Droit derrière

Le vice-capitaine arrive en fin de parcours au Standard. Il nous livre une réflexion posée sur sa carrière.

Le Standard a très bien digéré ses trois matches de suite hors Sclessin à Bruxelles, Anvers et Bruges. Il s’est appliqué, a battu facilement le Brussels (0-3), a pris une option en Coupe en marquant le petit but victorieux à l’Antwerp (0-1) et a compté sur l’opportunisme retrouvé d’Ali Lukunku pour se défaire du piège tendu par le Cercle Bruges (0-2). Soit trois victoires normales pour un prétendant aux places européennes (… voire au titre) mais jamais faciles à aligner.

Au Cercle, le Standard a fait basculer la rencontre en changeant de schéma tactique. La sortie de Sergio Conceiçao, remplacé par Karel Geraerts, a poussé les Rouches à évoluer en 4-3-3 avec un entrejeu composé de Siramana Dembele, Marouane Fellaini et Geraerts pour soutenir trois avants (Steven Defour à droite, Milan Jovanovic à gauche et Lukunku au centre).

Michel Preud’homme avait décidé de ménager ses hommes en vue du match contre Gand. Geraerts (qui est sous la menace d’une suspension) était sur le banc. Tout comme Eric Deflandre, remplacé par Mustapha Oussalah. L’arrière droit re-goûtait donc aux affres du banc, lui qui restait sur cinq mois de bonne facture malgré une mauvaise prestation à l’Antwerp. En fin de contrat, chahuté en début de saison, Deflandre, 33 ans, a vécu une année difficile avec le Standard. Fin mars, il dévoilera le nom de son futur employeur. Ce ne sera vraisemblablement pas le Standard.  » Je n’ai pas l’impression que le Standard soit vraiment intéressé par mes services. Si la direction ne me propose rien, ce n’est pas moi qui irai frapper à sa porte. Je dois donc prendre les devants. J’ai reçu beaucoup de propositions de l’étranger mais cela m’ennuierait de refaire mes valises. Cependant, s’il n’y a que cela comme issue… « .

Il revient sur une carrière bien remplie qui connaîtra un nouveau chapitre la saison prochaine.

Une carrière bien dessinée

Eric Deflandre :  » Ma trajectoire s’est dessinée idéalement. A chaque fois, j’ai franchi des paliers. Je ne suis pas passé du petit au grand club immédiatement. J’ai construit ma carrière. J’ai commencé avec les équipes de jeunes du FC Liège, j’ai joué trois ans en D1 puis je suis parti un an au Geminal Ekeren, qui pouvait être un tremplin pour un des grands clubs en Belgique. J’y avais signé quatre ans et au bout d’une saison, Bruges se manifestait. Je trouve que j’ai effectué les bons choix au bon moment « .

Contrairement à de nombreux jeunes joueurs, vous n’êtes pas parti de suite à l’étranger…

Mon manager Yves Baré a toujours été là pour m’entourer. Lorsque j’évoluais à Ekeren, j’avais quelques contacts avec des clubs de Ligue 2 française. Il m’a dit – Fais toi d’abord un nom en Belgique. Pour réussir une carrière à l’étranger, tu devras passer par un grand club belge. Je trouve dommage que les jeunes partent si vite. On a été étonné que je m’intègre aussi vite à Lyon car c’est un football très technique, ce qui ne correspondait pas trop à mes qualités. Mais mes quatre années brugeoises m’avaient déjà amené à progresser. J’étais prêt à grandir à l’étranger. A Lyon, je suis arrivé avec un statut et une étiquette d’international. J’avais disputé une Coupe du Monde et un Euro. Cela m’a aidé à m’intégrer.

Vous n’avez jamais regretté d’être parti à Lyon si tard ?

Non car quand on part trop tôt à l’étranger, on se casse la figure. Tant qu’on ne te connaît pas dans ton pays, tant que tu n’es pas international, tant que tu n’as pas joué pour un grand club belge, tu peux difficilement réussir sauf en D2 hollandaise ou autrichienne. Tu n’aboutiras jamais dans un grand club européen et tu te feras vite oublier.

Comment jugez-vous votre séjour à Lyon ?

