FRACTURE de bassins

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Deux chocs de folie, entre Zèbres et Rouches, en quatre jours. Mais pourquoi les supporters des deux camps sont-ils si chauds ?

Ça sent la poudre de Sclessin à Charleroi. Ce mercredi, le Sporting s’en va défier le Standard dans son stade, en Coupe. Et samedi, les Rouches se déplaceront au Mambourg, avec la suprématie wallonne en jeu. Dans les deux camps, on prépare ces matches comme des finales de Ligue des Champions. Les provocations verbales et les calicots assassins risquent de fleurir. Depuis plus de 30 ans, une allergie réciproque s’est progressivement développée entre les supporters des deux clubs. Cette haine mutuelle a des explications historiques. Retour sur une relation terriblement compliquée.

1969 : le match pour le titre

L’incident.

Charleroi n’a rien d’un foudre de guerre, sur le papier en tout cas, quand débute le championnat 1968-1969. L’entraîneur tchécoslovaque Georges Sobotka dispose d’un noyau moyen dont les stars ( André Colasse, Jean Pol Spaute, René Delchambre, Georget Bertoncello, Toni Tosini, Claude Bissot, Jean Boulet, Lucien Spronck) ne représentent pas grand-chose face aux multiples internationaux du Standard de René Hauss ( Erwin Kostedde, Henri Depireux, Milan Galic, Léon Semmeling, Jean Nicolay, Antal Nagy, Wilfried Van Moer, Jean Thissen, Nico Dewalque).

Lors de la quatrième journée, Charleroi bat le Standard au Mambourg et prend ainsi, seul, la tête du classement de D1. Pour la toute première fois de son histoire. Les Carolos confirment lors des mois suivants, et quand ils se déplacent à Sclessin pour le match retour, ils sont toujours dans le peloton de tête. Mais cette rencontre, dans un chaudron garni par 35.000 personnes, tourne mal pour le Sporting. Le but du Rouche Jean-Paul Colonval est contesté par le Zèbre Claude Collard, qui s’en prend à l’arbitre et se fait exclure. A quelques minutes de la fin, Nagy touche le ballon du bras dans le rectangle mais le referee ne bronche pas. Cela reste 1-0 et Charleroi perd ses dernières illusions. Les Zèbres boucleront le championnat à la deuxième place, à cinq points du Standard, convaincus qu’ils ont été volés à Sclessin et que cette défaite fut le tournant du championnat.

Le témoignage de Georget Bertoncello.

 » Nous avons été volés comme au coin d’un bois, c’est clair. Mais nous avions tout compris dès le début de la saison : le Standard devait être champion. Avec tous ces caïds dans son noyau, il ne pouvait pas passer à côté du titre. Cette année-là, Semmeling doit avoir hérité d’une douzaine de penalties : ne me dites pas que c’est normal. Nos supporters étaient furieux après le match à Sclessin et ils avaient raison. Mais à l’époque, les gens qui allaient au foot avaient encore la faculté de faire la part des choses, de ne pas entretenir leur ranc£ur. Les gars de Charleroi ont assez vite digéré la déception. On était loin des affrontements constatés au cours des dernières saisons. Dans les années 90, le noyau dur du Standard a complètement démoli mon café après un match à Charleroi. On a retrouvé des impacts de balles dans les vitres : où va-t-on ? Il y avait des gendarmes, des chevaux et des autopompes dans toute la rue et autour du stade. Je crois rêver. Ces supporters-là pensent sans doute qu’il suffit de se faire remarquer comme ça pour ramener le titre à Liège : ils peuvent toujours courir, le Standard ne sera plus jamais champion. Je me demande vraiment comment on peut encore considérer ce club comme un des géants du championnat de Belgique « .

1971 : l’affaire Petrovic

L’incident.

