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Et maintenant, on fait quoi ?

Quelles leçons peut-on déjà tirer de la crise sanitaire ? Comment notre football professionnel va-t-il s’en relever ? Le point avec des dirigeants de (moins) grands clubs.

Ivan De Witte La Gantoise, ex-président de la Pro League

1. Qu’est-ce qui vous a surpris dans cette crise et quel impact peut-elle avoir sur votre club ?

 » Elle m’a surpris par sa vitesse et son impact. Pour La Gantoise, je crois qu’on peut chiffrer la perte financière à 15% en ticketing, publicité, business seats, droits médias. On devra donc adapter nos dépenses : joueurs, autre personnel, frais d’entretien. Pour ce qui est des rentrées variables, comme les transferts et la Coupe d’Europe, on va faire des projections minimales, comme chaque année. La crise aura certainement un impact sur les transferts, aussi bien sur les montants que sur le nombre d’opérations. On a un matelas financier, qui n’est pas du même ordre que ce qu’ils ont à Bruges ou à Genk, mais notre objectif reste d’arriver au moins à l’équilibre chaque année. Ça veut dire que cette crise ne va pas nous plonger dans les problèmes.  »

On a un matelas financier, cette crise ne va pas nous plonger dans les problèmes.  » Ivan De Witte

2. Est-ce que cette crise aura un impact sur le football belge dans les prochaines années ?

 » Elle aura clairement un impact, mais ça va rester gérable. L’avantage du football belge, c’est que les montants en jeu sont encore raisonnables. Dans les grands championnats, l’impact sera plus important parce que les sommes sont bien plus élevées. Je ne prévois en tout cas pas une catastrophe chez nous, surtout que le nouveau contrat médias va nous offrir une bouffée d’oxygène. Il y a encore quelques cas compliqués, comme Lokeren et Ostende, mais ce n’est plus aussi grave que dans le passé. J’espère seulement que cette crise va nous obliger à réfléchir sur l’avenir du football professionnel en Belgique. Ça doit nous réveiller. C’est peut-être le bon moment pour rapprocher les modes de fonctionnement de la Pro League et de la fédération.  »

Ivan De Witte :
Ivan De Witte : « Cette crise aura clairement un impact, mais ça va rester gérable. »© BELGAIMAGE

3. 24 clubs professionnels en Belgique, n’est-ce pas trop ?

 » C’est trop pour un pays de onze millions d’habitants. On réfléchit à une refonte de la D1A et de la D1B, mais il ne faut pas non plus se précipiter et faire n’importe quoi. Une solution temporaire valable une saison, en ces temps de crise, je crois que ça pourrait être une bonne idée. À condition de réfléchir plus loin et de ne pas prolonger une situation pareille. On n’avance pas vraiment alors qu’il faudrait mettre des choses en route. Je trouve que la BeNeLeague est un bon concept, mais même si ça se fait, sa mise place prendra plusieurs années. Ce serait dommage de continuer à faire du surplace. Même si on finit par arriver à une BeNeLeague, je plaide pour une modernisation des structures entre-temps. Mais ce n’est pas à moi de faire tout ça. Je peux donner l’impulsion, mais il faut que d’autres personnes s’y consacrent. Je suis pour la mise en place d’un groupe de travail qui tiendrait compte de l’avis d’experts.  »

On pourrait avoir plus de compréhension pour les masques dans les stades.  » Mehdi Bayat

4. La Pro League devrait-elle avoir des dirigeants indépendants ?

 » Oui, mais si on opte pour des indépendants, ils ne doivent pas seulement être très compétents en matière de leadership, ils doivent aussi avoir une expertise dans le secteur du foot. Un patron d’entreprise compétent qui n’en toucherait pas une en football, ça ne serait pas un bon choix. Et dans les périodes difficiles comme celle qu’on traverse aujourd’hui, il faut une direction avec un mandat en béton. En temps de crise, trop de démocratie, c’est l’ennemi de la démocratie.