Sur quatre ans, j’ai joué pratiquement 100 matches, plus la Ligue des Champions. Avant de partir à Lyon, je n’avais jamais connu le banc. Là, j’ai appris le système de rotation. Et cela m’a aidé aussi à appréhender le récent séjour sur le banc au Standard.

De Liège et d’ailleurs

Qu’est ce qui vous a poussé à signer au Standard ?

La région, l’envie de jouer pour le Standard, de côtoyer ses supporters. J’avais envie d’apporter quelque chose à ce club que je considère comme mythique vu que je suis Liégeois.

Et est ce que cela a répondu à vos attentes ?

Je suis respecté des gens et des supporters. De ce côté-là, ce n’est que du positif mais il reste toujours le vide du titre que je n’ai pas encore gagné avec le Standard. On sent que ce club a beaucoup de pression. Les supporters veulent absolument un titre. J’aimerais tellement qu’ils gardent de moi l’image d’un joueur qui leur a offert un trophée. Il me reste encore quatre mois pour en accrocher au minimum un.

Quand votre transfert a été entériné, on a senti que la boucle était bouclée : débuts à Liège, fin au Standard. Etes-vous venu au Standard dans l’espoir d’y finir votre carrière ?

En quelque sorte. J’ai réussi trois belles saisons et puis on verra bien pour la suite. Il n’est pas dit que je quitterai à tout prix le Standard mais à l’heure actuelle, il y a plus de chances que je parte que l’inverse puisque les dirigeants ne m’ont rien proposé. Cependant, même s’il y a un changement de cap, je suis prêt. Ma femme sait qu’à 33 ans, il n’est pas question que j’arrête. Elle m’a toujours soutenu et ce sera encore le cas maintenant.

Est-ce que le séjour sur le banc après le Steaua Bucarest a officié comme une cassure entre vous et le Standard ?

Oui. Il y a eu un déclic car il y a eu certaines choses incompréhensibles.

On ne vous a jamais entendu vous plaindre…

Pourtant, je bouillais à l’intérieur. Surtout qu’une semaine avant de m’écarter pour une rentrée en touche peu judicieuse au Steaua, on me dit que je fais partie des deux meilleurs joueurs depuis le début de saison et des piliers sur lesquels l’entraîneur compte. En quelques jours, tout change et on me met sur le banc. Evidemment que je me pose beaucoup de questions. J’étais en colère par rapport à cela mais je trouvais que je devais la garder pour moi car j’ai de l’expérience et que je dois montrer l’exemple. Notamment aux joueurs qui sont blessés et qui peuvent rester six ou sept mois à l’écart du groupe. J’ai tellement de respect pour eux que je trouve que je n’ai pas le droit de me plaindre si je dois patienter deux mois sur le banc. Mais c’est vrai que quand je parlais à mes proches, j’étais très énervé.

Qu’est ce que le Standard représente pour vous qui avez commencé au FC Liégeois ?

C’est spécial de passer par les deux clubs. Je côtoie encore des supporters du FC Liégeois mais ils comprennent mon choix d’autant plus que Liège n’est plus en D1. J’ai toujours aimé le Standard. Quand j’évoluais à Liège, toute ma famille supportait le Standard. Je n’ai jamais considéré les Rouches comme des rivaux. Pas de problème. Je suis de la ville de Liège avant tout. La rivalité existe surtout au niveau des supporters. C’est moins marqué au niveau des joueurs. Il y en a énormément qui sont passés d’un club à l’autre.

Et comment un pur Liégeois s’acclimate-t-il de l’autre côté de la frontière linguistique ?

J’avais 20 ans et c’était la première fois que je quittais l’environnement familial. Je me suis demandé comment cela allait se passer mais mon intégration à Ekeren a été facilitée par la présence de Bernard Wégria et Christophe Kinet. De plus, sur le plan sportif, cela s’est bien déroulé puisqu’on a terminé troisième. Que ce soit du côté d’Ekeren ou de Bruges, j’ai été très bien accueilli.

Tellement bien que vous avez épousé une Flamande…

C’est vrai que je m’y retrouve un petit peu. Mon parcours prouve que je ne suis pas borné et uniquement attaché à la région liégeoise. Maintenant, je vis au Limbourg alors que c’était un coin que ni moi, ni ma femme, ne connaissions avant mais je voulais absolument que ma fille et mon fils aillent à l’école en néerlandais car on parle français à la maison. Je pense que c’est important d’avoir des fondements qui mélangent les deux cultures.

