ENTRE DEUX RIVES

L’ancien défenseur du Standard évoque la Belgique dont il a pris la nationalité, la sélection serbe et le FC Séville.

La Giralda, la tour de la cathédrale, sert de symbole à Séville. A elle seule, elle résume toute la complexité de l’histoire andalouse. Carrefour des civilisations, Séville a vécu sous la domination romaine, arabe et chrétienne et a su mêler, comme nul autre, les différentes influences. La Giralda a servi de minaret de mosquée avant de devenir le socle de la nouvelle cathédrale voulue par Fernando III, après la reconquête de la cité par les Chrétiens en 1248. Ici, on peut parler de respect et d’émulation. A chaque fois, les nouveaux maîtres des lieux ont retenu le meilleur de la civilisation précédente et l’ont assimilé aux préceptes de leur propre culture.

Séville s’est construite autour de cette passion et de cette émulation. Ici, on ne dort pas, on respire. Ici, on ne soutient pas, on supporte. Sur les bords du Guadalquivir, tout se vit intensément et le football ne déroge pas à la règle. Quelle ville mieux que Séville pourrait résumer ce sport basé sur l’émotion. Aucune. C’est donc tout naturellement que le ballon rond s’est frayé une place et est vénéré comme objet de culte, au même titre que la corrida, dont la Feria d’avril est le point culminant de la saison de tauromachie, et la religion dont la ferveur se manifeste lors de la semaine sainte.

Il fallait un sport qui réponde au caractère passionnel mais il fallait bien deux clubs pour satisfaire au critère d’émulation. Le derby entre le Betis et le FC Séville fait partie du patrimoine culturel du football. Quand la date fatidique arrive, la ville se déchire en deux clans (les Beticos et les Sevillistas), ceux qui portent les couleurs vertes et blanches et ceux qui préfèrent le rouge et le blanc. Ici, on doit choisir son camp et celui-ci ne répond à aucun critère. Si au début du siècle, le FC Séville représentait la bourgeoisie et le Betis les ouvriers, l’époque actuelle a gommé toute différence sociale, culturelle ou géographique. On trouve des supporters des deux clans au sein d’une même famille et d’un même quartier.

Le stade Romero Sanchez Pizjuan, du nom d’un ancien président du club, accueille au nord de la ville, à moins d’un kilomètre du centre historique, le FC Séville. En ce jeudi du mois de septembre, la foule se presse mais les écharpes se font encore rares. On préfère d’abord terminer ses courses au centre commercial voisin avant d’arborer fièrement ses couleurs. L’affiche n’est pas des plus alléchantes. Séville, encore tout auréolé de son succès en Coupe UEFA et en Supercoupe, a repris le chemin de l’Europe avec au programme la venue du modeste club grec d’Atromitos. A l’aller, les Sevillistas ont fait le plus dur en s’imposant 1-2 à Athènes. Le retour apparaît davantage comme un match de gala. A une heure du coup d’envoi, le stade est encore vide et ce n’est que sur le coup de 21 h 15, à un quart d’heure du début, que la foule (40.000 personnes) commence à garnir les gradins. On est bien en Espagne. A une heure où les autres rencontres de Coupe UEFA, partout en Europe, touchent à leur fin, Séville se réveille et porte la voix pour soutenir fièrement ses représentants.

Au coup d’envoi, point d’Ivica Dragutinovic dans le onze de base. Depuis quelques semaines, l’ancien défenseur du Standard navigue entre le banc et la pelouse.  » Aujourd’hui, l’entraîneur Juande Ramos a laissé quelques titulaires sur le banc en prévision du match contre Getafe « , nous explique-t-il à la fin de la rencontre. La vérité, c’est qu’il ne fait pas figure d’intouchable… Que ce soit à Séville ou en équipe nationale, Drago doit s’arracher pour conquérir sa place. Le public, pourtant, l’apprécie comme il aime à le lui rappeler lorsque le grand défenseur est invité à monter sur la pelouse au début de la deuxième mi-temps. La démonstration sévillane est telle (4-0) que Dragutinovic joue dans un fauteuil, dans l’axe de la défense. Le strict minimum et une relance sobre. Juste de quoi revenir pleinement en confiance et de recharger ses accus avant de rejoindre sa sélection nationale à Belgrade.