On entend encore trop la voix des clubs. Je compare ça avec la situation actuelle en Europe : tout le monde se replie sur lui-même, chacun ferme ses frontières. C’est aussi comme ça à la Pro League. J’espère que cette crise servira à réfléchir à une manière d’améliorer la structure globale. Je ne veux surtout pas critiquer Peter Croonen, qui fait très bien son boulot, mais il faut améliorer le cadre. »

Mehdi Bayat Charleroi, président de l’Union Belge

1. Qu’est-ce qui vous a surpris dans cette crise et quel impact peut-elle avoir sur votre club ?

 » Mon rôle, c’est justement d’essayer de ne pas être surpris par les réactions des gens. On est dans une situation de crise mondiale, qui dépasse nos frontières et le cadre du football, et il faut évidemment pouvoir comprendre que cette situation génère des réactions multiples et parfois très différentes. La clé, en ce moment, c’est de pouvoir faire preuve d’empathie, parce que chaque réaction est compréhensible.  »

2. Est-ce que cette crise aura un impact sur le football belge dans les prochaines années ?

 » Encore une fois, ça ne se limitera pas au football. L’impact va toucher l’ensemble de notre société. C’est toute notre vie qui va être bousculée et qui va changer. Je prends l’exemple

de nos stades : comment va-t-on aller voir un match, maintenant ? Le fera-t-on avec un masque sur le visage ? On a souvent entendu des moqueries au sujet des Asiatiques, qu’on voyait toujours mettre un masque quand ils sortaient de chez eux, depuis des années. Mais désormais, c’est une attitude pour laquelle on pourrait avoir plus de compréhension. Surtout dans les stades, qui sont finalement des endroits où on confine plusieurs milliers de personnes le temps d’un match.  »

3. 24 clubs professionnels en Belgique, n’est-ce pas trop ?

 » C’est une question qui doit être bien analysée, notamment d’un point de vue économique. Quand on voit, dans les chiffres présentés récemment, que beaucoup de clubs sont déficitaires, c’est la preuve qu’il y a un problème. Je voudrais croire qu’il est possible d’avoir 24 clubs professionnels en Belgique, mais il faut que l’analyse soit faite concernant ces problèmes. Est-ce que les clubs sont trop nombreux, ou est-ce simplement parce que certains ont un problème de gestion ? Le semi-professionnalisme, c’est un bon passage. C’est ce qui permet à un club comme Deinze d’obtenir la licence aujourd’hui. C’est aussi pour cela que je m’oppose à ceux qui réclament une D1 à 18 ou vingt clubs et qui supprimeraient l’échelon de la D1B. Cela installerait un relais direct entre la D1A et la D1 Amateurs, et on verrait ressurgir tous les problèmes de l’époque, quand les clubs de D2 étaient souvent fragiles et vulnérables, et voulaient à tout prix se sortir de leur division en prenant des risques inconsidérés. En faisant tout pour monter, un club se retrouvait parfois dans des mains peu saines, et beaucoup finissaient par couler quand l’objectif sportif n’était pas atteint.  »

Mehdi Bayat :
Mehdi Bayat : « Avant, on riait des Asiatiques qui sortaient de chez eux avec un masque. Mais maintenant, on pourrait les comprendre. »© BELGAIMAGE

4. La Pro League devrait-elle avoir des dirigeants indépendants ?

 » C’est évident que ce serait mieux. Mais la formule a déjà été tentée et au final, on se rend compte qu’on arrive toujours à des compromis qui arrangent un plus grand nombre quand les clubs sont autour de la table. La meilleure preuve, c’est le CA de la Pro League qui a rendu un avis unanime sur la situation actuelle malgré des intérêts personnels divergents.  »

