Frédéric Leidgens (Standard) : une demande par jour pour Preud’homme

Au Standard, toutes les demandes d’interview -de joueurs et de membres du staff- doivent passer par Frédéric Leidgens, team manager et attaché de presse. Le système a fait ses preuves.

 » Cela permet à la presse de bénéficier d’un service fiable, et au club de savoir quels journalistes rencontrent quels joueurs. C’est bénéfique pour tout le monde. Michel Preud’homme est de loin le plus sollicité, c’est affolant. Une demande tous les jours. S’il acceptait tout et directement, il pourrait ne plus faire que ça. Le fait qu’il soit populaire dans les deux parties du pays y contribue et il fait le maximum pour être disponible. Ses deux points presse hebdomadaires sont ouverts à tous : il répond d’abord aux journaux, puis aux radios et télés. Cela lui laisse peu de temps pour les grosses interviews individuelles : il n’en prend pas plus d’une par semaine « .

Vu la demande, le délai d’attente pour avoir Preud’homme en tête à tête peut donc être assez long :  » Les gens demandent parfois n’importe quoi. Si un magazine allemand complètement inconnu veut une interview individuelle, il ne l’aura pas du jour au lendemain « .

L’entraîneur du Standard ne demande jamais à l’avance les thèmes de l’interview mais exige à l’occasion de pouvoir relire le texte avant parution :  » Il le fait uniquement quand il ne connaît pas du tout le journaliste qui vient l’interviewer « .

Il est aussi arrivé à Preud’homme d’aiguiller un média vers un autre interlocuteur.  » Si le thème abordé ne le concerne pas mais se rapporte au club en général, il peut renvoyer le journaliste vers notre directeur général, Pierre François « .

On a récemment pu voir Preud’homme à l’émission Studio 1 de la VRT, et il vient aussi de tourner dans Ma télé bien-aimée, sur la RTBF. Le Studio 1 de Michel Lecomte, sur la RTBF, attend une date.  » Pour des émissions pareilles, il veut désormais connaître les noms des autres personnes sur le plateau « , dit Leidgens.  » C’est son côté perfectionniste. Au Standard, on n’avait pas trop apprécié que Pär Zetterberg soit à Studio 1 le soir où Sergio Conceição y était avec Pierre François pour se justifier après avoir lancé son maillot au visage de l’arbitre Peter Vervecken. Conceição et Zetterberg, c’était l’eau et le feu. Notre joueur face à un confrère qui n’avait jamais pris une carte rouge. Cette opposition de styles n’avait certainement pas arrangé le cas de Conceição aux yeux des téléspectateurs « .

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