Gilbert Timmermans convoite la présidence de l’UB

Gilbert Timmermans, membre du Comité Exécutif de l’UB, pourrait bien poser sa candidature au poste de président, en juin.  » Je suis capable d’assumer ce job « , précise-t-il. Toutefois, il ne veut pas encore se déclarer vraiment candidat à la succession de François De Keersmaecker. L’actuel président ambitionne un nouveau mandat et il provient de la même écurie que Timmermans, celle qui représente les clubs amateurs flamands.  » Si De Keersmaecker est candidat, les Flamands ne vont pas voter pour un autre, afin que la présidence reste aux mains des amateurs « , explique Timmermans, qui ne veut pas diviser ceux-ci au moment des élections, qui s’annoncent comme un bras de fer entre les professionnels et les amateurs, lesquels sont, en sus, divisés en deux ailes linguistiques. Ce sont les membres du Comité Exécutif qui élisent un président en leur sein. Ce Comité est composé de 22 personnes : huit représentants du football professionnel, sept de chaque aile linguistique au niveau des amateurs.

Pour Timmermans, De Keersmaecker ferait mieux de ne pas se représenter. Il a été l’objet de vives critiques au sujet du gaspillage d’argent de la Fédération.  » Je lui ai demandé s’il était sûr de sa candidature « , poursuit Timmermans.  » Je l’ai prévenu qu’il courait un danger car je sens qu’il n’est plus soutenu que par les amateurs flamands. Or, quand on pose sa candidature, c’est pour être élu. De Keersmaecker m’a répondu qu’il était en mesure de se repositionner. Nous en reparlerons. Si, finalement, il renonçait à sa candidature, laisserions-nous pour autant la présidence aux professionnels ? Non, pas comme ça. Dans ce cas, nous devrions désigner un candidat en notre sein et je suis peut-être cet homme.  »

Joseph Allijns, le président de Courtrai, est le candidat des clubs professionnels. Timmermans a eu des mots avec lui en février.  » Allijns m’a téléphoné quand Steven Martens a quitté son poste de CEO, en février « , raconte Timmermans.  » Il m’a demandé si j’étais disposé à assurer, avec Gérard Linard, issu des amateurs francophones, la supervision des quatre directeurs actuellement chargés des affaires de l’UB. J’ai répondu par l’affirmative mais deux jours plus tard, Allijns a changé d’avis : Linard devait assurer seul cette tâche. Je lui ai dit que je n’étais pas content de l’évolution des choses mais l’affaire est close, depuis.  »

Allijns rétorque :  » Je suis revenu sur ma première suggestion parce que, quand quatre directeurs doivent rendre des comptes à deux personnes, on s’expose à un manque de clarté dans les décisions. Timmermans et moi avons résolu ce différend correctement, en tout amitié.  »

PAR KRISTOF DE RYCK ET CHRISTIAN VANDENABEELE

 » J’ai prévenu De Keersmaecker du danger qu’il courait.  » Gilbert Timmermans

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