Eric Deflandre pas mort

Samedi, contre Westerlo, EricDeflandre a fêté sa première titularisation de la saison :  » J’étais déjà monté au jeu, une semaine plus tôt, au Cercle Bruges et cela s’était bien passé. L’entraîneur m’a simplement renouvelé sa confiance.  »

Durant l’entre-saison, le Liégeois avait été prié de se chercher un autre club, au même titre que FrédéricVanderbiest (parti à Louvain) et SteveBarbé (à Tirlemont), mais il n’avait pas trouvé chaussure à son pied.  » On m’avait expliqué que, si l’on souhaite mon départ, c’était essentiellement pour des raisons financières. J’ai eu quelques touches, mais les conditions qu’on me proposait ne m’agréaient pas. Je suis donc resté au stade Florent Beeckman, en continuant à travailler en vrai pro. Maintenant, j’espère rester titulaire jusqu’au mercato. Après, on verra. Je figure toujours sur la liste des joueurs dont le club aimerait se séparer. Si j’étais trop cher en août, pourquoi serais-je subitement devenu payable ? J’ai lu dans la presse qu’avec la construction de la nouvelle tribune et des nouveaux vestiaires, Dender avait déjà dépassé son budget d’un million. Il faut donc rogner sur les salaires.  »

Deflandre est-il un joueur cher ou les salaires ont-ils à ce point diminué dans les clubs belges ?  » J’admets qu’aux normes belges, j’ai un bon contrat…  » Toujours est-il qu’Eric a l’impression de vivre la même situation qu’au Brussels :  » La différence, c’est que là-bas, j’avais continué à jouer mais on m’avait également prié, du jour au lendemain, d’aller voir ailleurs. A Dender, pour que je comprenne encore mieux que j’étais devenu indésirable, on ne m’a plus fait jouer. Il faut dire que, la saison dernière, j’avais tiré sur la corde en continuant à jouer pendant six mois malgré une pubalgie.Ceci explique peut-être que, sportivement, j’avais déçu certains également. Aujourd’hui, je suis heureusement revenu à 100 %. J’ai eu la chance de tomber sur un ostéopathe liégeois qui m’a complètement remis sur pied. Car, un moment donné, j’ai bien cru que je devrais me faire opérer. Ce qui me réjouit, c’est que je prouve, à 35 ans, que je ne suis pas encore mort, contrairement à ce que certains pouvaient penser. « 

DANIEL DEVOS

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