Combien coûte Playboy ?

Björn Smits : Je l’ignore. Au FC Eindhoven, nous avions des tas de magazines à notre disposition et je le lisais. Ce n’est pas le cas à Roulers.

Si on vous proposait de jouer au Qatar, accepteriez-vous ?

Directement. C’est une expérience et ensuite, vous n’avez plus jamais de soucis financiers. Quant à l’aspect sportif, il est accessoire.

Quand avez-vous été ivre pour la dernière fois ?

Il y a deux mois. Un copain venait d’être père, nous sommes sortis fêter ça tous ensemble. Nous avons arrosé l’événement et j’étais… assez bien parti. Je choisis généralement des alcools forts : bacardi-coca, vodka-redbull et ce genre de cocktails. Je pense au lendemain car je ne supporte pas bien la bière. Néanmoins, je récupère de plus en plus difficilement de mes sorties. Si je sors le samedi soir, je suis une épave le dimanche. C’est tout juste si je suis en état de quitter mon fauteuil. Je ne retrouve ma forme que le lundi.

Certaines chansons peuvent-elles influencer votre comportement ?

Pas quand je suis à jeun. Par contre, quand j’ai bu, je fais des bêtises et peu importe le morceau qui passe. Mick, ma femme, prétend que je danse alors comme Elvis Presley. Je me souviens d’une fête : au début, les autres invités me prenaient pour un garçon bien tranquille. Au moment de rentrer chez eux, ils étaient fixés sur mon compte (il rit). Dans la vie de tous les jours, je suis d’un naturel paisible. Il en faut vraiment beaucoup pour m’énerver. Je laisse les choses suivre leur cours sans m’en occuper. La plupart du temps, l’avis des gens me laisse froid. Mieux vaut vivre et laisser vivre. Je suis ma propre voie et tant pis si cela ne plaît pas aux autres.

Imaginez que vous allez être bloqué dans l’ascenseur avec un homme. Qui choisiriez-vous ?

Un homme ? Cela ne me plairait pas du tout ! C’est contre nature. Bon, disons Lenny Kravitz. Je l’interrogerais sur les fêtes qui ont lieu dans son milieu.

Quel genre d’enfant étiez-vous ?

A la maison, ça allait mais l’école, c’était la catastrophe. J’étais de tous les coups. Je n’ai même pas pu faire ma communion solennelle. Avec quelques copains, j’avais brûlé la nappe de l’autel, jeté des boules puantes dans l’église et rendu sa liberté à l’oiseau de notre père catéchiste. Je n’ai donc pas eu de cadeaux (il rit) ! Car en fait, pour moi, la communion se ramenait à ça…

KRISTOF DE RYCK

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