Deux jours plus tard, rendez-vous est pris. D’abord aux abords du stade, ensuite en plein centre historique.

 » Après le gain de la Coupe UEFA, il y avait 220.000 personnes entre l’aéroport et le stade  »

Un an après avoir quitté le Standard, quel bilan tirez-vous de votre expérience andalouse ?

Tout marche très bien ici. Quand j’ai reçu l’offre de Séville dans les dernières heures du mercato en août 2005, j’avais quand même hésité. J’en avais discuté avec Ivica Mornar qui avait joué une saison au Betis. Il m’avait dit que la ville était très belle, pleine de culture, qu’on y mangeait bien ( il rigole), mais que sportivement le club manquait de résultats. Il y a trois ans, le FC militait encore en D2. C’est principalement pour cette raison que j’hésitais. J’avais réussi à m’installer en équipe nationale et je ne voulais pas rater le Mondial en Allemagne. Malgré tout, je me suis lancé à l’eau. J’ai assisté à la télévision à un match amical de Séville contre le Brésil et quand j’ai vu l’ambiance, j’ai été conquis. 47.000 spectateurs pour une rencontre de gala, c’était fantastique. Et en plus, Séville avait gagné 1-0. Quelques jours plus tard, je débarquais. Plus de 5.000 personnes m’attendaient et une dizaine de caméras étaient présentes à mon arrivée. J’ai été surpris par cet accueil.

L’acclimatation s’est donc faite très vite…

Oui. J’ai disputé ma première rencontre en Coupe de l’UEFA contre Mainz. On a gagné 6-0 et j’ai fourni une bonne prestation. J’étais adopté. Après une semaine, j’étais comme chez moi. Dans le groupe, j’ai bien été intégré par les joueurs français Frédéric Kanouté ( NDLR : il a la double nationalité franco-malienne) et Julien Escudé.

Le club venait de fêter son centenaire en 2005 mais était loin de se douter qu’il allait vivre une année historique…

Tous les discours étaient semblables. Bonne équipe mais manque de résultats. Et puis j’arrive et on accroche la Coupe de l’UEFA et la Supercoupe d’Europe. Il n’y a pas de lien de cause à effet ( il rigole) mais quelle année ! Jamais un club andalou n’avait remporté un trophée européen et nous, en quelques mois, on en a accroché deux ! Après le 4-0 contre Middlesbrough à Eindhoven en mai, en Supercoupe, on a réalisé le match parfait en août à Monaco. On a maîtrisé le grand Barcelone. 3-0. Quel match !

Et tout cela a, évidemment, eu des répercussions ?

La victoire en Coupe de l’UEFA restera toujours gravée dans ma mémoire. Il y a 12 kilomètres entre l’aéroport et le stade. On est arrivé à 1 h du matin à Séville et il a fallu quatre heures pour accomplir ces 12 kilomètres et rallier le stade. Il y avait 220.000 personnes sur le chemin alors que Séville compte 750.000 habitants. A 5 heures du matin, quand on est parvenu au stade, les dirigeants nous ont prié d’aller sur la pelouse. On se demandait pourquoi car il n’y avait pas un bruit. Puis, une fois sur la pelouse, toutes les lumières se sont allumées et une clameur a envahi le lieu. 47.000 personnes nous attendaient. Rendez-vous compte. A 5 heures du matin !

 » On peut perdre des matches mais pas contre le Betis  »

Depuis lors, le FC Séville est devenu plus important que le Betis ?

Le Betis avait remporté la Coupe d’Espagne quelques années auparavant. Le président du Betis n’avait pas manqué de se moquer du maigre palmarès de son rival. Alors quand deux ans plus tard, Séville remporta une coupe d’Europe, tous les supporters ont vécu cela comme une fameuse réponse.

