans la liste des joueurs belges à l’étranger.

Vous êtes un joueur de caractère ?

Depuis toujours. Il m’est arrivé d’exagérer. J’ai reçu deux cartes rouges à l’Excelsior. Je compense un bagage technique moindre en travaillant. Je m’entraîne souvent aussi pendant mes jours de congé. J’ai été élevé comme ça. (F. Vanheule)

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