Enfin Alejandro ?

Valverde est favori au départ de la Vuelta.

La 64e édition de la Vuelta débute samedi par un prologue de 4,5 kilomètres sur le circuit TT d’Assen, bien connu du milieu automobiliste. C’est la première fois depuis 1997 et Lisbonne, que le troisième grand tour démarre en-dehors des frontières de l’Espagne et la première fois qu’il foule le sol néerlandais. Après trois journées chez nos voisins d’Outre-Meuse, Liège accueillera l’arrivée du 1er septembre avant de reprendre la direction de l’Espagne, pendant une journée de repos-transfert, à destination de Tarragone.

Avec, sans compter le prologue, deux brefs contre-la-montre de 30 et 26 kilomètres, et dix étapes de haute et de moyenne montagne, le parcours semble taillé sur mesure pour les grimpeurs. Cinq des sept étapes de montagnes les plus pénibles s’achèvent au sommet d’un col. La Vuelta aura donc un tout autre style que le dernier Tour de France.

Alejandro Valverde en est le grandissime favori. Le leader de la Caisse d’Epargne ne peut rouler en Italie, suite à son implication probable dans l’ Operación Puerto, et a donc été privé du Tour de France, qui constituait un des objectifs majeurs de sa saison. L’Espagnol sera sans aucun doute animé d’un fameux esprit de revanche sur ses terres et voudra prouver à ses détracteurs qu’ils ont tort. Certains pensent que Valverde ferait mieux de se concentrer sur les classiques car il connaît toujours un passage à vide lors des courses à étapes de trois semaines. L’homme croit néanmoins en ses chances et comment ne pas lui donner raison quand on se souvient qu’il a déjà terminé deuxième (2006), troisième (2003), quatrième (2004) et cinquième (2005) ?

Cadel Evans devrait être un de ses principaux rivaux. L’Australien a cruellement déçu au Tour.  » L’absence d’ Alberto Contador à la Vuelta fait un monde de différence dans sa tête « , relève Marc Sergeant, son manager chez Silence-Lotto. Samuel Sanchez est un autre candidat à la victoire. Comme son compatriote Valverde, il a coché de rouge le Tour d’Espagne dès l’entame de la saison. Le champion olympique de Pékin est, aux yeux de maints observateurs, un spécialiste des courses d’une journée, mais le fer de lance d’Euskaltel-Euskadi est monté sur le podium en 2007, démontrant qu’il était également capable de signer une belle performance dans un tour.

D’autres constituent des outsiders pour le moins dangereux, comme les Italiens Ivan Basso et Damiano Cunego ou le Néerlandais Robert Gesink. Le coureur de Rabobank a quitté le Tour déçu, après une fracture du poignet, et veut remettre les choses au point à la Vuelta.

Et les Belges ? Philippe Gilbert, Stijn Devolder et Tom Boonen considèrent cette Vuelta comme une préparation à Mendrisio, comme tous les coureurs qui briguent l’or au Mondial. On peut espérer qu’ils remportent une étape, ce qui serait viser encore un peu haut pour Jurgen Roelandts, qui effectue ses débuts dans un grand tour.

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