Parlez-nous de cette rivalité exacerbée…

Dans la ville, tout s’arrête deux semaines avant un derby. Les journaux ne parlent plus que de cela. Les clubs se haïssent. Si tu demandes à un supporter du Betis de choisir entre la chute de son club en D2 ou une victoire de Séville en Ligue des Champions, il préfèrera que son club descende. Durant la rencontre, c’est 90 minutes de chants non-stop. Pas une seconde de silence. Il y a quelques semaines, on a vécu un match d’anthologie. On a réalisé une première bonne première mi-temps et on a mené 1-0 avant de sombrer. Le Betis est revenu et a mené 1-2. On s’est alors réveillé. On a égalisé pour finalement l’emporter. Lors du dernier but, je croyais que le stade allait exploser. Il y avait un véritable bordel dans les tribunes. Les supporters admettent que leur club perde quelques matches mais ils n’accepteront jamais une défaite contre le Betis. Du moins à la maison et si tu gagnes au stade Manuel Ruiz de Lopera, c’est comme si tu remportais la Ligue des Champions. Les jours de derby, on quitte l’hôtel en bus, malgré les 300 mètres qui nous sépare du stade. On met 45 minutes pour arriver.

Sportivement parlant, la vente des joyaux des dernières années n’a donc pas altéré le rendement de l’équipe ?

Les départs de Sergio Ramos et de Julio Baptista au Real ont rapporté près de 60 millions d’euros. Deux ans avant, c’était la vente de José Antonio Reyes à Arsenal qui avait rempli les caisses. Le président José Maria Del Nido a mené une politique intelligente. Il n’a pas réinvesti immédiatement cet argent en rachetant des joueurs. L’année passée, il a juste pallié au départ de Sergio Ramos et de Baptista en me faisant venir pour 2 millions d’euros et en attirant Kanouté pour 8 millions. On a reçu trois nouveaux terrains d’entraînement. Cette année, le président a continué à construire patiemment son club. Il veut moderniser le stade et porter sa capacité à 65.000 places. Il a transféré Andreas Hinkel de Stuttgart et Ernesto Chevanton de Monaco. Il a également refusé une offre de 20 millions de Liverpool pour Daniel Alves et de 15 millions de Valence pour Jesus Navas. C’est un signe d’ambition. Désormais, l’entraîneur dispose d’un noyau de 24 joueurs d’un niveau équitable. Il n’y a pas de grandes différences entre les éléments et chacun peut être titulaire. C’est maintenant à nous de prouver que l’on mérite d’être sur le terrain.

On ne voit pas d’images de Séville à la télévision. Pourquoi ?

Le président a refusé le contrat des droits télés. Il ne comprenait pas pourquoi la télévision lui offrait le même montant alors que son club venait de remporter la Coupe UEFA et la Supercoupe. Il a banni toutes les caméras de son stade. Depuis quatre semaines, aucune image ! Cependant, j’espère que cela va s’arranger.

Alors que vous restiez sur une saison pleine, votre temps de jeu est davantage réduit. 150 minutes en championnat et 135 en Coupe d’Europe…

Cela s’explique par le fait que je relevais de blessure et que j’ai repris la préparation plus tard que prévu, suite à la Coupe du Monde. Je manquais de rythme et il a fallu le temps que je revienne à niveau. Dans l’intervalle, la concurrence en a profité mais cela va mieux. Je retrouve du temps de jeu.

 » J’ai pensé arrêter la sélection mais il s’agissait des premiers matches de la Serbie  »

Vous avez aussi manqué les deux premières rencontres de la Serbie, dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2008. Avez-vous craint pour votre place ?

Non. Jamais. Après la Coupe du Monde, j’ai réfléchi et j’ai pensé arrêter l’équipe nationale. J’ai 30 ans et l’accumulation des matches avec Séville peut avoir des effets néfastes comme cette blessure qui m’a empêché de prendre part à la finale de la Coupe de l’UEFA contre Middlesbrough alors que j’avais disputé neuf rencontres entières dans le cadre de cette compétition. Puis, comme il s’agissait des premiers matches de la Serbie sans le Monténégro, je me suis dit que je devais continuer. Je n’ai pas été appelé pour rencontrer l’Azerbaïdjan et la Pologne mais ce n’était pas plus mal car il fallait que je récupère de la Coupe du Monde. Je n’avais pas encore le niveau nécessaire pour des rencontres internationaux.

