Ecran large

Bruno Govers

Devenus consultants télés, ils se souviennent qu’ils ont tous deux joué dans les deux clubs bruxellois.

Le 26 mars 1986, Johan Walem, Scolaire au RWDM, quittait en pleine saison le stade Edmond Machtens à destination de son meilleur ennemi, le RSCA, où après avoir poursuivi son écolage chez les jeunes, il allait accomplir une splendide carrière professionnelle, de 1991 à 1997. A l’époque, c’est une facture d’électricité non payée par les Coalisés – de l’ordre de 12.000 euros – qui avait précipité son passage chez les Mauves, trop heureux d’accueillir en leur sein un tel talent contre débours d’une somme aussi modeste. Même si la petite histoire veut que le président Constant Vanden Stock, bon prince, y alla de quelques deniers supplémentaires pour que tout le monde soit content.

Près de 20 ans plus tard, c’est une redevance du même ordre, quoique plus lourde (125.000 euros) qui aura aussi mis fin à l’expérience, à la rue Malis, d’un autre joueur anderlechtois au long cours : Bertrand Crasson. Car en ces temps de disette, le contrat du Berre pesait trop lourd sur la trésorerie du FC Brussels. Pour l’alléger, l’ancien international s’était même vu proposer, en cours d’exercice passé, de troquer sa livrée de joueur contre celle d’attaché commercial du club. Une idée qui fit long feu, entendu que la présence du défenseur fut nécessaire sur le terrain jusqu’au bout du championnat.

Unis de concert à Anderlecht au début des années 90, avant que leur carrière n’épouse des trajectoires différentes dans le Calcio d’abord puis en Belgique (v. cadre), les deux compères auraient pu se retrouver chez les Coalisés en 2004-2005, Berre ayant chaudement recommandé son ex-complice au RSCA à la direction des néo-promus. Finalement, il n’en aura rien été pour des raisons qui n’appartiennent qu’au président Johan Vermeersch. Aujourd’hui, le duo fait, à nouveau, cause commune puisqu’il forme, aux côtés de Marc Delire et Philippe Hereng, la cellule football de Belgacom TV. Dans l’attente du derby bruxellois de samedi, nous leur avons demandé d’égrener les souvenirs qui se rattachent pour eux à cet événement.

Bertrand Crasson : Compte tenu de son arrivée à Anderlecht en 1986 et de mon propre passage dans les rangs du Sporting un an plus tôt, en provenance du Red Star Evere, nous aurions dû être opposés sur le terrain lors de la campagne 1985-1986. Mais je n’en ai pas la moindre souvenance. Pourtant, un gars pas plus haut que trois pommes, comme lui, ça marque quand même les imaginations (il rit).

Johan Walem : Mon seul souvenir de cette saison-là, c’est mon transfert chez le voisin anderlechtois. Du jour au lendemain, je suis passé d’un club à l’autre. Le Sporting s’était empressé de régler les arriérés que l’on sait et avait obtenu mon concours sur le champ. Personnellement, je n’étais pas ravi. Non seulement, j’allais être privé de matches officiels jusqu’à la fin de la saison, puisque j’avais porté jusqu’alors les couleurs du RWDM mais, en outre, je redoutais ce déménagement dans un entourage où je ne connaissais personne. D’autant plus que le RSCA, pour tout ce qui touchait à Molenbeek, c’était LE rival. Trois semaines avant cet affrontement, on en parlait déjà entre nous.

Crasson : C’étaient les deux matches de l’année. Ils vivaient davantage dans notre esprit que les confrontations contre le Club Bruges et le Standard. Ils étaient aussi plus chauds, avec des parents spectateurs qui s’engageaient autant que leurs enfants sur la pelouse. On en entendait des vertes et des pas mûres, croyez-moi. Les rencontres se déroulaient toujours à couteaux tirés, mais cela n’empêchait nullement le respect pour l’adversaire. D’ailleurs, quand Jo est arrivé chez nous, on s’est tous frottés les mains dans la mesure où un excellent joueur passant dans nos rangs, c’était bon à prendre (il rit).

