François :  » Je ne suis pas directeur de la com « 

Le départ de Luciano D’Onofrio a permis à Pierre François de réorganiser la communication du Standard comme il l’entendait.

Depuis l’arrivée de Roland Duchâtelet, vous êtes directeur de la communication…

(Il coupe) Je n’ai pas ce titre. Mais le président et moi avons décidé que la communication serait régie comme elle l’était entre 2003 et décembre 2009 (moment de l’engagement de Sacha Daout, NDLR). C’est le team-manager qui s’occupe désormais de satisfaire les demandes de la presse. Comme je me suis rendu compte que ce n’était pas suffisant, il est assisté par Olivier Smeets. Ces dernières années, nous avons développé nos activités : merchandising, le Rond Central, etc. Tous ces points exigent de la communication et elle ne peut être assumée par un seul homme. De mon côté, en tant que directeur général, je suis informé de ce qui se passe et je garde un £il sur ce qui est écrit. J’essaie de guider les joueurs dans leur rapport avec la presse. Et, même si je ne suis pas le responsable, il arrive que des journalistes viennent me trouver quand il y a un problème.

Vous ne prévoyez plus de nommer un directeur de la communication, comme Sacha Daout ?

Je n’ai pas reçu de plainte des journalistes concernant le fait qu’ils n’ont plus cet interlocuteur. Pour moi, le système actuel est le meilleur.

Le Standard communique donc mieux ?

Avez-vous noté qu’il n’y a plus d’embargo depuis quelques mois ? Aucun média ne s’est vu interdire l’accès de l’Académie. Et nous essayons vraiment de satisfaire toutes les demandes.

Le Standard a noué des partenariats avec plusieurs médias : VOO, Sud Presse, Bel RTL. N’y a-t-il pas un conflit d’intérêt ? On verrait mal un média devenir sponsor d’un parti politique !

La ligne éditoriale de nos partenaires n’est pas modifiée. Il fut un temps où c’était peut-être le cas mais cela n’influe plus sur leur approche du Standard. Nous gardons l’église au milieu du village. Lundi dernier, lors d’une réunion avec nos groupes de supporters, des membres nous ont interpellés. Pour eux, il n’était pas normal de lire certains commentaires chez notre partenaire de la presse écrite ! La comparaison avec le parti politique n’est pas bonne. Ces engagements sont surtout un échange de visibilité. Nos partenaires nous aident aussi sur le plan logistique : installation de matériel pour le Rond Central, publicité sur leur antenne, etc. Dire que certains journalistes sont privilégiés est faux. Si certains ont des infos en primeur, c’est parce qu’ils ont développé des amitiés et des contacts privilégiés avec les années. C’est le cas dans chaque rédaction.

PAR SIMON BARZYCZAK

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