FRÉDÉRIC STILMANT

Annoncé à Tubize durant les derniers jours de décembre, le médian défensif des Côtiers restera finalement à Ostende jusqu’à la fin de la saison. Mais qu’est ce qui a poussé ce Carolo à vouloir quitter l’élite du football où il s’était fait une place, pour la D2 et un club mal embarqué cette saison ?

Pourquoi avoir voulu quitter Ostende ?

Les résultats ne suivaient pas et Tubize, mon ancien club, était venu aux nouvelles. Enzo Scifo m’avait expliqué qu’il existait un projet ambitieux dans le Brabant : celui de rejoindre la D1 dans 3-4 ans avec l’idée de construire un nouveau stade. Il me proposait d’en faire partie avec même la possibilité de suivre par après les cours d’entraîneurs pour m’occuper des jeunes. J’en avais discuté avec Gilbert Bodart qui m’avait dit qu’il en glisserait un mot avec le président Franklin Sleuyter. A l’époque, il voulait faire partir quelques joueurs pour en attirer d’autres.

Et tout a été remis en question lors de la démission du président ?

Oui, car il m’avait dit que je pouvais partir. Après son départ, le nouveau président Eddy Vergeylen a discuté avec l’entraîneur et ils m’ont dit que j’étais indispensable à l’équipe et que je devais rester et finir la saison.

C’est quand même bizarre de quitter un club de D1 pour le ventre mou de D2 ?

Oui, mais je suis un joueur qui a besoin de se sentir parfaitement intégré dans le groupe pour jouer de façon totalement libérée. A Tubize, j’étais un peu le moteur de l’ambiance. Je connais tout le groupe et je m’entends très bien avec Nicolas Flammini qui vient d’être transféré. Tandis qu’à Ostende, j’éprouve parfois certaines difficultés. Je ne parle que français et je n’arrive pas bien à communiquer avec les Anglophones. Or j’ai besoin de me sentir important dans le groupe pour pouvoir m’exprimer.

Mais sportivement tu faisais un pas en arrière, non ?

Oui mais je n’avais pas reçu d’offres de clubs de D1. Seuls plusieurs cercles de D2 étaient venus aux nouvelles. C’est compréhensible. Je suis nouveau à ce stade et les résultats ne plaident pas en notre faveur. Malgré tout, je sens que je peux encore m’améliorer. Je ne suis qu’à 70 % de mon potentiel. Je me suis installé en D1 en disputant 14 matches sur 17. A moi maintenant d’oser plus en demandant davantage de ballons.

S. Vande Velde

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