La nostalgie

Vous avez évolué dans deux clubs aujourd’hui disparus (Liège et Ekeren). Comment ressent-on cela ?

J’ai été une fois au cinéma à Rocourt. Cela faisait trop bizarre de se dire pendant le film que je jouais au foot au même endroit quelques années plus tôt. Le pire fut cependant de voir le stade à l’abandon. J’avais les larmes aux yeux. C’est la pire image que je garde du club. A Ekeren, je n’y suis jamais retourné. Le contexte est différent. Les dirigeants ont fait le choix de la fusion.

La condition physique

Vous avez toujours bien soigné votre condition physique. Etait-ce dans l’espoir de vivre la carrière la plus longue possible ?

Franchement non. Je ne me suis jamais fixé une limite d’âge et je ne me suis jamais posé la question. J’ai toujours vécu normalement. Je ne fais pas vraiment attention à ce que je mange. Cependant, je ne sors pas beaucoup. Aller faire la fête en discothèque, ce n’est pas mon style. Et si je regarde comment je me sens, je me dis que je peux encore jouer trois ou quatre ans sans problème. Je le vois à l’entraînement. J’en rate très rarement un. Je suis toujours le premier sur le terrain. Pour courir et travailler, je suis là. Au match aussi.

Pourtant, vous êtes à un poste où la débauche d’énergie est importante. Le poids des ans ne se fait-il vraiment pas sentir ?

Non. Je continue à m’entraîner de la même manière. S’il y a un exercice physique, je le fais à fond. Je sais que je possède une condition qui me permet d’aller loin dans l’effort. Dans les tests physiques, je suis toujours dans le premier groupe.

Mais on vous voit de moins en moins déborder…

Je n’ai peut-être plus la vitesse de mes 25 ans mais c’est tout à fait normal. Je compense par un meilleur placement. Et puis, si je déborde moins, c’est aussi dû au système. Je joue souvent avec Sergio Conceiçao qui, lui, déborde beaucoup. Il est déjà sur le flanc. Donc, je suis toujours tenté de rentrer dans le jeu.

Les Diables Rouges

Vos meilleurs souvenirs datent-ils de la période lyonnaise ?

J’ai vécu de grands moments mais ma période dorée, c’est l’équipe nationale. Défendre les couleurs de mon pays, accrocher près de 70 sélections, disputer deux Coupes du Monde, un Euro, ce n’est que du bonheur. Quand j’ai commencé ma carrière de footballeur, je n’aurais jamais espéré arriver aussi loin dans le monde du football. J’étais quand même un joueur très simple. Mais j’ai travaillé et je me suis amélioré. Si je dois regarder dans le rétroviseur, ce n’est que du positif. Je ne me rappelle pas une saison négative. Si je devais recommencer ma carrière de footballeur, je la referais de la même manière.

Vous pensez encore aux Diables Rouges ?

Oui, surtout quand je les vois. Quand j’étais en équipe nationale, j’avais toujours de bonnes cotes et les résultats suivaient. Deux ans après, on n’a pas évolué. On essaye toujours de remplacer certains éléments comme Gert Verheyen, Marc Wilmots ou moi.

Accepteriez-vous plus simplement votre non-sélection s’il y avait un joueur incontournable à votre poste ?

Oui. Maintenant, je me dis qu’il y a encore une place à prendre. Cependant, il ne faut pas non plus critiquer ceux qui y sont. Carl Hoefkens n’est pas un vrai back droit. Il fait ce qu’il peut. Ce qui me fait surtout mal c’est de voir que l’équipe nationale ne retrouve pas son niveau d’il y a trois ans.

On a également senti une cassure après le fameux Espagne-Belgique où vous aviez été exclu après avoir insulté l’arbitre…

C’est vrai que je n’ai pas laissé une belle image de moi là-bas mais qui n’a jamais pris une carte rouge pour rouspétance ? Toute cette affaire a été grossie et exagérée. La suspension de trois matches qui a suivi m’a été préjudiciable. C’est quand même assez long quand tu joues une qualification. Le sélectionneur a essayé des choses et je ne suis plus revenu. Cela prouve le peu de crédit que l’on me portait alors que j’avais été titulaire pendant six ou sept ans. Le fait de voir que ce n’est évident pour personne de s’imposer à cette place-là me réconforte un peu.