Walem : Ce qui m’a frappé en délaissant un club pour l’autre, c’était le caractère pro du RSCA. Au RWDM, c’était olé-olé. Il se passait toujours quelque chose, de semaine en semaine. Soit les équipements n’étaient pas du tout assortis, soit il manquait une clé de vestiaire. Quand bien même il n’y avait pas de moyen de transport pour nous véhiculer. A Neerpede, le topo était différent. D’abord, il y avait là une véritable culture de la gagne. De plus, on devait toujours se montrer des dignes ambassadeurs du club. Si on sortait du vestiaire avec les cheveux ébouriffés, Pierre Leroy, qui était délégué chez les jeunes à ce moment-là, se dépêchait de nous coiffer. Et il n’y allait pas de main morte avec son peigne et sa brosse (il rit).

Le béton de René Vandereycken

Quels souvenirs avez-vous gardés de votre premier derby chez les grands ?

Crasson : Mon tout premier remonte à la saison 1990-1991. Nous l’avions emporté 1-2 à Molenbeek grâce à des buts de Marc Degryse et Luc Nilis. Mais j’ai un souvenir plus vivace du second, en toute fin de campagne. Si nous gagnions, le titre ne pouvait plus nous échapper. Et c’est ce qui s’est bel et bien produit, non sans mal. Ce n’est qu’à une poignée de minutes du coup de sifflet final que Marc Degryse avait assuré la délivrance ce soir-là. L’entraîneur Aad de Mos, dont c’était le premier titre avec nous, n’avait pu contenir sa joie et était monté sur le terrain. Je le vois toujours devant moi, avec sa veste en cuir noir frappée d’un dragon. Dans sa foulée, des dizaines de sympathisants avaient envahi le terrain. En principe, il restait trois minutes à jouer mais l’arbitre, Frans Van den Wijngaert, décida de clôturer les débats. Au grand dam du gardien visiteur, Dirk Rosez, absolument fou furieux. Moi, je n’en avais cure. Je fêtais là mon premier titre au plus haut niveau et, avec le recul, c’était aussi le plus beau.

Walem : Il m’a fallu patienter une année de plus que Berre pour savourer mon premier derby. Nous avions gagné 3 à 0 par l’entremise de Danny Boffin, auteur de deux buts, et de Johny Bosman. En 1994-1995, j’ai trouvé pour la première fois l’ouverture lors d’un match contre ce même RWDM. C’était sur coup franc. Si ma mémoire ne me trahit pas, c’était le premier but que j’inscrivais pour le Sporting sur une phase arrêtée. Il est vrai qu’en tant que jeunot, j’avais souvent dû m’effacer jusqu’alors car l’équipe possédait quelques spécialistes : Luc Nilis, Marc Degryse et aussi Bruno Versavel.

Crasson : Mon jour de gloire, comme défenseur buteur, je l’avais vécu un an plus tôt. Au RWDM, j’avais eu la satisfaction d’inscrire deux buts de la tête, contribuant dès lors grandement à notre victoire : 3-4. Le lendemain, lors du debriefing, j’avais dû subir les foudres du coach, Johan Boskamp, courroucé que nous ayons encaissé trois buts devant son ancien club. Je me rappelle lui avoir dit que chacun n’avait qu’à faire convenablement son travail dans l’équipe et que si les attaquants n’étaient pas contents, ils pouvaient toujours venir nous donner un coup de main derrière. – Moi, je leur facilite bien leur travail en marquant, avais-je ajouté à la rigolade. Mais le Bos n’a pas ri et les avants non plus (il rit).

Walem : Un autre match qui m’a marqué à tout jamais, c’était le premier derby de la saison en 1995-1996. Le mentor du RWDM, René Vandereycken, avait coulé une chape de béton sur le terrain ce soir-là et nous avions éprouvé toutes les difficultés du monde à trouver l’ouverture. Cette fois-là aussi, c’est lors des ultimes péripéties de la partie que Johny Bosman avait inscrit le but salvateur. L’homme fort molenbeekois et ses ouailles en avaient pris pour leur grade en raison de l’anti-football qu’ils avaient développé à cette occasion. Mais il faut croire que le président Johan Vermeersch était plutôt satisfait du résultat puisqu’il accorda une prime de victoire à ses joueurs en raison de leur comportement héroïque. Comprenne qui pourra.

Crasson : Si je dois épingler un derby en particulier, difficile de ne pas évoquer mon dernier, sous la vareuse du FC Brussels, au Parc Astrid le 19 mars passé. J’avais déjà eu droit à un très chouette accueil quand j’étais revenu au stade Constant Vanden Stock avec le Lierse en 2003-2004. Mais il n’y avait pas de comparaison possible avec l’hommage que me réservèrent à la fois le public et les joueurs anderlechtois dans ces circonstances. Quitter le terrain sous la vareuse du FC Brussels en étant juché sur les épaules des jeunots du RSCA, Vincent Kompany et Anthony Vanden Borre, c’est une image que je n’oublierai jamais. Aujourd’hui encore, j’en ai des frissons dans le dos.

