Eric Krol :  » Je peux mourir demain « 

Les téléspectateurs des années 90 se rappellent encore ses fous rires à l’antenne, de son duo impertinent avec Marc Delire lors de la Coupe du Monde 1998, de sa coloration soudaine de cheveux en blond. Après avoir quitté la RTBF en 2001 pour la Suisse, l’ex-journaliste sportif Eric Krol est devenu homme d’affaires.

Résumez-nous votre parcours depuis votre départ.

J’ai travaillé pour diverses entreprises, comme les golfs de Villars et de Puidoux-Chexbres ou l’aérodrome de Bex. J’ai aussi été administrateur adjoint du Béjart Ballet à Lausanne. A chaque fois, j’ai augmenté le chiffre d’affaires. Il y a peu, j’en ai eu marre de faire gagner des sous aux autres. J’ai donc développé un projet personnel. Je gère l’entité suisse d’une entreprise néerlandaise qui met en vente une gamme de compléments alimentaires pour sportifs. J’ai eu énormément de chance. Mes amis me disent que j’ai vécu six vies ! Je peux mourir demain sans regret. J’ai retrouvé la forme de mes 27 ans, je refais du patinage, je joue régulièrement au golf et je suis membre d’un club d’aviation où j’accumule les heures de vol. Mon rêve serait de posséder mon propre appareil. J’habite à Lausanne et j’attends avec impatience l’ouverture de la saison de ski.

En novembre 2008, vous avez quand même connu un couac : vous deviez devenir directeur de Léman Bleu, une télé privée genevoise, mais votre contrat a été annulé.

C’est un mal pour un bien. J’ai dû passer une dizaine de tests psychologiques en trois mois avant d’être choisi parmi un panel de candidats. La chaîne a alors annoncé mon arrivée à grand renfort de publicité. Puis, quelqu’un a glissé que je n’avais pas de certificat de travail conforme. C’est normal : j’étais en procès avec mon ancien employeur et j’avais donc rédigé un projet de document. Mais la chaîne n’a pas trouvé cette explication suffisante. Au final, je suis bien content : en coulisses, on m’a confirmé que Léman Bleu se portait très mal et que les chiffres que l’on m’avait communiqués étaient faux.

Vous avez encore des contacts avec la RTBF ?

Je ne vais pas citer de noms mais je reçois des SMS ou des mails toutes les semaines. On s’envoie des messages via Facebook. Je reviens régulièrement en Belgique et je passe les week-ends à la côte. Je ne reste jamais assez de temps pour voir toutes les personnes que je voudrais. La cuisine belge me manque. En hiver, j’invite mes amis à skier en Suisse.

Vous savez que Michel Lecomte cherche un remplaçant à Jonathan Bradfer pour présenter le Week-end Sportif ?

S’il m’appelle, même pour un dépannage, je viens immédiatement !

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