Eminem et Jack Russell

Quelles sont vos distractions favorites en dehors du football?

Olivier Deschacht (22 ans) : la Playstation, l’ordinateur, le tennis, le VTT. J’aime aussi passer du temps avec des amis. Longtemps, j’ai cru que je jouais bien au tennis, jusqu’à ce qu’Yves Vanderhaeghe m’étrille 6-0 et 6-3. Disons que j’étais dans un jour sans (il rit)….

Quelle est votre chaîne radio préférée?

Q-Music. Le matin, en voiture, j’allume toujours la radio. J’écoute tous les genres musicaux mais j’ai quand même une préférence pour le rap. J’adore Eminem.

Qui aimeriez-vous rencontrer un jour?

Là, je n’ai pas la moindre hésitation: Roberto Carlos, mon idole absolue en football.

Quand vous regardez la télévision, qui tient la télécommande?

( Nathalie rit: « Là, je n’ai strictement rien à dire »!) Moi, donc!. Non seulement je suis sportif mais j’aime regarder les autres disciplines à la télévision, ce qui énerve parfois mon amie.

Quelles études avez-vous faites?

En fait, je n’ai pas vraiment étudié. Jusqu’en cinquième secondaire, j’ai suivi l’option commerce puis Anderlecht m’a proposé un contrat et j’ai mis fin à mes études. Si je n’avais pas fait mon chemin dans le football professionnel, j’aiderais sans doute mon père dans son entreprise.

Le football domine-t-il aussi votre vie privée?

Oui, car je suis vraiment passionné de football. Même quand j’ai une demi-journée de congé, le mercredi après-midi, par exemple, j’appelle mes amis ou l’inverse et nous allons jouer ensemble. Même pendant les vacances, je ne peux imaginer une journée sans football.

Surveillez-vous votre alimentation?

Quand même. Il doit bien y avoir deux ans que je n’ai plus mis les pieds au Quick ou dans une friterie. Je ne consomme pas de coca ni d’autres boissons de ce genre, pas d’alcool, sauf au Nouvel An. Je ne fume pas non plus. Donc, je peux dire que je vis pour mon sport. Je n’ai pas une si bonne constitution. Je dois donc compenser ce handicap. Surveiller mon alimentation est un des moyens de le pallier.

Quel est votre plat préféré?

Des filets de sole avec des pâtes et des carottes. C’est une spécialité de ma mère, que je mange d’ailleurs avant chaque match.

Comment décririez-vous Nathalie?

Comme une personne exceptionnellement gentille, même si elle peut être très têtue. Nathalie me connaît parfaitement. Elle sait quand il vaut mieux me laisser tranquille ou quand j’ai besoin de son soutien. Elle fait beaucoup pour moi. Ainsi, le matin, elle prépare toujours mes tartines, sans que je le lui demande, et en plus, elle y joint souvent un petit mot d’amour. Pour moi, elle est donc parfaite!

Qu’est-ce qui est susceptible de vous énerver?

Une critique injuste. Je réagis très mal. C’est peut-être dû à mon jeune âge. Quand je lis dans les journaux des commentaires qui ne sont pas exacts, je m’énerve vraiment. Même quand il s’agit des autres, ça me dérange.

Qu’est-ce qui est le plus ennuyeux, dans votre travail?

Le fait que mes amis puissent sortir autant qu’ils le veulent en semaine alors que je ne le peux qu’après un match. Mais je l’accepte de bon coeur. Sinon, pour moi, on peut supprimer les mises au vert. Je pense qu’on ne prépare jamais mieux un match que dans son environnement habituel, à sa manière. Les mises au vert ne sont pas seulement ennuyeuses, elles sont, à mes yeux, inutiles. En Angleterre, les joueurs se retrouvent trois heures avant le match. Pourquoi ne serait-ce pas possible ici aussi?

Vous poursuivez des études. Dans quelle branche?

Nathalie Bos (20 ans) : Je suis en première année marketing. Plus tard, j’aimerais travailler dans la vente. Je m’intéresse aussi à la mode. Peut-être trouverai-je du travail comme représentante. Au terme de mes études, j’aimerais me diriger dans cette branche.

Qui a arrangé votre premier rendez-vous?

Il n’y a jamais eu de véritable premier rendez-vous. Nous étions bons amis depuis deux ans avant que notre relation ne commence. J’étais déjà allée chez lui avant que nous ne sortions ensemble. Notre relation a déjà deux ans et demi.

Aimez-vous le football?

Au début, j’étais cavalière et le football ne me disait rien du tout mais ça a changé. J’assiste aux matches d’Olivier. Mon intérêt pour le football a grandi progressivement car j’allais parfois le voir quand il jouait avec les Réserves.

Etes-vous toujours sportive?

Non, pas vraiment. Je monte encore de temps en temps, mais plus aussi intensément qu’avant. Et je suis une vraie catastrophe dans les sports de balle: tennis, ping-pong…

Imaginez que vous puissiez emmener un seul objet sur une île déserte…

Mon téléphone. Je ne peux m’en passer. Je téléphone très souvent, à Olivier, mais aussi à mes amies. ( Olivier : « D’après moi, elle ne pourrait jamais vivre sur une île déserte car elle est bien trop attachée à sa mère »). C’est exact, je suis très attachée à ma maison et à mes proches. J’ai besoin d’être entourée. Je supporte difficilement la solitude. En plus du téléphone, j’emmènerais certainement mes chiens. J’ai deux Jack Russell, qui dorment même avec moi.

Aimez-vous lire?

A cause de mes études, je n’en ai guère le loisir. Quand je lis, c’est essentiellement mes cours, avec l’intention d’apprendre quelque chose. Olivier et moi allons souvent voir des films, à moins que nous n’en louions à la vidéothèque.

Parlez-nous d’Olivier…

Sa famille et ses amis comptent énormément pour lui. Il peut être extrêmement têtu. Tout doit vraiment aller comme il le veut car même si ce n’est pas tout à fait le cas, il le dira. Il est très direct. Il a beaucoup d’humour et est charmant. Ce n’est pas pour rien que je l’ai choisi, hein (Elle rit).

Que se passe-t-il quand vous vous disputez?

Nous sommes tous les deux entêtés, donc, lorsque nous nous disputons, ça dure toujours plus d’un jour, jusqu’à ce que l’un des deux cède. En général, c’est moi. Olivier ne fera le premier pas que s’il comprend qu’il est vraiment en tort.

Quelle est votre plus grand motif d’anxiété?

Qu’il arrive quelque chose à des proches. Je digérerais vraiment très mal la perte d’un être aimé.

Que souhaiteriez-vous voir changer dans le monde?

La plupart des gens souhaiteraient la paix, mais moi, je voudrais que tous les animaux soient bien traités. J’adore les animaux et je ne peux vraiment pas supporter de les voir souffrir. Par exemple, je regrette qu’il y ait de moins en moins d’animaux sauvages. J’ai pitié des animaux enfermés dans des zoos. Quand je regarde des animaux, je veux qu’ils soient dans la nature, en liberté. C’est pour ça que je rêve d’effectuer un jour un raid à cheval en Australie.

Contre qui échangeriez-vous Olivier, l’espace d’un jour?

Hum… ( Olivier : « Ne réfléchis pas comme ça »…) Mon top-trois? ( Olivier : « Vous voyez, elle a même un top-trois »…) Un, Robbie Williams, deux, Alessandro Nesta et trois, Eminem.

Ilse Peleman

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