Walem-Stoica : même combat

En théorie, vous auriez tous deux dû faire un bout de chemin ensemble au FC Brussels la saison passée ?

Crasson : Depuis l’entame de la saison, l’équipe souffrait d’un manque de créativité flagrant et le président Johan Vermeersch en était pleinement conscient. Je lui ai un jour soufflé le nom de Jo dans l’oreille et il s’était montré d’emblée emballé. Dans la foulée, Emilio Ferrera avait d’ailleurs pris contact avec mon ex-partenaire. Mais aussi bizarre qu’il n’y paraisse, le dossier n’a jamais été finalisé.

Walem : Quand j’ai su qu’il y avait des perspectives pour moi chez les Coalisés, je me suis empressé de résilier mon contrat à Catane. De toute façon, je voulais rentrer en Belgique cette année et l’intérêt du club ne faisait somme toute que précipiter les choses. J’ai toutefois très vite dû déchanter. En fait, j’ai rapidement compris que rien n’avait changé à Molenbeek, quasi vingt ans après l’avoir quitté. Au lieu d’une offre en bonne et due forme, la direction n’a fait que tourner autour du pot. Le président Johan Vermeersch m’a avisé, par exemple, qu’il ne lui était pas possible de m’offrir un contrat à l’italienne. Je lui ai répondu que c’était aisément compréhensible et qu’il n’avait qu’à me formuler une proposition. Aujourd’hui, je l’attends toujours.

Crasson : C’est regrettable car je reste persuadé qu’avec Jo dans nos rangs, nous n’aurions pas dû patienter jusqu’à la fin du championnat pour assurer notre salut. Car quel était notre problème ? Nous ne savions tout simplement pas gérer une rencontre. La présence d’un élément stabilisateur, capable à la fois d’imprimer le rythme et de temporiser, se faisait cruellement sentir. D’un bout à l’autre du championnat, nous avons joué non pas avec un ballon de football mais avec une balle de ping-pong, tant le cuir revenait toujours à la vitesse de l’éclair dans notre camp. Ce n’est que suite à l’arrivée de Wery Sels qu’il y a eu un mieux. Cette absence de point d’ancrage au milieu du jeu n’en demeure pas moins un problème. Six mois après les premiers contacts avec Jo, le président Johan Vermeersch a, à présent, les possibilités de pallier cette lacune avec Alin Stoica qui, lui aussi, souhaite rallier le FC Brussels. Mais le président fait à nouveau la fine bouche. C’est absolument incompréhensible.

Walem : Après avoir entendu vainement des nouvelles au FC Brussels, j’ai eu un contact avec La Louvière. Albert Cartier n’était pas insensible à ma venue. Mais dans ce cas-là encore, l’homme fort du club, Filippo Gaone, s’est montré réticent. En définitive, c’est au Standard que j’ai failli rebondir. J’ai eu un entretien constructif avec Luciano D’Onofrio à ce sujet. Il fallait cependant attendre que tout se décante à Sclessin, comme d’habitude. Et moi, je n’avais pas tellement envie de patienter éternellement. Dans ma tête, je m’étais fixé la mi-juin comme date limite. Puisque j’en étais toujours au point mort, j’ai renoncé. Dommage car, à 33 ans, j’estime qu’affûté comme je suis, j’aurais encore pu rendre de fieffés services. En tout cas, l’envie de jouer était toujours là.

Crasson : Jo avait encore la grinta, moi pas. Physiquement, je me sentais toujours bien mais mentalement, je n’y étais plus. Au Lierse déjà, par moments, je me disais : – Mais Berre, qu’est-ce que tu fous ici. Par après, chez les Coalisés, rien ne s’est arrangé, même si j’ai pris du plaisir, malgré tout, dans ce club. Si Albert Cartier avait été là, j’aurais peut-être repris goût et, qui sait, je me serais sans doute à nouveau piqué au jeu. Mais c’est Emilio Ferrera qui militait à ce moment-là au stade Edmond Machtens. A sa demande, j’avais pris le chemin du Lierse quelques mois plus tôt et cette expérience avait malheureusement tourné en eau de boudin. Aussi, dès le départ, il a voulu faire comprendre à tout le monde, au FC Brussels, que je n’étais pas son joueur, comme certains le prétendaient. Je peux comprendre son attitude mais, par moments, il est passé à côté de l’essentiel. Dans une défense qui prenait l’eau de toutes parts, je reste convaincu que j’aurais eu ma place dans un rôle central. Mais le passé est le passé.