En octobre 1970, le Standard s’impose sur le terrain de l’Antwerp (0-2). Une victoire logique pour une équipe qui a remporté les deux dernières éditions du championnat. Mais Hauss commet une grossière erreur administrative à Deurne. Trois étrangers figurent dans son équipe au coup d’envoi ( Sylvestre Takac, Ludo Cvetler et Erwin Kostedde). Trois non Belges, c’est le quota maximum à l’époque. En remplaçant Kostedde par Miodrag Petrovic en cours de match, Hauss transgresse le règlement : faire jouer quatre étrangers dans la même rencontre, c’est l’assurance de perdre les deux points sur le tapis vert.

Après des mois de palabres, une décision définitive tombe à l’Union Belge : l’Antwerp gagne ce match par forfait. Ce n’est pas un problème pour le Standard, qui sera quand même champion. Mais c’est un drame pour Charleroi, qui terminera la saison avec un point de moins que l’Antwerp et basculera ainsi en D2. Au Mambourg, la pilule ne passe pas. Même si on est conscient qu’il n’y avait rien de volontaire dans l’erreur liégeoise, on se dit que cette bourde a provoqué la décision en bas de classement.

Le témoignage de Toni Tosini.

 » Evidemment, nous en voulions aux dirigeants du Standard. Mais nous étions quand même suffisamment lucides pour savoir que nous étions les premiers responsables de notre chute en D2. En 69, nous avions terminé à la deuxième place. L’année suivante, nous disputions la Coupe d’Europe. Puis, ce fut la descente en deuxième division. Comment avions-nous pu tomber aussi bas en l’espace de deux ans ? Ce fut une saison pourrie, avec deux entraîneurs qui me laissent un très mauvais souvenir : l’Autrichien Harry Aurednik vivait sur sa planète et personne ne comprenait ce qu’il voulait, puis son successeur, Tony Antonneau, était aux ordres de Bertoncello, qui faisait l’équipe. Pourtant, il y avait largement assez de talent dans notre noyau pour vivre une saison tout à fait tranquille « .

1990 : l’affaire Genaux

L’incident.

Un jeune défenseur de 17 ans, Régis Genaux, formé au Sporting, frappe à la porte de l’équipe Première. On le considère comme le plus grand espoir du club. Sa réputation parvient jusqu’à Sclessin et Roger Henrotay fait le reste : il arrache Genaux aux Zèbres. Les dirigeants carolos sont démontés : comment le Standard peut-il ainsi transgresser le gentlemen’s agreement conclu entre nos clubs professionnels, qui se sont promis de ne pas voler de jeunes à la concurrence ? Spaute va trouver Jean Wauters, et le boss du Standard comprend que Henrotay est allé trop loin. Wauters rend alors Genaux aux Zèbres, mais l’Union Belge ne veut rien entendre : le transfert a été entériné et il est impossible de faire marche arrière.

Une conciliation à la Ligue Pro débouchera sur une indemnité de 8 millions de francs (200.000 euros), mais le Sporting espérait tirer bien plus d’argent de son grand espoir. A Charleroi, l’affaire Genaux va faire du bruit pendant des années, et le joueur en prendra pour son grade chaque fois qu’il reviendra au Mambourg avec les Rouches.

Le témoignage de Régis Genaux.

 » Ce gentlemen’s agreement, pour moi, c’était du chinois à l’époque. Je ne voyais qu’une chose : Charleroi me proposait deux ou trois paires de chaussures par saison alors que le Standard m’offrait directement un contrat et un appartement. Le choix n’a pas été difficile. Je n’ai compris le scandale et les remous que quand je suis retourné au Sporting pour la première fois avec le maillot rouche sur le dos : dès l’échauffement, les gens ont commencé à me huer et à me lancer les pires insultes : -Genaux puceau, -Genaux tête de veau. Quand j’allais rechercher le ballon pour faire une rentrée en touche, on me crachait dessus. Mais, dès mon deuxième match au Mambourg avec le Standard, je savais à quoi m’attendre et cette haine me motivait au lieu de m’effrayer. Je considérais que cela faisait partie du spectacle, du folklore. Je sais que des supporters du Sporting me reprochent d’avoir renié mes racines, sous prétexte que je suis passé au Standard et que je me suis installé à Liège. Ils se trompent : je retourne encore régulièrement à Charleroi, ma mère et mon frère habitent toujours dans la région. Et je prends toujours autant de plaisir à aller au marché de Charleroi le dimanche matin « .

