Examen de patriotisme

Où étiez-vous, en 1986, lorsque la Belgique s’est classée quatrième de la Coupe du monde au Mexique ?

Igor : A la maison… j’avais 3 ans ! Mais l’équipe de Studio 1 vient de m’envoyer le DVD de l’épopée.

Carlos : J’avais quatre ans. Je me rappelle de ce but de Maradona, parce qu’on le voit tout le temps. Ça doit être le plus beau de sa carrière. Il n’y a cependant que trois ans que je sais qu’il l’a marqué contre la Belgique.

Qui était le gardien belge en 1990 ?

Igor : Facile, Michel Preud’homme.

Carlos : C’est le seul Belge que je connaisse de cette époque.

En 2002….

Igor : Wilmots !

Oui, d’accord. Mais sur qui avait-il commis la soi-disant faute ?

Igor : Roque Junior !

Beaucoup plus près de nous : quel est le résultat des deux Belgique-Brésil aux derniers J. O ?

Igor et Carlos : 1-0 et 2-1 ( NDLR : 3-0).

Et si la Belgique devait rencontrer le Brésil ?

Igor : Il y a les sentiments et le professionnalisme. Je n’oublie pas mes racines, tout ce que j’ai vécu là-bas. Mais je serais à 100 % derrière la Belgique.

Ce n’est pas le match à éviter ?

Carlos : Non, au contraire, c’est le match que nous voulons jouer à tout prix.

Igor : Ce serait un grand match.

Du style à vous empêcher de dormir ?

Igor : Avant Real Madrid-Genk, j’étais tellement excité que je n’avais pas fermé l’£il de la nuit. Maintenant, j’ai plus de recul.

Et si vous marquiez, vous fêteriez ça ?

Igor : oui, avec respect.

Carlos : j’ai marqué avec Genk contre Lokeren et je n’ai pas levé les bras, par respect pour mes anciennes couleurs. Mais inscrire un but contre le Brésil, ce serait tout de même un événement.

Toutes ces questions sur votre degré de belgitude, ça doit vous saouler, non ? Manquerait plus qu’on vous fasse chanter l’hymne national.

Igor : J’ai promis de l’apprendre et je tiendrai parole. Ce sera sans doute en français car c’est un peu plus facile. J’adore les hymnes, ils me font frissonner. Même celui de la Ligue des Champions ( il l’entonne).

Carlos : Je ne peux pas vous chanter la Brabançonne ni même vous la fredonner. Mais quand elle passe, je la reconnais…

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