Absence de considération

Dans quelles circonstances avez-vous abouti chez Woestijnvis, la maison de production néerlandophone qui fournit notamment des services à Belgacom TV ?

Walem : Dans la mesure où j’avais tourné la page football, toutes les offres étaient les bienvenues pour moi. Le hasard aura voulu que la première fut la bonne. Marc Delire a tout simplement songé à moi comme consultant et, dans la foulée, Berre a suivi. Pour lui, la démarche était probablement un peu plus logique. Il y a longtemps, déjà, que les médias le tentaient et, ces dernières années, il avait multiplié les expériences. Pour moi, c’était quand même un domaine tout neuf. Même si j’avais été appelé à l’une ou l’autre reprises à fournir mes impressions dans un studio.

Crasson : A défaut d’une reconversion enviable dans le monde du football stricto sensu, j’ai toujours soutenu qu’un job dans le monde de la presse, et de l’audiovisuel en particulier, n’était pas pour me déplaire. Dès l’instant où cette occasion s’est présentée, par le même truchement que Jo, je me suis laissé tenter. Que devais-je attendre, de toute façon, du milieu que j’avais fréquenté durant tant d’années ? Rien, trois fois rien. Au FC Brussels, la direction est toujours restée très vague quant à ma future orientation au sein du club. Et, sur le plan sportif, je ne me voyais pas prendre mon pied en plaçant des cônes sur le terrain. Ce qui me désole en Belgique, par rapport à ce qui se passe à l’étranger, c’est le peu de considération dont on jouit. Ce n’est pas que je veuille me pousser du col, mais j’ai quand même disputé plus de cent rencontres internationales avec Anderlecht et les Diables et je suis polyglotte. C’est tout de même un profil intéressant, non ? Il n’empêche que je n’interpellais pas grand monde. Dans ces conditions, je préférais rebondir ailleurs.

A quoi ressemble une semaine de travail pour vous actuellement ?

Walem : Le lundi, nous avons une réunion de rédaction au cours de laquelle nous discutons des matches et des magazines à préparer en fonction du week-end. Petit à petit, le métier rentre. Personnellement, j’apprends sur le tas car contrairement à Berre, qui avait déjà tâté du journalisme autrefois, tout était franchement nouveau pour moi. En quinze ans de carrière, je m’étais toujours retrouvé dans la peau de l’interviewé. Et voilà que je devais soudain me glisser dans celle de l’intervieweur. C’est moins évident. D’autant plus que j’ai immédiatement été jeté dans le bain, sans la moindre bouée de sauvetage, lors du match entre Bruges et Mouscron. Heureusement, Marc Degryse, mon ancien coéquipier au Sporting, a contribué à me décrisper lorsque je lui ai tendu le micro. J’ai la chance, au même titre que Bertrand, de connaître pas mal de gens, acteurs ou non, dans le milieu. Ces contacts privilégiés constituent une aide appréciable.

Crasson : De temps à autre, on bosse de concert. C’était le cas à Anderlecht où on a interviewé nos ex-complices Walter Baseggio et Pär Zetterberg. Le plus souvent, toutefois, on travaille chacun de notre côté. J’ai fait notamment des reportages avec Nordin Jbari, Aruna Dindane, Olivier Doll et Mohamed Tchité. Jo, de son côté, a mis sur le gril Sergio Conceição, Bart Goor et Frédéric Herpoel, entre autres. C’est sûr qu’on a des affinités avec certains, vu nos trajectoires communes, mais c’est tout aussi chouette de découvrir d’autres joueurs. Avec Mémé, c’était très sympa par exemple. Et l’accueil a été extra à Sclessin. Nettement meilleur qu’à l’époque où j’étais joueur et où on me balançait tous les noms d’oiseaux (il rit).

Que vous inspire le championnat ?

Walem : Le Standard et Anderlecht en tête, c’est dans la logique des choses. Les deux clubs ont manifestement retenu les leçons du passé et n’ont pas modifié de manière drastique leur effectif. Ils en recueillent les premiers fruits aujourd’hui. Bruges, en revanche, a subi une saignée qui se ressent aujourd’hui en termes d’homogénéité.

