Ferrera sait-il ce qui l’attend ?

Comment le coach bruxellois devra-t-il s’y prendre ?

E milio Ferrera est de retour en Belgique. Le coach bruxellois a quitté son job à Panionios où il était pourtant apprécié.  » Ferrera jouit d’une bonne réputation en Grèce mais après six matches consécutifs sans victoire, la dernière remontant au 6 décembre contre l’AEK, il a préféré rentrer au pays « , explique Pavlos Depollas de SportDay.  » Au terme d’une réunion, lui et le président Konstantinos Tsakiris ont décidé de mettre fin à une collaboration longue de neuf mois. Les observateurs du club ont avancé plusieurs raisons pour expliquer la séparation :

-quelques joueurs grecs lui reprochaient de ne pas jouer plus, comme les milieux latéraux Skoufalis et Goundoulakis,

-c’était la deuxième série de résultats négatifs après celle du tout début de saison (deux nuls et trois défaites),

-il ne parlait pas assez avec les joueurs et ce n’était pas bon psychologiquement,

-il a effectué de mauvais choix personnels : Dario Smoje n’a quasi pas joué et son adjoint, Charles Chapelle, n’a pas laissé une bonne image,

-il a fait des déclarations mal acceptées comme -Il n’y a pas de problème ! (quand il restait sans victoire depuis décembre) ou -Je ne me sens plus chez moi ici.

Mais sa relation avec le président est restée parfaite. Après la décision de se séparer, ils ont dîné ensemble et discuté pendant deux heures. Et puis, c’était aussi le 19e changement d’entraîneur cette saison en D1 grecque ! « 

En débarquant à Lokeren, Ferrera n’a pas opté pour un challenge facile à relever. Sait-il comment s’y prendre ? Samedi dernier, à 13 h, alors que les joueurs s’apprêtaient à faire la sieste, le secrétaire, Louis Horemans, a prévenu le staff technique que le match à Charleroi était remis. Ferrera avait donc quelques jours de plus pour préparer le match contre Malines.

 » Mais cela ne changeait rien « , commente le nouvel entraîneur-adjoint, Chris Van Puyvelde.  » Tout se déroule en fonction de l’opération commando dont on nous a chargés. Nous nous sommes lancés dans une entreprise particulièrement risquée mais nous avons un filet de secours. Nous ne mourrons pas si nous tombons : nous aurons encore une seconde session sous forme de playoffs contre les clubs de D2. Mais nous préférons évidemment combler notre retard pendant le temps réglementaire, sans jouer les prolongations.

Cette situation n’est pas facile pour le noyau, qui est confronté à de nouvelles conceptions pour la troisième fois cette saison, certes. Il faut donc envisager les choses sous un autre angle : cela doit constituer un stimulus supplémentaire pour y aller à fond. Emilio est garant d’un plan, il assure l’organisation tandis que le reste du staff technique connaît le club. Les joueurs doivent être prêts mentalement et exécuter toutes les missions qui leur sont confiées sur le terrain. « l

par nicolas ribaudo et frederic vanheule

Tout se déroule en fonction de l’opération commando dont on nous a chargés.

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