En chantier

Habitant Auderghem, je passe régulièrement sur le boulevard Reyers. Depuis cinq ans, la ville a entamé le chantier du viaduc qui enjambait le trafic entre l’avenue Georges-Henri et la place Meiser. Depuis cinq ans, des milliers de véhicules sont à l’arrêt pour passer par l’unique bande de circulation laissée libre. En cinq ans, la perte financière doit déjà se compter en millions d’euros et, pourtant, les travaux avancent à une allure d’escargot… Il y a quelques années, je travaillais avenue Louise quand un effondrement s’est produit au carrefour entre la chaussée de Vleurgat et l’avenue Louise. Ce carrefour important de la capitale a été impraticable pendant cinq mois, causant des embarras de circulation dans tout le quartier. Et pourtant, rien n’était fait pour accélérer la réparation de la voirie. […]

J’ai eu la chance de beaucoup voyager professionnellement et ai pu constater que ce genre de travaux recevait plus d’attention à l’étranger que chez nous. Ici, rien n’est fait pour minimiser la gêne, la perte de temps et d’argent. […]