Eddy Cordier Zulte Waregem

1. Qu’est-ce qui vous a surpris dans cette crise et quel impact peut-elle avoir sur votre club ?

 » Nos dépenses continuent à courir alors que personne ne sait quand on pourra rejouer. Ma responsabilité, c’est de veiller à ce que le bateau reste à flots, et qu’il le soit toujours dans quelques mois. Donc, on doit faire en sorte que notre budget ne dérape pas complètement. Zulte Waregem est un club sain, on a reçu notre licence sans problème, mais on sait qu’on va traverser une période compliquée. C’est pour ça qu’on a dû prendre des décisions impopulaires, comme la mise au chômage économique de notre staff sportif et d’une grande partie de notre personnel, et aussi la diminution de 30% en moyenne des salaires des joueurs. Avec les différents départements, on regarde à quels postes on peut encore épargner sans trop toucher à la qualité des services. Tout le monde doit faire un effort : les dirigeants, les employés, les joueurs. Ne rien faire, ce n’est pas une option.  »

À cause de la structure compliquée de la fédération et de la Pro League, c’est impossible de travailler de façon efficace, rectiligne et rapide.  » Eddy Cordier

2. Est-ce que cette crise aura un impact sur le football belge dans les prochaines années ?

 » Dans des situations aussi exceptionnelles, il faut prendre des décisions avec la distance nécessaire en fonction de l’avenir et de l’intérêt général du football belge. À cause de la structure compliquée de la fédération et de la Pro League, c’est impossible de travailler de façon efficace, rectiligne et rapide. Tout se finit toujours dans des discussions interminables qui font les choux gras de la presse. C’est néfaste pour l’image de notre football. Heureusement qu’il y a eu unanimité la semaine dernière, quand on s’est penchés sur l’arrêt définitif du championnat. C’est une belle illustration de la façon dont il faut travailler.

Ça n’empêche pas que trop de gens, des représentants de toutes les divisions et de tous les clubs dans les organes de décision continuent à avoir des choses à dire. Tout le monde parle trop souvent en fonction de ses propres intérêts, ça empêche la sagesse et la solidarité. Il faut des structures simplifiées avec des processus de décision raccourcis, aussi bien à la fédération qu’à la Pro League. Et on doit supprimer la possibilité de révoquer des décisions qui viennent d’être prises.

Si la situation actuelle se prolonge encore longtemps, la crise du coronavirus sera encore perceptible dans le football belge pendant des années. Des partenaires et des sponsors de clubs traversent des moments très difficiles. Ça aura un impact important sur les budgets, qui seront probablement revus à la baisse dans tous les clubs. Beaucoup d’équipes vont prendre moins de risques financiers, sans quoi il y aura la menace de faillites. Même des clubs sains comme Zulte Waregem se préparent à souffrir, comme un grand nombre d’entreprises traditionnelles. »

3. 24 clubs professionnels en Belgique, n’est-ce pas trop ?

 » Indépendamment de la crise sanitaire, on doit se demander si le territoire belge est suffisamment grand pour avoir 24 clubs professionnels. Je pense que vingt équipes, ce serait plus réaliste. Je crois qu’il faudrait aller vers un format comme celui-là, sans play-offs. Tous les clubs de D1B perdent beaucoup d’argent. Les conditions de la licence sont beaucoup trop strictes et certains clubs prennent des risques bien trop importants pour avoir une chance de monter.  »

4. La Pro League devrait-elle avoir des dirigeants indépendants ?

 » Certainement. Aussi bien à la fédération qu’à la Pro League, il y a des personnes qui ont une double casquette. Ce n’est pas une situation saine, et pour certains dossiers, c’est très compliqué. Le mix idéal, ce serait un groupe de représentants de clubs qui connaissent les problèmes et des experts indépendants qui ont un bagage dans le football. Des gens qui prendraient des décisions, qui feraient des propositions qu’on soumettrait ensuite au vote de tous les clubs professionnels. Sans qu’il y ait du lobbying pendant les procédures, comme c’est trop souvent le cas actuellement. Dans une situation de crise comme celle qu’on traverse aujourd’hui, il faut donner encore plus de poids à des experts indépendants. À l’image des politiques qui écoutent les virologues. « 