La sélection serbe, parlons-en. D’abord, il va falloir panser les plaies d’une Coupe du Monde cauchemardesque avec trois défaites : 0-1 contre les Pays-Bas, 0-6 contre l’Argentine et 2-3 contre la Côte d’Ivoire…

Moi, je n’ai disputé qu’une seule rencontre face aux Pays-Bas avant de me blesser. C’est rageant : tu te prépares pendant un an et demi et puis tout tombe à l’eau. Heureusement, les vacances suivaient juste après. C’était le meilleur moyen d’oublier. Personne ne s’attendait à une si mauvaise Coupe du Monde. On n’avait perdu aucun match en qualifications et on n’avait encaissé qu’un but. Cependant, on avait réalisé ce parcours avec un noyau restreint de 12, 13 joueurs. Or, quand Nemanja Vidic s’est blessé, puis moi, puis Mladen Krstajic qui s’est cassé le bras, c’est toute la colonne vertébrale défensive qui a été touchée. On a également été secoué par le départ du Monténégro. Le referendum a eu lieu deux jours avant notre départ pour l’Allemagne. Les problèmes politiques et la publicité médiatique faite autour ont pesé dans notre tête.

Il y a eu aussi des problèmes avec l’entraîneur Ilja Petkovic qui avait retenu son fils…

Pour remplacer Vidic, le sélectionneur avait choisi son fils. Les journalistes nous ont mis la pression pour savoir ce qu’on pensait de cette décision. Impossible d’évoquer le sujet, au risque de se voir écarté. Ce n’était pas un mauvais joueur mais certains qui n’avaient pas été retenus, se posaient quand même des questions.

La Serbie repart désormais avec un entraîneur étranger, Javier Clemente, et une équipe rajeunie ?

Il n’y a quand même pas eu de grands bouleversements. Trois joueurs ne sont plus là. Predrag Djordjevic, Savo Milosevic (32 ans), le recordman de sélections qui a décidé d’arrêter, et Mateja Kezman, qui n’a pas été retenu.

Il y a quand même une nouvelle génération…

Oui, il y a notamment Vladimir Stojkovic qui deviendra un grand gardien, Milan Stepanov qui a été élu meilleur défenseur du récent championnat d’Europe des – 21 ans et qui a déjà suscité l’intérêt de Chelsea mais notre groupe constitue le mélange idéal entre la jeune garde et l’expérience. J’espère que la sauce prendra même si, je pense qu’il faudra peut-être un peu de temps car dans les compétitions internationales, l’expérience est importante. Avec Kezman, Darko Kovacevic, Krstajic, Djordjevic, on pouvait compter sur tous des éléments qui ont connu la Ligue des Champions.

Et comment est perçue l’arrivée d’un étranger à la tête de la sélection ?

Je ne connais pas Javier Clemente mais je m’attends à trouver quelqu’un avec beaucoup de caractère et de discipline. Au pays, tout le monde s’est demandé pourquoi opter pour un étranger mais peut-être fallait-il chercher ailleurs ce qu’on n’a pas réussi à trouver chez nous. Pour moi, Radomir Antic constituait le meilleur choix. Il a un vécu comme nul autre pareil mais il a refusé d’entraîner l’équipe nationale. A partir de ce paramètre-là, je pense que la Fédération a bien fait d’aller prospecter à l’étranger.

Dans un groupe relevé, le nul en Pologne a-t-il été bien perçu ?

Je pense. La première mi-temps ne fut pas bonne mais l’équipe a réalisé une meilleure deuxième partie de match. C’est encourageant.

