FC LIÈGE

L’article FC Liège intéresse les rapaces contient manifestement des contre-vérités. Nous souhaiterions éclaircir certains points. Le 15 novembre 2007, après avoir pris du recul pendant six mois, Jules Dethier décidait de revenir à la présidence sans attendre l’assemblée générale de l’ASBL du 13 décembre. La façon précipitée dont ce retour était annoncé n’était pas du goût de tous les administrateurs, dont MarcelDehareng et MichèleEtienne. Celle-ci avait d’ailleurs démissionné. Le 13 décembre, après une assemblée générale ayant refusé la candidature de nouveaux membres proches de l’école des jeunes, Dethier retirait la présidence de celle-ci à Dehareng.

Le 31 mars, Dethier écartait Jean-Christophe Lovinfosse, directeur technique de l’école des jeunes, lui reprochant notamment de ne pas  » faire entrer d’argent dans les caisses en organisant des stages ou des matches amicaux « . Ces différents événements provoquaient la démission collective d’une bonne partie des entraîneurs de jeunes et une réunion lors de laquelle Dethier employa un langage peu châtié à l’égard de ces entraîneurs et de parents d’enfants. Il affirma également que la décision de limoger Lovinfosse avait été prise en accord avec la commission sportive. Or, trois membres de celle-ci ( Alain Sable, Robert Waseige et JulienGauthy) démissionnèrent pour marquer leur désaccord devant un tel mensonge.

Il est tout également tout à fait faux de prétendre que Lovinfosse n’adresse plus la parole à Raphaël Quaranta depuis un an et demi. Le coach est encore venu le voir il y a trois semaines.

Personne, au FC Liège, ne cherche à nier le travail accompli par Dethier depuis la reprise du club en 2004. Cependant, il serait utopique de croire qu’un seul homme qui se dit entouré soit de rapaces, soit de gens qui ne travaillent pas (comme il l’a déclaré publiquement à plusieurs reprises) peut diriger et gérer à lui seul un club d’une telle envergure. Dans l’article que vous aviez consacré au FC Liège voici quelques semaines, il ne citait pas un seul administrateur ou un seul bénévole.

Tant que ce narcissisme se limitait à faire le paon, personne n’en était frustré. Mais ces dernières semaines, Dethier a eu tendance à écraser des gens qui ont beaucoup travaillé dans l’ombre. Notamment ceux qui, en quatre ans, ont fait passer l’école des jeunes de 120 à 370 membres et auxquels Dethier ne s’est guère intéressé qu’au moment où il a compris que cette école, imposée par l’administration communale, pouvait asseoir encore un peu plus son autorité.

POUR LE COMITé DES JEUNES, SOPHIE KULAK

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