Enfin de l’enthousiasme et une envie de bien faire !

La Belgique a assuré l’essentiel dans son match d’ouverture contre l’Estonie et débute les éliminatoires du Mondial 2010 par une victoire, chose qui n’était plus arrivée depuis 12 ans en qualification ! Certes, les Diables Rouges n’ont pas livré une prestation mémorable mais cette fois, au moins, il y avait de l’enthousiasme et une envie de bien faire, ce qui a permis à nos joueurs d’émerger en fin de match alors que leurs adversaires avaient égalisé peu avant l’heure de jeu. Toutefois, la Belgique devra ce soir montrer un tout autre visage en Turquie, un adversaire contre lequel il faudra faire preuve de plus d’efficacité offensive et de plus de rigueur défensive.

Les options de Maître René

René Vandereycken a opté pour un dispositif en 4-4-2 et chose extrêmement rare chez lui, il a effectué ses trois changements poste pour poste, alors que les trois derniers changements ont été réalisés quand la Belgique menait au score ! La composition de l’équipe de départ était la suivante : Stijn Stijnen au but, qui à 1-1, a heureusement remporté son duel face à l’attaquant adverse qui arrivait seul suite à une perte de balle de Vincent Kompany, Jelle Van Damme a substitué ThomasVermaelen à la 70e minute tandis que Tom De Sutter a remplacé Kevin Mirallas à la 76e. Dans le money time, le double buteur WesleySonck est sorti pour Stein Huysegems.

Le dédoublement des flancs

Même si le positionnement de Kompany à l’arrière latéral droit fut surprenant et sa prestation individuelle fut décevante, ce choix a au moins eu le mérite de voir un défenseur latéral qui a le plus souvent cherché le jeu vers l’avant. Vincent a mis souvent le nez à la fenêtre, pas toujours avec bonheur, mais cela a donné plus de liberté au soulier d’or Steven Defour et à Axel Witsel lorsqu’il a de temps en temps changé de flanc avec Steven. Cette double occupation des flancs a pas mal gêné les Estoniens. Ceux-ci ont trouvé face à eux des joueurs de flanc très attirés vers l’intérieur à cause de leurs caractéristiques individuelles. La Belgique jouait aussi sans véritable soutien d’attaque et dans le chef de Witsel, il a souvent tendance à rentrer sur son pied droit même si le premier but qu’il amène est un assist du pied droit.

L’axe de l’entrejeu

Le duo JanVertonghen-Marouane Fellaini se composait de deux milieux récupérateurs qui ont fait preuve d’une belle complémentarité dans le positionnement. Le grand Jan s’est permis quelques incursions jusqu’au 25 mètres adverses, plutôt décalé vers la gauche, pour s’essayer aux frappes lointaines, domaine où on l’a déjà connu plus heureux tandis que Marouane est venu se pointer dans les 16 mètres pour y imposer son impressionnant gabarit, plutôt à droite ou dans une position centrale. Tout cela était effectué en alternance, ce qui a permis au milieu de terrain belge de conserver son équilibre.

Le duo d’attaque

On peut certes affirmer que cette paire n’a pas beaucoup de complémentarité physique. Par contre, les deux joueurs ont été très mobiles et ont évolué très près l’un de l’autre, ce qui a énormément ennuyé la charnière défensive axiale adverse. Si Mirallas ne fut pas transcendant, ses initiatives n’étant pas souvent couronnées de succès, l’attaquant brugeois fut d’une activité qu’on ne lui connaissait plus fréquemment. De plus, il a eu le mérite et la chance d’être bien placé sur les deux buts qu’il a inscrits, chose qu’un Préminime de bonne taille aurait également réussie.

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