Emmanuel Foulon (Vivacité) a survécu au Half Marathon des sables

Le consultant arbitrage de la RTBF radio a accompli 120 km à Fuerteventura, dans des conditions difficiles.

Spécialiste des questions arbitrage pour Vivacité, Emmanuel Foulon est aussi sportif amateur. Il est notamment à l’initiative des 20 km de Bruxelles à l’envers, qui sont courus lors de la journée sans voiture. Une fois par an, il se lance un défi sportif à proximité de son anniversaire.

Ces dernières années, il a grimpé l’Everest et participé aux marathons de la Barbade et à celui de Bethléem. Cette fois-ci, il a opté pour le Half Marathon des sables qui a lieu à Fuerteventura. L’épreuve comptait 120 km, parcourus en trois jours. La seconde étape était compliquée puisqu’elle comprenait 66 kilomètres.

Ce Half Marathon est le petit frère du Marathon des sables (240 km en 6 jours au Maroc).  » J’ai découvert le Half Marathon trois semaines avant son organisation « , explique Foulon.  » Cela représentait un sacré défi car, 120 km, c’est ce que j’avais couru en tout au cours des trois ou quatre derniers mois.  »

La course se fait en autosuffisance. Outre la distance à parcourir, chaque participant doit porter son sac et ses affaires : nourritures, médicaments, réchaud, sac de couchage, … L’eau est fournie lors des check-points.

 » C’est un peu le Paris-Dakar de la course à pied, avec une carte à suivre et des balises à atteindre dans un laps de temps.  » En tout, il a mis 24 heures cumulées lors des trois jours de course pour boucler la distance.

 » La température est grimpée jusqu’à 40 degrés. J’ai au moins bu 30 litres d’eau. Il a fallu escalader des dunes de sable, comme si c’étaient des montagnes. J’ai dû en descendre une de nuit. Je n’étais pas rassuré et j’ai attendu le groupe derrière moi. Il y avait aussi des pierres volcaniques tranchantes. Des participants ont eu leurs chaussures abîmées. La nuit, difficile de récupérer : tu dors dans un bivouac et on a connu une tempête de sable. Tu n’a pas la possibilité de prendre une bonne douche, tu te fais à manger seul, …  »

Malgré ces contraintes, il a bien récupéré et il est motivé pour repartir à l’aventure.  » C’est un peu comme un lendemain de réveillon : tu promets de ne plus boire d’alcool et tu changes d’avis quelques heures plus tard.  »

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