ENTRE D2 et D1

Enzo Scifo, manager de Tubize :  » Je m’épanouis dans ce petit club qui n’a pas beaucoup de moyens mais possède une excellente structure. Chacun connaît parfaitement son job, il n’y a pas d’interférences. J’ai des responsabilités sportives bien précises et personne ne vient me contrecarrer dans mon boulot. Je m’occupe de toutes les équipes, des plus petits jusqu’aux Seniors, j’étudie des collaborations avec d’autres clubs et je dois trouver des voies pour rendre Tubize plus professionnel. Il n’y a aucune pression et c’est bien agréable. On ne m’a pas demandé de faire une révolution mais simplement de poursuivre le travail déjà entamé. J’ai pris mon pied comme entraîneur de Charleroi. Ce métier me botte toujours autant. J’ai arrêté les cours de la Licence Pro parce que j’avais d’autres occupations, mais je m’y réinscrirai, c’est certain  »

Manu Ferrera, entraîneur et directeur sportif de Courtrai :  » Courtrai sort d’une faillite et, quand j’ai signé comme directeur sportif, il fallait tout chambarder. J’ai atteint le premier objectif qu’on m’avait assigné : quitter au plus vite la D3 pour la D2, en fin de saison dernière, via le tour final. J’ai remplacé Angelo Nijskens en janvier dernier au poste de coach, puis j’ai engagé Rudi Verkempinck comme nouvel entraîneur pour cette saison, mais lui aussi a sauté et je suis donc à nouveau aux commandes. Les deux fois, j’ai refusé dans un premier temps de reprendre l’équipe, mais on ne m’a guère laissé le choix. Je viens donc de signer un nouveau contrat de directeur sportif/entraîneur jusqu’en fin de saison prochaine. Après cela, je ne reprendrai plus une simple casquette de directeur sportif : c’est trop ambigu comme situation. A ce moment-là, soit je reste coach, soit je quitte le club. Pour la D1, je ne fais plus de pronostics. Après les problèmes financiers que j’ai connus à Alost et au RWDM, je ne voulais plus entraîner. Mais j’ai vite compris que c’était ce que je faisais de mieux. Pourquoi ne pas viser à nouveau la D1, donc ? Mais à une condition : si j’y retourne, ce sera sans la Licence Pro, il me faudra un adjoint avec le diplôme. Il est hors de question que je donne le moindre euro à qui que ce soit pour acheter la Licence Pro. J’ai bien dit acheter, pas passer… Je ne suis d’accord ni sur le prix, ni sur le principe. Et tant pis si mon entêtement me ferme des portes en première division « .

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