Eddy Cordier :
Eddy Cordier : « Des partenaires et des sponsors de clubs traversent des moments très difficiles. Ça aura un impact important sur les budgets. »© BELGAIMAGE

Christoph Henkel Eupen

1. Qu’est-ce qui vous a surpris dans cette crise et quel impact peut-elle avoir sur votre club ?

 » C’était important de savoir très vite vers quoi on se dirigeait et ce qu’il fallait faire. Mentalement, on avait déjà fait une croix sur cette saison. Notre but, le maintien, était atteint. Ce qui comptait alors, c’était la préparation de la saison prochaine. On ne sait pas si on va jouer cet été sans public, ou en automne avec des spectateurs. Si on ne peut rejouer qu’à Noël, en tout cas, on aura un problème.

Sur le plan économique, on a toujours été très prudents. Ça nous permet de continuer à payer les salaires jusqu’à la fin de la saison, indépendamment de la décision de reprendre le championnat ou pas. On a seulement dû mettre quelques employés au chômage, uniquement les personnes qui ne pouvaient plus rien apporter au fonctionnement du club. Tous les gens qui pouvaient télé-travailler ont continué leurs activités. Les autres, ça représente entre dix et vingt employés, sur un total de 110. On espère que les joueurs leur consacreront un certain montant de leur salaire, histoire qu’ils ne soient pas perdants. Nos pertes sont plus limitées que dans les grands clubs parce que nous sommes moins dépendants de la billetterie. »

Si on ne peut rejouer qu’à Noël, on aura un problème.  » Christoph Henkel

2. Est-ce que cette crise aura un impact sur le football belge dans les prochaines années ?

 » Les clubs belges sont fort dépendants des revenus des transferts. C’est aussi notre cas. Ça pourrait être un problème parce que la crise du coronavirus va avoir un impact énorme sur le mercato. Il y aura moins d’argent disponible, on dépensera moins, donc les recettes des clubs belges vont diminuer. C’est différent en Allemagne, par exemple, où les transferts représentent une plus petite partie des revenus.

Pour moi, c’est important qu’on prenne rapidement une décision au niveau du format du championnat. Mais pour ça, il faut mettre toutes les données sur la table. Pour le moment, les émotions continuent à jouer un trop grand rôle. Donc, il ne faut non plus aller trop vite en besogne, on doit tout analyser. »

3. 24 clubs professionnels en Belgique, n’est-ce pas trop ?

 » En superficie et en nombre d’habitants, on peut comparer la Belgique à la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. Là-bas, il y a moins de clubs professionnels que chez nous. Si on tient compte d’un marché libre, sans régulation, c’est difficile de permettre à 24 équipes pros de survivre.

Mais ce n’est pas pour autant que je plaiderais pour un retour à certains clubs semi-pros. La question, c’est de réguler le passage entre le football amateur ou semi-professionnel, et le foot professionnel. Et l’inverse. Ce sera le grand défi de notre football au cours des prochaines années. Je n’ai pas de solution toute faite, mais c’est important que ce passage puisse continuer à se faire. Il ne faut pas établir une frontière entre les deux mondes. Avant, en Allemagne, il y avait un gouffre entre la Bundesliga et la D2. Il a été presque comblé entre-temps parce qu’un mécanisme de solidarité a permis aux petits clubs de recevoir plus de moyens. Maintenant, les Allemands ont toujours un fossé, mais c’est entre la D2 et la D3. En Belgique, on accepte que les meilleurs clubs aient beaucoup plus d’argent, mais un championnat n’est attirant que si les plus petites équipes y jouent aussi un rôle. Il faut éviter qu’il y ait trop d’écarts entre les participants. »

Christoph Henkel :
Christoph Henkel : « L’intérêt général n’est pas assez défendu, il faudrait dépasser les intérêts individuels. »© BELGAIMAGE

