» GERAERTS NE SERA JAMAIS UN PATRON « 

Dominique D’Onofrio :  » Karel Geraerts est important dans notre effectif. Il a été la révélation de la saison passée en D1. Lui, il met toujours sa salopette en match et il n’a pas peur de se salir. Son importance ira en croissant car il est jeune. Mais je ne crois pas que Karel deviendra tôt ou tard un leader. Il n’a pas cela en lui. C’est un joueur introverti, presque timide, pas autant que Jonathan Walasiak mais très réservé quand même. C’est le problème de la ligne médiane. Mathieu Assou-Ekotto est du même acabit. Le seul qui ose s’exposer et commander, c’est Christian Negouai. Mais ce constata n’enlève rien aux mérites de Karel…  »

Stéphane Demol :  » Nous avions trois leaders : Vedran Runje, Ivica Dragutinovic et Sergio Conceição. A la suite du départ de notre ancien arrière central vers l’Espagne, il ne nous reste que deux véritables patrons : Runje et Conceição. Il nous faudrait une présence comparable au coeur de la défense ou dans la ligne médiane afin de bien compléter l’équipe. Pour être totalement performant, cet axe gardien-défense-milieu-attaque doit au moins compter trois joueurs dominants et nous n’avons que deux : il nous en manque un au minimum. Mais Karel Geraerts ne sera jamais un patron. Un moteur non plus mais un joueur de plus en plus important, cela bien. Karel Geraerts est un lieutenant, un très bon joueur qui va acquérir du métier. Il deviendra de plus en plus important et marquera de plus en plus de buts « .

Claudy Dardenne :  » Karel est un énorme travailleur et c’est une richesse. Mais son impact mental n’est pas le même que celui de Conceição ou de Runje. A sa place, Pär Zetterberg est le patron d’Anderlecht. Il le montre, exige ce rôle, exprime ce qu’il a sur le c£ur. Karel garde tout cela pour lui. Dans certains cas, cela vient sur le tard. Karel n’a pas envie d’assumer ce rôle. Ce n’est pas donné à tout le monde. Autrefois, Guy Vandersmissen n’avait pas l’ambition de commander. Il y en avait d’autres pour cela mais cela ne l’a pas empêché d’être indispensable, de réaliser une belle carrière, d’être Diable Rouge, de disputer une finale de Coupe d’Europe. Pour Karel, il est important que le Standard retrouve la Coupe d’Europe afin de multiplier les grands matches. La saison passée, il a été le porteur d’eau de Conceição. L’artiste portugais a été son professeur de matches. Le Limbourgeois en a tiré un grand profit et est désormais plus autonome sur le terrain. Cela prouve qu’il y a osmose entre les générations « .

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