1991 : le tacle sur Lashaf

L’incident.

Un drame entache la huitième journée du championnat 1991-1992. Atty Affo, le défenseur togolais de Charleroi, cisaille Mohamed Lashaf, le prometteur médian du Standard, sur une phase anodine. Verdict : double fracture tibia/péroné mais, bien plus grave encore, fin de carrière anticipée pour Momo (23 ans). Pour la toute première fois, Sport 90 décerne un 2/10 dans son Top Foot, avec ce commentaire : Affo, le brise-jarrets carolo, méritait bien cet honneur.

Le témoignage de Mohamed Lashaf.

 » Cette phase, j’en rêve encore. Il m’arrive de me réveiller en nage, en ayant l’impression qu’on vient de me broyer la jambe. Si on ne m’avait pas opéré en urgence à 3 heures du matin, il aurait peut-être fallu m’amputer û le chirurgien m’a avoué plus tard qu’il y avait pensé. Ma jambe flottait complètement, ça saignait à flots, le risque d’infection était élevé. Je suis retourné récemment à Charleroi pour voir un match. J’étais assis juste en face de l’endroit où l’accident s’est produit : j’ai eu des frissons pendant une heure et demie. Près de 15 ans plus tard, je ne parviens toujours pas à comprendre Affo : pourquoi m’a-t-il agressé comme ça alors que ce n’était même pas une phase dangereuse ? C’était en plein milieu du terrain. Sous la pression de ses dirigeants sans doute, il est venu me voir à l’hôpital : j’ai cru que les gens de ma famille allaient lui sauter à la gorge. Je lui en voudrai toute ma vie. Il a brisé ma carrière, mon rêve. J’étais en pleine ascension avec le Standard, on parlait de moi à Stuttgart et dans d’autres clubs allemands. Je suis resté 10 mois sans jouer et Alain Bettagno en a profité pour s’imposer à mon poste. Je ne suis plus jamais revenu à mon meilleur niveau. Dès que je rejouais trois matches, je me retrouvais bloqué par l’un ou l’autre petit pépin : un claquage par-ci, une déchirure par-là. Mes quadriceps n’avaient pas digéré ces 10 mois sans football. J’ai pourtant tout essayé pour revenir, mais j’avais encore un autre handicap : on m’avait collé une étiquette de joueur fini. On m’avait oublié, jeté, renié. Lashaf n’était plus qu’un éternel blessé. Je me suis battu contre cette réputation : en vain. Et quand je pense qu’ EricBlareau n’a donné qu’une simple carte jaune à Affo pour son agression, je suis encore plus dégoûté « .

1993 : la finale de la Coupe

L’incident.

L’Union Belge offre un beau cadeau d’adieu à l’arbitre Alphonse Costantin : une dernière finale, Standard-Charleroi, puis c’est la quille pour l’un de nos meilleurs sifflets. Mais Costantin entretient déjà des relations privilégiées avec certains dirigeants liégeois (il travaille pour le Village Reine Fabiola de Jean Wauters), même si personne ne se doute alors qu’il deviendra plus tard directeur du Standard. Au terme de la rencontre (victoire 2-0 du Standard), son nom revient sur les lèvres de tous les supporters carolos, persuadés d’avoir été volés : penalty non sifflé pour une faute du Rouche Dinga sur le Zèbre Neba Malbasa, faute assassine de Philippe Léonard sur Olivier Suray qui oblige celui-ci, blessé, à regagner les vestiaires alors que Léonard peut rester sur la pelouse.

Le témoignage d’Alphonse Costantin.

 » Avec quoi vous venez, maintenant ? On m’en veut à Charleroi ? Je laisse dire les supporters, puisqu’ils connaissent apparemment mieux l’arbitrage qu’un ancien arbitre. C’est leur problème. Des phases contestées, il y en a des centaines chaque semaine. Ça ne m’intéresse pas de revenir sur cette finale, Monsieur. J’ai terminé ma carrière la tête haute et cela suffit à mon bonheur. Téléphonez à Pierre François si vous voulez d’autres détails ; moi, je ne suis plus au Standard. Voilà, merci d’avoir pensé à moi, je vous souhaite une bonne soirée, Monsieur « . (Il raccroche).

Le témoignage de Cedomir Janevski.

 » Toutes les finales sont spéciales, mais celle-là l’était encore plus parce que Robert Waseige rêvait tout haut de battre le Standard à la tête d’une équipe d’une autre ville. Mais Charleroi ne pouvait pas gagner. Notre gardien, Istvan Gulyas, avait dû déclarer forfait quelques heures avant le match. J’ai dû sortir sur blessure après 20 minutes. Et Suray s’est retrouvé à l’infirmerie en début de deuxième mi-temps. Perdre trois titulaires, c’était trop pour un club comme Charleroi, qui avait 12 ou 13 joueurs de bon niveau, pas plus. Alors, quand l’arbitrage s’en mêle, ça devient carrément utopique de viser la victoire. Si la phase impliquant Dinga et Malbasa s’était déroulée dans l’autre rectangle, Costantin aurait sifflé penalty à coup sûr. Mais on ne va pas refaire l’histoire du football belge : des équipes comme Charleroi ou Westerlo n’ont jamais été traitées de la même façon que le Standard, Anderlecht ou Bruges « .

1997 : le transfert de Suray

L’incident.

En janvier, on apprend qu’ OlivierSuray, revenu à Charleroi six mois plus tôt au terme d’une escapade de trois ans à Anderlecht, ne s’éternisera pas dans le Mambourg qui l’a révélé au public belge : il est tombé d’accord avec le Standard. Autant les supporters de Charleroi lui avaient souhaité bonne chance au moment où il était parti à Anderlecht, autant ils lui en veulent de passer cette fois dans le camp de l’ennemi juré.

Le témoignage d’Olivier Suray.

 » Ce fut infernal de janvier à mai. J’en ai entendu de toutes les couleurs, j’étais devenu le pestiféré du Sporting. J’ai très mal vécu cette période car j’étais convaincu de l’ingratitude du public. Tous ces gens oubliaient qu’en 1993, mon transfert à Anderlecht û le plus cher de l’histoire du Sporting, 56 millions de francs (1,4 millions d’euros) û avait permis de sauver les finances du club. Quatre ans plus tard, j’avais l’occasion de faire à nouveau un pas en avant, mais on ne me l’accordait pas. Après un match en déplacement, j’ai eu droit à un comité d’accueil sur le parking du Mambourg : des supporters étaient venus m’attendre avec la ferme intention de me frapper. Plus d’une fois, je me suis fait insulter en quittant le stade avec ma femme. Je comprends qu’il y ait une rivalité entre les supporters du Standard et ceux de Charleroi, mais je n’accepte pas qu’on en arrive à des débordements pareils. J’ai eu ma petite revanche dans un match décisif contre Mouscron, à domicile, tout en fin de championnat. C’était un duel à gagner absolument pour garder un espoir de rester en D1. Après avoir marqué le but décisif, j’ai pris un malin plaisir à remettre les choses au point avec certaines personnes qui m’avaient démoli dans le stade ou dans la presse, dont l’échevin des Sports qui m’avait jugé indigne d’encore porter le maillot du Sporting « .

2000 : le match de gala manqué

L’incident.

Début août, à une semaine de la reprise du championnat, le nouveau Sporting ( Abbas Bayat à la présidence, Manu Ferrera sur le banc, Enzo Scifo sur la pelouse) reçoit le Standard dans ce qui a été annoncé comme un match de gala û conclu dans le cadre des transferts de Gauthier Remacle, Roberto Bisconti et Pascal Dias. On s’attend au grand Standard mais on n’a droit qu’à une espèce d’équipe B. Les supporters se sentent floués, le coach carolo aussi.

