DUO Daniel-Emile

Quelle impression cela a fait de retrouver Emile ?

J’avais joué six mois avec lui et Mbo au Standard et, bien sûr, je l’ai retrouvé en équipe nationale. S’il n’était pas venu, je crois que j’aurais quand même signé mais c’est quand même nettement plus agréable de connaître quelqu’un.

Est-ce par hasard que lors du petit match avec deux joueurs fixes placés de chaque côté du but adverse, on ait retrouvé le duo Mpenza-Van Buyten.

Dans les chronos pour voir les plus rapides, on est dans les meilleurs temps. En fait, on se taquine. On prend l’entraînement comme un jeu tout en travaillant énormément. En bossant avec Emile, qui est super rapide, je suis obligé d’y aller à fond pour essayer de le battre. Comme lui et moi, nous nous donnons à 100 %, c’est très bien.

Emile doit apprécier ce soutien.

Emile m’a toujours dit qu’il trouvait chouette que je sois là parce que, même s’il comprend bien l’allemand, il apprécie qu’on lui explique encore une fois en français pour qu’il soit sûr de ne rien oublier. Il aime bien quand il connaît quelqu’un qui peut l’aider. Et c’est clair que je n’hésiterai pas à le faire. D’ailleurs, dans le cadre de l’équipe, l’entraîneur a choisi trois joueurs afin de lui exposer les problèmes qui surgissent dans le noyau. Il m’a demandé de répéter à Emile qu’il ne doit pas hésiter à lui dire s’il a besoin de souffler ou de travailler autre chose. Klaus Toppmöller insiste sur le fait qu’il n’a pas l’intention de changer la façon de faire d’Emile. Son but est qu’il fasse comme au Standard où il a été bien géré et qu’il répète une superbe saison sans problème. C’est clair que je l’ai signalé à Emile et que s’il n’a pas envie de le dire à l’entraîneur, moi je le ferai car tout le groupe est conscient qu’il doit être bien dans sa tête.

Les trois joueurs dont vous parlez, ce sont Sergey Barbarez, l’ancien capitaine, Tomas Ujfalusi, le capitaine blessé, et vous. Et voilà que vous débarquez et que vous héritez du brassard.

J’étais très content parce que c’était le premier match à la maison. Le fait d’être capitaine et nouveau venu n’est pas évident. Il y a des joueurs qui sont là depuis plusieurs années. J’ai signalé avant que, pour moi, cela ne changeait rien si quelqu’un d’autre l’est. Ce n’est pas moi qui aurais râlé en regrettant de ne pas avoir le brassard de capitaine alors qu’on me l’avait promis. Mon boulot je le ferai de la même façon sur le terrain. Si je veux diriger, je dirigerai quand je le sens, ce n’est pas le fait d’être ou pas capitaine. Je le suis c’est un plus, un honneur. Mais si je ne le suis pas, je serai aussi motivé pour faire mon match.

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