Forlan, le bon choix

La troisième approche de l’Atletico fut la bonne

Le week-end prochain, l’Atletico Madrid accueille Villarreal. Un match particulier pour l’attaquant uruguayen DiegoForlan, qui fut pendant trois saisons l’artificier du sous-marin jaune avant d’être transféré cet été, 21 millions, à Manzanares où l’on attend de lui qu’il fasse oublier ElNiño : FernandoTorres, la figure emblématique du club, parti à Liverpool.  » Je savais, en signant au stade Vicente Calderon, que l’on allait me comparer à Torres, mais nous sommes deux joueurs différents « , affirme Forlan.  » Je peux comprendre que les supporters s’en réfèrent toujours à leur ancienne idole, et cela ne me perturbe pas « .

Forlan ne regrette pas de s’être lié à l’Atletico, même si son ancien club occupe actuellement une meilleure position au classement.  » Je sais que je me suis lié à un grand club, qui nourrit l’ambition de remporter de nouveaux trophées après avoir enduré de nombreuses déceptions. L’Atletico s’était déjà intéressé à moi à deux reprises, dans le passé. La troisième fois a été la bonne et j’en suis très heureux. Je bénéficie de la confiance de la direction et je suis fier de faire partie d’un grand projet. Mon rôle est de délivrer des assists et d’inscrire des buts, mais je ne suis pas obsédé par le titre de meilleur buteur du championnat. L’important, c’est que l’équipe remporte des victoires. Si je peux l’y aider, de quelque manière que ce soit, ce sera positif. Mais je savais dès le départ que cela ne serait pas facile. La Liga devient chaque année plus dure et plus compétitive. Il y a beaucoup de prétendants aux honneurs « .

Forlan aime la lecture et les langues. Il maîtrise l’anglais et le portugais, et se débrouille en français et en italien. A 28 ans, il sait qu’il entame la dernière ligne droite de sa carrière, mais s’il compte encore jouer quelques années en Europe, il aimerait aussi boucler la boucle en rejouant en Uruguay, mais également en Argentine. Et plus précisément dans le club d’Independiente, dont il porta le maillot de 1998 à 2002, avant de partir à Manchester United :  » Je suis devenu supporter de ce club et j’aimerais y finir le travail entamé il y a cinq ans « .

JUANDE RAMOS (53 ans), le coach à succès du FC Séville, a présenté sa démission de façon impromptue. Sous sa houlette, le club andalou avait remporté cinq trophées en deux ans, dont deux Coupes de l’UEFA. Un contrat de quatre années l’attendait à Tottenham.  » Une offre qui ne se refuse pas « , a-t-il reconnu. ManoloJimenez (44 ans), a pris le relais. Il s’agit d’une légende du football sévillan, le joueur qui a disputé le plus de matches de Liga pour le club (354). Il était en charge de l’équipe filiale depuis huit ans.

DECO (30 ans), le milieu de terrain portugais du FC Barcelone, sera absent cinq semaines. L’échographie passée en semaine a confirmé la rupture d’un adducteur de la jambe gauche.

JOSE LUIS MENDILIBAR (46 ans), l’entraîneur de Valladolid, a prolongé son contrat jusqu’en juin 2009.

PAULO BENTO, l’entraîneur du Sporting du Portugal, serait le premier choix du Betis Séville pour succéder à HectorCuper en fin de saison, selon le DiariodeNoticias de Lisbonne.

LACOROGNE a été invitée à se rendre au Real Madrid dimanche à 17 h 00 plutôt que samedi à 22 h 00. Selon le club galicien, ce changement d’horaire aurait coûté 36.000 euros.

GRENADE, qui avait déjà défrayé la chronique en achetant le matricule de Ciudad de Murcia pour évoluer en D2, fait encore parler de lui : il a accepté, contre 600.000 euros, de participer à un reality show de la TV.

MÉMÉ TCHITÉ est monté au jeu à la 62e alors que le Racing ne menait encore qu’un but à zéro. Tom de Mul a assisté à la victoire de Séville du banc.

DANIEL DEVOS

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