Crasson : Le plus étonnant, c’est quand même la position de Genk, engagé déjà dans une fameuse course-poursuite. Ou le départ raté du Germinal Beerschot. Il y a des constantes aussi, comme la pérennité de Westerlo à un bon niveau. Sans oublier le Brussels qui présente lui aussi une touche séduisante.

Samedi, c’est le derby bruxellois. Pronostic ?

Walem : Je m’attends quand même à une victoire anderlechtoise. Les Sportingmen veulent coûte que coûte le titre cette saison. Ils n’abandonneront pas grand-chose en chemin. Au Brussels ou ailleurs.

Crasson : Pour la première fois depuis longtemps, les Mauves sont bien charpentés. Ils se rapprochent, en valeur intrinsèque, de l’équipe articulée autrefois autour de Jan Koller, Tomasz Radzinski et Baseggio. Ils ont mes faveurs également.

Lieu et date de naissance : Ixelles, le 5 octobre 1971.

Classes d’âge : Red Star Evere (1982-85) ; Anderlecht (1985-90)

Carrière pro : Anderlecht (1989-96 et 1998-03) ; Naples (1996-98) ; Lierse (2003-04) ; Brussels (2004-05)

Carrière internationale : Diables Rouges : 26 capes de 1991 à 2001. Anderlecht : 78 matches européens ; Lierse : 4.

Derbies bruxellois :

1990-91 : RWDM-RSCA : 1-2

RSCA-RWDM : 1-0

1991-92 : RSCA-RWDM : 3-0

RWDM-RSCA : 2-1

1992-93 : RSCA-RWDM : 3-2

RWDM-RSCA : 2-2

1993-94 : RWDM-RSCA : 3-4

RSCA-RWDM : 0-0

1994-95 : RSCA-RWDM : 2-0

RWDM-RSCA : 0-2

1995-96 : RSCA-RWDM : 0-1

RWDM-RSCA : 0-0

2001-02 : RSCA-RWDM : 2-2

RWDM-RSCA : 2-3

2004-05 : BRUSSELS-RSCA : 0-1

RSCA-BRUSSELS : 3-1

Lieu et date de naissance :

Soignies, 1er février 1972.

Classes d’âge : RWDM (1980-86), Anderlecht (1986-91).

Carrière pro : Anderlecht (1991-97) ; Udinese (1997-99) ; Parme (1999-00) ; Udinese (2000-O1) ; Standard (2001-03) ; Torino (2003-04) ; Catane (2004-05).

Carrière internationale : Diables Rouges : 36 capes entre 1991 et 2002. Anderlecht : 40 matches européens ; Udinese : 10 ; Parme : 5 ; Standard : 6.

Derbies bruxellois :

1991-92 : RSCA-RWDM : 3-0

RWDM-RSCA : 2-1

1992-93 : RSCA-RWDM : 3-2

RWDM-RSCA : 2-2

1993-94 : RWDM-RSCA : 3-4

RSCA-RWDM : 0-0

1994-95 : RSCA-RWDM : 2-0

RWDM-RSCA : 0-2

1995-96 : RSCA-RWDM : 1-0

RWDM-RSCA : 0-0

1996-97 : RSCA-RWDM : 0-1

RWDM-RSCA : 0-0

Bertrand Crasson et Johan Walem sont tous deux liés contractuellement jusqu’en fin de saison à la maison de production néerlandophone Woestijnvis (traduction : poisson du désert). Celle-ci a été mise sur pied en 1997 par notre ancien collaborateur, Wouter Vandenhaute. Son appellation pour le moins originale résulte d’une bévue commise un jour par un participant au jeu Het Rad van Fortuin (La Roue de la Fortune) sur VTM. Censé trouver une lettre manquante au mot partiel Woestijnv… s, le candidat avait contre toute attente, proposé un i au lieu du o, entendu que woestijnvos signifie renard du désert, connu aussi sous le nom de fennec. Depuis sa création, Woestijnvis a produit bon nombre d’émissions qui se sont avérées autant de succès auprès des téléspectateurs : De Mol (La Taupe), Het Eiland (L’Ile), De Laatste Show (Le Dernier Show), Het huis van Wantrouwen (La Maison de la Méfiance), etc.

Bruno Govers

 » Je ne me voyais pas POSER DES CôNES SUR LE TERRAIN  » (Crasson)

 » J’ATTENDS TOUJOURS LA PROPOSITION que le président Johan Vermeersch devait me faire  » (Walem)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire