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Felice Mazzù

RTL cherchait un profil de coach pour compléter son équipe de consultants. Il l’a trouvé avec l’ancien entraîneur de Charleroi et Genk.

Vous êtes passé du statut de coach d’une équipe de Champions League à celui de consultant sur cette compétition. Comment vivez-vous cette transition ?

Je ne considère pas cela comme une transition. J’avais déjà collaboré avec les journalistes de Proximus et j’ai d’ailleurs repris cette activité avec eux. RTL m’a adressé cette proposition qui me permet de continuer à parler du foot, une activité qui me passionne. RTL et Proximus sont d’accord pour que je travaille pour plusieurs médias. D’ailleurs, je suis aussi actif chez Eleven. Pour ce qui est de la Champions League, c’est vrai que c’était particulier de débuter par Naples-Barcelone.

Je cherche un club de haut niveau avant de penser à redevenir prof.  » Felice Mazzù

Je connais l’équipe italienne par coeur, même si elle a changé de coach et de système en cours de saison. Je garde de bons souvenirs de l’aventure avec Genk. On a pris un bon point contre Naples et la victoire aurait été au rendez-vous si Hagi s’était montré plus réaliste. Contre Liverpool, on a obtenu trois face-à-face avec le gardien adverse tandis que le but égalisateur nous a été refusé pour un morceau de maillot en trop (sic). Et à Anfield, on a disputé une bonne rencontre. Par contre, les débuts face à Salzbourg, où l’équipe est passée à côté, m’ont laissé un goût de déception.

A RTL, vous avez retrouvé Frédéric Gounongbe comme consultant. Selon lui, vous êtes le premier entraîneur à lui avoir fait prendre conscience qu’il pouvait devenir footballeur professionnel…

C’est gentil de sa part. J’entraînais Léopold Uccle et, si je me souviens bien, il était arrivé au club alors qu’il était surtout actif dans le tennis. C’était quelqu’un de posé, qui s’est lancé dans des études de commerce. Il était puissant et avait une bonne mentalité. Il n’a pas eu 100% de temps de jeu car il devait être formé sur certains points (tactique, etc.). Je lui ai dit qu’il avait le potentiel pour jouer en D1 et j’ai même essayé de le transférer à deux reprises à Charleroi. Ce rôle de consultant lui correspond bien, même si j’aurais préféré le retrouver dans un club en tant que coach.

Etes-vous en train de préparer vos cours d’éducation physique pour la saison prochaine ?

C’est reparti, on va encore dire que je manque d’ambition (il rit). Je vais être clair : mon seul objectif est un club de D1. Si ce n’est pas le cas, je devrai prendre une décision. Après le mois de juin, soit je quitte l’enseignement ( où son interruption de carrière prendra fin, ndlr), soit, éventuellement, j’y retourne. Mais je veux retrouver un club de haut niveau.

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