Fadiga :  » Je ne stoppe pas le foot « 

On l’avait un peu perdu de vue depuis son départ discret du GBA. Khalilou Fadiga (35 ans) est de retour en Belgique sur le plateau de la RTBF, où il dissèque les matches des équipes africaines lors du mondial.

Qui vous a convaincu de travailler à la TV ?

Benjamin Deceuninck et Michel Lecomte.

Vous serez présent jusqu’à l’élimination de toutes les équipes africaines ?

Je ne sais pas comment a été réglé le contrat ( sic). Mais je dois assurer un certain nombre de matches au premier tour. Après, on verra. Si tout se passe bien, je serai sans doute rappelé. Stéphane Pauwels, José Riga, Benjamin et moi formons une bonne équipe. Cela se ressent au niveau des audiences, qui sont bonnes.

Le début du Mondial a été laborieux, avec beaucoup de matches fermés.

Je n’ai pas été surpris. Quand une équipe débute, elle est toujours très crispée. Les joueurs veulent trop bien faire. Ils finissent par perdre leurs moyens.

Sur quelles nations misez-vous ?

Je sens bien les Pays-Bas. Par contre, l’Angleterre va une nouvelle fois décevoir.

Votre carrière footballistique est donc terminée ?

Pas du tout ! Consultant, c’est une parenthèse. Je l’ai déjà été au Sénégal pour la Coupe d’Afrique des Nations et les matches de l’équipe nationale. Comme c’est la période des vacances, le moment était approprié. J’ai préféré la RTBF à la séance d’ouverture du Mondial où, à l’instar d’autres stars comme Jules Bocandé ou El Hadji Diouf, j’avais été invité. Moi, je regarde toujours le Mondial comme un joueur. J’ai même parfois l’impression d’être sur la pelouse !

Vous avez reçu des propositions de clubs ?

Quelques-unes de D2 ou de D3 belges.

Pas de D1 ?

Pas à ce jour. Et l’étranger ne me tente pas. Mon fils joue à Anderlecht et je n’ai pas envie de me retrouver au Qatar, loin de lui et de ma famille. Lors de la saison écoulée, j’aurais pu signer au FC Liégeois à la trêve. J’avais envie de donner un coup de main à mon ami Raphaël Quaranta.

Mais ?

Il y avait trop de paramètres négatifs en ligne de compte.

Un club de D2 a-t-il les moyens de se payer Fadiga ?

Oui. L’argent ne m’intéresse plus. J’en ai gagné assez durant ma carrière. J’ai investi dans des affaires au Sénégal, en France et en Belgique. J’ai reçu beaucoup de propositions pour travailler comme agent. Mais moi, ce que je recherche, c’est du plaisir et un véritable challenge sportif. Un club qui a défini un projet clair. Je n’ai plus envie de me prendre la tête, comme lors de ma période au GBA. J’ai encore le niveau. Au Sénégal, ces dernières semaines, j’ai joué tous les jours au foot avec Diouf, Souleymane Diawara, etc. J’ai même tapé le ballon avec Edgar Davids.

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