 » La Belgique est ma deuxième patrie  »

Pour vous, le match contre la Belgique est assez spécial puisque vous avez également la nationalité belge…

Quand c’est à Belgrade, ça va encore mais à Bruxelles, c’est très difficile de se dire que l’on évolue contre sa nation. Car je me considère comme à moitié belge. Ma femme est belge et ma petite fille de 15 mois aussi. J’avais déjà dit lors des éliminatoires du Mondial que l’idéal, c’était que la Serbie termine première du groupe et la Belgique deuxième. Si je n’avais pas débuté pour la Serbie, peut-être aurais-je joué pour les Diables Rouges ?

Quel souvenir conservez-vous de vos neuf ans en Belgique ?

De la Gantoise, je garde l’image de gens respectueux qui m’ont toujours témoigné beaucoup de confiance. J’avais 21 ans et je venais d’arriver. Je ne parlais qu’un peu anglais. Les dirigeants m’ont trouvé une maison…

… et du Standard ?

Aaaah, le Standard ( sur un ton de nostalgie). Je me rappelle des problèmes sous Robert Waseige. Je ne suis pas fâché contre lui mais je trouve qu’il a manqué d’honnêteté. Il aurait dû me dire en face qu’il ne comptait pas sur moi. J’étais quand même capitaine ! Il n’avait pas eu le temps de préparer le championnat et il était fatigué par la Coupe du Monde. Il n’était pas prêt physiquement ni mentalement. Néanmoins, j’ai connu plus de bons que de mauvais moments au sein du club liégeois. J’ai encore de nombreux contacts avec Luciano et Dominique D’Onofrio, Michel Preud’homme, Philippe Léonard. J’ai eu Oguchi Onyewu au bout du fil avant la rencontre contre Vigo. Lui, c’est un futur grand mais il apprendrait beaucoup plus avec quelqu’un de plus expérimenté à ses côtés. Je me souviens qu’il écoutait tout ce qu’on lui disait et qu’il essayait de suite de le mettre en pratique. Tiens, que devient Mémé Tchité ?

Jusqu’au dernier week-end, il était meilleur buteur avec Anderlecht.

( Incrédule). C’est pas vrai ! ! ! Lui, je lui parlais tout le temps. Tous les jours. Au début, il s’achetait une nouvelle voiture, il traînait en ville. Je lui ai dit de travailler plus sérieusement et il m’a écouté. Apparemment, ça a porté ses fruits.

Et quels sont vos meilleurs souvenirs d’entraîneur ?

Trond Sollied et Dominique D’Onofrio. J’estime avoir évolué à mon top, en Belgique, pendant trois saisons. Une à Gand et deux au Standard. Sollied me donnait confiance. Il a prouvé avec Bruges et Olympiacos qu’il fait partie de la classe des grands entraîneurs. Je suis sûr que dans quelques années, il sera à la tête d’un très grand club. Dominique D’Onofrio a réalisé les meilleurs résultats du Standard de ces dix dernières années. Il faut respecter cela. Un bon entraîneur est un entraîneur qui réalise des résultats. Quand il est arrivé, il n’avait pas beaucoup d’expérience mais il a fortement progressé. J’ai vu qu’il avait failli être champion l’année passée. S’il était resté un an de plus, il aurait conduit le Standard au titre. Je pense cependant que la direction a fait le bon choix en rappelant Preud’homme. Il connaît la maison et il avait aussi réalisé du bon boulot comme entraîneur.

Et Juande Ramos à Séville ?

C’est un peu le style Sollied. Il a 47 ans et il ne change jamais de système. Il sent très bien le groupe. Il sait quand il doit le laisser s’amuser. Il n’hésite pas à laisser au repos un joueur fatigué. Il a un noyau de 24 joueurs mais il donne de la confiance à chacun. D’ailleurs, on n’est qu’au début de championnat mais chacun a déjà eu la chance d’évoluer. Soit en championnat, soit en Coupe d’Europe. Il explique tout sur l’adversaire. En arrivant, je ne connaissais rien d’équipes comme Getafe ou la Real Sociedad. Grâce à toutes ces données, tu as le temps de te préparer.

STÉPHANE VANDE VELDE, ENVOYÉ SPÉCIAL À SÉVILLE

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