Erik Lenoir (Belgacom 5)

Journaliste qui trouve Francis Lalanne infect.

Le basket reprend le week-end prochain sur Belgacom 5. Quelles sont les nouveautés ?

On va accroître l’interactivité via les réseaux sociaux. Des matches seront aussi retransmis sur Belgacom 11, en fonction du calendrier. Pour le reste, nous voulons surtout améliorer ce qui existe déjà. Nous avons débuté sur les chapeaux de roue en plein milieu de la dernière saison et les retours ont été assez positifs. Le téléspectateur pourra voir deux directs par semaine et l’intégralité des play-offs. Il y aura des rediffusions et des résumés sur le net. Sans oublier les reportages de Duke Tshomba qui mêleront des regards sur les coulisses, des présentations de gestes techniques, des rencontres insolites, etc.

Au niveau médiatique, Belgacom mise beaucoup sur le foot. Tu n’as pas l’impression que le basket est le parent pauvre ?

Pas du tout ! Une campagne promo est prévue. De plus, le basket n’est pas la Champions League. Dire qu’un Barcelone-Chelsea a plus de succès qu’un Alost-Pepinster n’a rien de honteux. Les disciplines ne sont pas comparables. Nous avons accompli un joli pas en avant ces derniers mois et le reste va se mettre en place. Le basket n’a jamais eu une telle visibilité et c’est grâce à Belgacom !

Ton plus gros plantage ?

En rugby, lors d’un match de gala, je vois un gars qui semble être Pierre Fula, un ancien joueur. Je l’interroge en l’appelant par son nom durant tout l’échange. Mais quand je clôture par un  » Merci Pierre Fula « , il me dit  » Ah non, moi, c’est Jean-Claude Baqué ! « 

La personnalité la plus sympa ?

Dans le monde du basket, 95 % des gens sont ouverts. Je peux citer des mecs comme Alex Libert, Jim Potter, Sébastien Bellin, Christophe Beghin ou Maxime De Zeeuw. En foot, il y a les Montois Tim Matthys, Jérémy Sapina ou Matthieu Debisschop.

La personnalité la moins sympa ?

Quand je travaillais pour Sud Radio, une station française, j’ai reçu Patrick Bruel pendant la Coupe du Monde. Il avait exigé de pouvoir regarder le foot sur un écran vidéo durant l’émission. Il a carrément fait déplacer une fille qui l’empêchait de voir ! J’ai aussi un mauvais souvenir de Francis Lalanne, autre personnalité culturelle liée au monde du sport. Il a été tellement infect que j’ai stoppé l’interview.

Tu as une particularité comme journaliste en bord de terrain : tu t’adresses aux téléspectateurs francophones et flamands durant les matches.

Je pense être le seul journaliste à être visible en même temps chez les deux communautés. Dans mon oreillette gauche, je suis branché sur la production francophone tandis que j’entends du néerlandais dans mon oreillette droite. Je ne vous dis pas le capharnaüm dans ma tête quand je pose des questions en anglais à un joueur ! J’aurais besoin d’un troisième hémisphère. En Flandre, les gens me reconnaissent et me saluent. J’ai beaucoup travaillé pour être au niveau.

Le truc le plus fou qui t’est arrivé ?

Après le test-match entre Mons et Waasland-Beveren à Tubize, pour la montée en D1. Je me rends au vestiaire pour interroger les Montois quand je sens soudain un gros poids sur mon dos. C’était Mamoutou N’Diaye (aujourd’hui à La Gantoise) qui avait sauté sur moi et qui criait : – On est en D1, on est en D1 !  »

PAR SIMON BARZYCZAK

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