ETIENNE DELANGRE: On n’échappe pas aux J.O.

Près d’une semaine après le début des compétitions, les Jeux Olympiques ne m’avaient pas encore vraiment passionné. C’était certainement dû au fait que ma discipline favorite, l’athlétisme, n’avait pas démarré. Excepté la natation que j’apprécie également au plus haut point, j’ai suivi quelques retransmissions d’autres sports et je dois bien avouer que lorsqu’on n’est pas spécialiste, il est parfois très difficile de comprendre. Bien que sportif assez polyvalent, j’ai parfois du mal à saisir certaines subtilités.

J’ai regardé l’escrime et aussi bien au sabre qu’au fleuret, c’est le commentateur qui doit me confirmer qui a réussi la touche. Mais dans cette discipline, au moins tout est clair, c’est le premier à 15 qui l’emporte. En gymnastique, c’est tout le contraire qui se passe et on dirait que seuls les juges comprennent vraiment le système de cotation. Le niveau est exceptionnel mais les résultats me surprennent souvent autant que le public présent sur place qui n’hésite pas à manifester son mécontentement. Il doit y avoir des détails qui nous échappent ; le niveau de difficulté ou la qualité artistique ou que sais-je encore ? Le judo est aussi une discipline pas toujours très claire pour les profanes. L’ippon correspond au K.O. en boxe mais pour le reste entre les points pour manque de combativité, les W, Y et K, ce n’est pas très évident. Parlons de la boxe où on marque des points tout au long du combat mais je n’ai pas compris quand ces fameux points sont attribués. En voile, des points sont octroyés aux concurrents mais je ne sais pas sur quelle base ; quant au softball, j’ignore totalement de quoi il s’agit. Que les adeptes de ce sport m’excusent.

Le feuilleton Kenteris-Thanou a trouvé son épilogue et les deux athlètes ont décidé de ne pas concourir. Quand on est innocent et que le rêve olympique est si proche après des années d’entraînements et de sacrifices, on n’abandonne pas à la veille de la compétition. Le renoncement de Thanou va, j’espère, profiter à notre Kim Gevaert nationale. A propos de médailles, Axel Merckx peut enfin savourer un résultat extraordinaire. Que ce doit être dur à vivre pour Axel de pratiquer le cyclisme en étant le fils du plus grand coureur de tous les temps ! Connaissez-vous beaucoup de descendants qui réussissent de grandes choses alors que leur père fut le meilleur de la discipline ? Et pas seulement en sport… Bravo Axel.

Michael Phelps, lui, ambitionnait d’égaler Mark Spitz avec sept médailles d’or. A 19 ans, l’Américain n’y est pas parvenu mais il faut reconnaître que la concurrence est certainement plus forte à notre époque qu’en 1972.

Louis-Jean Lecomte, Waremme.

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