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Everton : dur, l’après-Lukaku

Les transferts records ne sont pas rentables. Everton a-t-il commis des erreurs de casting en voulant remplacer Romelu Lukaku ?

Quand Romelu Lukaku a annoncé son départ, dans le courant de la saison passée, Ronald Koeman a compris qu’il allait perdre beaucoup de buts mais aussi qu’il obtiendrait une belle enveloppe pour faire ses emplettes. En 2016, 50 % environ des parts d’Everton ont été acquises par un homme d’affaires irano-britannique ambitieux, Farhad Moshiri.

Koeman a immédiatement pointé Olivier Giroud pour son attaque et a ramené le people’s champWayne Rooney à Goodison, plutôt par nostalgie que pour sa valeur sportive. Giroud ayant préféré rester à Arsenal, le manager a transféré l’Islandais Gylfi Sigurdsson de Swansea pour la somme-record de 50 millions d’euros, à la mi-août. Au total, Koeman a investi 150 millions.

Après sept journées, c’est de l’argent perdu. Sigurdsson peut jouer à peu près partout sauf en pointe. Pareil pour Rooney, ce que Manchester United avait compris depuis longtemps, et pour Davy Klaassen, acheté pour 27 millions à l’Ajax. Cette saison, Everton peine à trouver le chemin des filets : quatre buts jusqu’à présent en championnat, alors qu’à Manchester, Lukaku empile les buts de tous les angles imaginables. Everton dépendait de Lukaku et Koeman n’a pas réussi à rectifier le tir, malgré ses achats.

D’après les analystes, son équipe manque de vitesse, de profondeur et n’écarte pas assez le jeu alors que Koeman laisse sur le banc ceux qui pourraient l’y aider, comme Kevin Mirallas. Moshiri a déjà dû réitérer publiquement sa confiance à l’entraîneur. Everton a déjà affronté Chelsea, Tottenham et Manchester United, des équipes contre lesquelles une défaite est admissible, a jugé le patron.

L’agenda ne sera pas plus abordable les trois semaines à venir, avec des matches contre Brighton, Arsenal puis encore Chelsea, en coupe de la ligue et le calendrier européen n’arrange rien. Everton est versé dans la poule de Lyon, de l’Atalanta et de Limassol.

PETER T’KINT

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