4. La Pro League devrait-elle avoir des dirigeants indépendants ?

 » À l’avenir, ce serait mieux que des experts indépendants s’expriment dans les discussions importantes. Je suis favorable à la présence d’un plus grand nombre de personnes indépendantes à la Pro League. Trop souvent, je constate des divergences entre le G5, le K11 et la D1B. L’intérêt général n’est pas assez défendu, il faudrait dépasser les intérêts individuels et se demander comment on peut rendre le football belge plus attractif.  »

Peter Croonen Genk, président de la Pro League

1. Qu’est-ce qui vous a surpris dans cette crise et quel impact peut-elle avoir sur votre club ?

 » Le modèle de Genk, qui consiste à donner une chance aux jeunes, est joli. Mais il comporte des risques parce qu’il empêche de prester chaque saison au même niveau. La caisse que nous avons remplie au cours des dernières saisons (45 millions, ndlr) nous permet de réguler plus facilement le timing des transferts entrants et sortants. Le Racing Genk est une ASBL, pas une société anonyme qui pourrait se reposer sur un ou deux actionnaires. Donc, nous voulons conserver un matelas, au cas où nous connaîtrions deux moins bonnes saisons. En temps de crise, c’est certainement la bonne stratégie. Sur le plan financier, nous avons fait les bons choix cette saison. Laisser partir des joueurs qui vont arriver dans leur dernière année de contrat, comme Ally Samatta et Sander Berge, c’est faire preuve de prudence.  »

À long terme, c’est important que ces réserves financières soient plus conséquentes.  » Peter Croonen

2. Est-ce que cette crise aura un impact sur le football belge dans les prochaines années ?

 » Cette crise montre qu’il faut disposer de réserves financières, quoi qu’il arrive. Ce n’est pas un secret, je suis partisan d’un contrôle plus strict de la politique financière des clubs professionnels. Mais cela ne m’empêche pas de montrer une certaine empathie en temps de crise, comme aujourd’hui. À court terme en tout cas. Par contre, à long terme, c’est important que ces réserves financières soient plus conséquentes.  »

3. 24 clubs professionnels en Belgique, n’est-ce pas trop ?

 » Le semi-professionnalisme, c’est en tout cas une période révolue. Ce n’est pas sain d’avoir trop de différences financières dans une même série. À court terme, il faut faire respecter les règlements. Si des clubs professionnels tombent en faillite, on doit permettre à des équipes des séries inférieures de prendre leur place si elles répondent aux conditions de la licence. À plus long terme, il faudra se pencher sur la question du nombre de clubs pros. J’estime qu’il y en a trop et je ne suis pas le seul à le penser, loin de là. Économiquement, la Belgique n’est pas assez forte pour avoir 24 équipes professionnelles vivant plus ou moins au même niveau. Les différences ne peuvent pas être trop grandes parce que dans ce cas, on peut avoir des accidents comme cette saison. Reste à savoir comment on peut solutionner tout ça à moyen terme. La BeNeLeague pourrait être une alternative.  »

4. La Pro League devrait-elle avoir des dirigeants indépendants ?

 » On a actuellement un mix avec un management professionnel qui peut travailler de façon indépendante et un conseil d’administration qui a un important pouvoir de décision. Pour le moment, ça marche, mais ce n’est pas toujours facile. Dans un premier temps, on doit surtout se concentrer sur les dossiers en cours plutôt que se lancer dans des grandes discussions philosophiques.

Les intérêts des clubs jouent dans les discussions, c’est inhérent à notre système. Ça ne doit pas être un problème quand on finit par arriver à des décisions soutenues par l’intérêt général. Nous sommes aussi suffisamment nombreux pour empêcher qu’un seul club privilégie trop ses intérêts. Ces dernières semaines, il y avait des avis très différents, mais ça ne nous a pas empêchés de prendre une décision d’ordre général. Ce n’est pas mon genre de taper du poing sur la table. Je trouve important que tout le monde puisse défendre son point de vue et participer aux débats. »

Peter Croonen:
Peter Croonen: « Il y a trop de clubs pros en Belgique et je ne suis pas le seul à le penser. »© BELGAIMAGE

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