Le témoignage de Luciano D’Onofrio.

 » Je n’ai plus aucun souvenir de ce match. D’ailleurs, j’étais en vacances et ce n’était pas moi qui l’avais organisé « .

Le témoignage de Manu Ferrera.

 » J’ai râlé sec et j’ai démoli la direction du Standard lors de la conférence de presse d’après match parce que mon plan tombait à l’eau : je comptais beaucoup sur cette rencontre en vue de nos débuts en championnat. Cela devait être notre seul adversaire d’un très bon niveau de toute la période de préparation et je considérais ce match comme notre répétition générale. Mais au lieu d’affronter le vrai Standard, nous nous sommes retrouvés face à son équipe Réserve. Les dirigeants avaient peut-être de bonnes raisons sportives pour ne pas nous envoyer leurs titulaires, mais ce n’était pas notre problème : ils devaient s’en tenir à l’accord que nous avions passé avec Luciano D’Onofrio. Il nous avait explicitement promis son équipe Première. Enfin bon, cette journée n’a pas été perdue pour tout le monde : les gamins du Standard ont bien profité de la mise au vert que nous leur avions réservée dans un bon hôtel de Charleroi. Oui, parce qu’ils avaient demandé lieu de retraite et tout le bazar « …

2003 : les Standardmen prêtés à Malines

L’incident.

En janvier 2003, le Standard prête gratuitement cinq joueurs (inutilisés) à Malines, pour le deuxième tour, tout en prenant leur salaire en charge. Or, Malines (en route pour la faillite) se bat avec Charleroi pour éviter la chute en D2. Au Mambourg, on a une nouvelle fois la conviction d’être cocufié par les Liégeois. D’autant qu’au même moment, Charleroi emploie deux Standardmen (Dias et Bisconti) mais paye à la fois la location et leur salaire.

Le témoignage de Pierre-Yves Hendrickx.

 » Dans un premier temps, nous avons été consternés. Mais il n’y avait rien à faire : les règlements de l’Union Belge n’interdisaient pas ces prêts massifs û on les a entre-temps adaptés, suite à l’affaire Malines. Nous avons directement répliqué que nous nous sauverions sur le terrain, au détriment de Malines, et nous avons fait un premier pas en ce sens en gagnant largement contre cette équipe dès la reprise. La communication de Michel Preud’homme a été essentielle dans cette affaire. Il a bien expliqué que son but n’était pas d’éliminer Charleroi de la D1 mais de donner du temps de jeu à certains de ses jeunes joueurs. Nous l’avons compris et finalement accepté. L’arrivée de Preud’homme dans la direction du Standard a d’ailleurs complètement changé nos relations. Autant elles étaient mauvaises du temps d’ André Duchêne et Jean-Marie Defourny, autant elles sont cordiales aujourd’hui. Le duo Michel Preud’homme-Pierre François explique ce revirement. Depuis qu’ils sont là, il est à nouveau possible de discuter entre adultes lors des réunions entre les représentants des deux clubs. Il existe maintenant une vraie volonté de dialogue. Nous ne sommes pas d’accord dans tous les dossiers, mais tout se passe au moins de façon affable. Cette nouvelle entente a rejailli sur les relations entre les supporters des deux clubs : c’est moins tendu qu’il y a quelques années. Les noyaux durs de Charleroi et du Standard ont d’ailleurs promis de se maîtriser pour les deux matches de cette semaine et ils ont participé ensemble aux réunions de sécurité. Evidemment, il y aura encore de petites piques, mais je ne prévois plus de vrais débordements « .

Pierre Danvoye

 » Le STANDARD, un grand club ? Il ne sera PLUS JAMAIS CHAMPION  » (Georget Bertoncello)

 » Affo ? JE LUI EN VOUDRAI TOUTE MA VIE  » (Mohamed Lashaf)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire