GERBEN VAN DORPE

Comme vous avez effectué l’essentiel de votre carrière à l’étranger, on vous connaît mal en Belgique. Quel fut votre itinéraire jusqu’ici?

Gerben Van Dorpe: J’ai commencé le basket fort tard, vers 16 ans, à l’Okapi Alost. Après deux saisons en Juniors, j’ai eu l’opportunité de partir aux Etats-Unis, à Mount St.Mary’s University. J’y ai passé quatre ans. Lors de ma dernière saison, j’avais une moyenne de 15 points et 8 rebonds. De retour en Europe, j’ai participé à un camp Nike à Trévise, et lors d’un match-exhibition, l’équipe composée des participants à ce camp a battu l’équipe nationale italienne. Les propositions ont afflué. Mon agent a estimé qu’il était financièrement plus intéressant d’opter pour l’étranger plutôt que pour la Belgique. J’ai signé à l’Iraklis Salonique. Sportivement, ce fut un mauvais choix. Je me suis retrouvé en concurrence avec un joueur américain qui jouait 39 à 40 minutes par match. Je n’avais droit qu’aux miettes. J’ai tenté de relancer ma carrière à Besançon. Une altercation avec le coach a scellé mon sort. La saison dernière, j’évoluais à Rosetto, en Italie. Ce fut meilleur: j’ai beaucoup appris, tant sur le plan technique que mental. Cet été, comme chaque année, je suis retourné à Baltimore, où je réside habituellement car mon épouse est Américaine. Là, j’ai pris la résolution de me trouver un club où je pourrais réellement avoir un temps de jeu appréciable, quitte à réduire mes prétentions financières. C’est un peu par hasard que j’ai téléphoné à Tony Van den Bosch, pour savoir s’il avait l’une ou l’autre opportunité pour moi. Anvers, à priori, n’avait pas le budget pour m’engager. Jusqu’au jour où la direction a décidé de se séparer de Nakiea Miller.

A 26 ans, votre carrière commence donc?

Exactement. Mes débuts avec Anvers furent difficiles parce que je m’imposais trop de pression. Je voulais directement faire feu de tout bois. Or, j’étais resté trop longtemps sans jouer. La condition revient progressivement. Je découvre le basket belge et il est d’un très bon niveau. A présent, je me réjouis de pouvoir prêter main forte à l’équipe nationale.

Gagner en Grèce, est-ce possible?

Notre seule chance est que les Grecs nous prennent de haut. Je retrouverai probablement Papadopoulos dans le camp d’en face. Il fut mon équipier à l’Iraklis et joue maintenant au Panathinaikos. Un solide gaillard.

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