Franky Van der Elst, la belle époque

Mythique milieu défensif du Club Bruges et de l’équipe nationale, Franky Van der Elst était mercredi dernier auprès de Georges Grün pour animer l’avant et l’après non match des Diables en Finlande. Il renouvelle l’expérience, cette fois avec la VRT, pour l’Euro des -21.

Comment avez-vous vécu ce passage sur Club RTL ?

Ça m’a plu. Même si la barrière de la langue m’empêche de décrire parfaitement ce que je ressens. À certains moments, je n’arrivais pas à trouver le mot juste, celui que j’aurais utilisé en néerlandais. Enfin, on a dû quand même me comprendre.

Etla prestation de Grün, meilleure que celle des Diables ?

Je trouve qu’il fait ça très bien. Georges est quelqu’un d’agréable, d’accueillant et qui vous met directement à l’aise. J’avais entendu certaines critiques sur lui. Mais j’ai l’impression que c’est lié au milieu de la télé. En Flandre, c’est pareil.

La semaine dernière sur Club, sur la VRT durant l’Euro des -21, aimeriez-vous être consultant régulier sur une chaîne ?

Il y a quelques années, j’apparaissais souvent sur la VRT. Mais j’étais également entraîneur et, avec cette double casquette, on doit faire attention à ce que l’on raconte. Au bout du compte, ça devient délicat et ce n’est pas idéal pour celui qui est devant son poste.

Maintenant vous êtes totalement libre.

À cette période de la saison, c’est vrai que trouver un poste d’entraîneur, ça va être difficile. Dans les journaux, j’ai pu lire mon nom cité du côté de Mouscron. Pourtant, il n’y a jamais eu de contact. Par contre, au Cercle, c’était différent. J’avais le sentiment que cela prenait la bonne direction. Mais j’ai été coiffé au poteau par Glen De Boeck. Sur le coup, j’ai été déçu.

Votre analyse du match des Diables fut juste, mais dure. Que manque-t-il à l’équipe nationale pour, au minimum, relever la tête ?

Face à la Finlande, j’avais l’impression de suivre un match d’Espoirs face à de vrais adultes ! Du talent, oui il y en a, une bonne mentalité aussi, mais c’est encore trop juste pour des matches de cette intensité. Quand je suis arrivé en 84 chez les Diables, j’avais 23 ans, Grün en avait 19. Autour de nous, on retrouvait Jean-Marie Pfaff, Eric Gerets ou Frankie Vercauteren. Il y avait une base, un encadrement solide. Maintenant, on doit préparer et se braquer sur la Coupe du Monde de 2010. Très bien, mais le danger, c’est que les qualifications arrivent très vite, dans un an déjà…

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