Bart Goor a subi la même suspension que vous mais il est revenu dans le parcours. Pourquoi lui et pas vous ?

Automatiquement, tu reçois plus de crédit quand tu joues à Anderlecht. Cependant, Bart le mérite. Ce n’est pas dans ses habitudes de cracher comme il l’a fait. Je trouve sa sélection tout à fait normale.

Avez-vous fait une croix définitive sur les Diables Rouges ?

Non. Surtout quand je vois les matches que je dispute cette année et que je sens que je retrouve un niveau de forme proche de celui qui était le mien à Bruges et à Lyon et que je n’avais peut-être pas lors de mes deux premières saisons au Standard.

Comment expliquez-vous votre forme actuelle ?

Je ne sais pas. La confiance que Michel Preud’homme m’accorde. Il me demande de monter et c’est le style de jeu que j’affectionne.

Retrouvez-vous un peu dans la relation avec Preud’homme celle que vous aviez avec Eric Gerets en début de carrière ?

Un petit peu. Sauf qu’à Liège et à Bruges, j’étais jeune et que Gerets me prenait vraiment sous son aile. J’avais besoin, à cette époque, d’avoir quelqu’un derrière moi. Maintenant, je suis plus âgé.

Gerets est-il l’entraîneur le plus marquant de votre carrière ?

Oui. Il m’a lancé en D1 puis je l’ai retrouvé à Bruges. Il a essayé de m’attirer à Galatasaray et j’ai encore quelques nouvelles grâce à son fils, Johan.

Sa position

Vous êtes attaché au poste de back droit alors que vous avez débuté à… gauche.

Suite à un concours de circonstance, j’ai commencé au back gauche car Ronald Foguenne était blessé. L’année suivante, quand Eric Gerets est arrivé, j’ai directement débuté comme back gauche car il était content de moi. A Ekeren, j’ai occupé le poste de médian défensif puis celui d’ailier droit. Quand je suis parti à Bruges, je me suis fixé à l’arrière droit.

Est-ce que c’est parce qu’il fallait une place fixe pour faire carrière ?

Oui. On ne peut pas être habitué à la polyvalence. Il faut se trouver une place. Moi, le poste de back droit m’a permis de rejoindre l’équipe nationale. Je n’ai jamais été écarté si ce n’est trois mois en début de saison au Standard.

Avec tous les soucis au poste d’arrière gauche en début de saison, vous auriez pu renouer avec cette position. Finalement, c’est Frédéric Dupré qui a changé d’aile…

J’aurais pu me retrouver à gauche mais mes centres et mes débordements sur mon pied droit ont fait la différence quand l’entraîneur a fait son choix. Quand je suis sur le côté droit, je ne me prive pas de monter tandis qu’à gauche, je serais poussé à rentrer dans le jeu, ce qui n’est pas vraiment ma force.

Comment avez-vous ressenti l’arrivée de Dupré ?

Bien. Cela faisait deux ans que je n’avais pas de concurrent à droite. J’avais peut-être tendance à me relâcher. Son arrivée m’a donc fait plus de bien que de tort.

L’argent trop facile

Quel regard portez-vous sur l’argent de plus en plus présent dans le monde du foot ?

Commencer à gagner de l’argent trop vite n’est pas une solution. Il faut construire sa carrière et après, la récompense viendra naturellement. A chaque étape, mon salaire a augmenté. De Liège à Ekeren, j’ai gagné deux fois plus ; d’Ekeren à Bruges, trois fois plus ; de Bruges à Lyon, six fois plus. Je ne crois pas que cela soit sain de gagner d’un coup 15 fois plus.

Il y a quelques années, vous déclariez :  » Personnellement, je trouve que nous sommes trop payés « . Etonnant une telle franchise…

C’est vrai que nous donnons du plaisir aux gens, sommes fort médiatisés et sommes bien payés. Quand on voit le prix qu’un joueur vaut, c’est exagéré par rapport à des gens comme des docteurs ou des pompiers qui sauvent des vies. Nous, on ne fait que donner un peu de plaisir. J’ai du mal avec les joueurs qui se prennent pour autre chose qu’ils ne sont. Je pars du principe qu’il faut rester simple. On gagne beaucoup d’argent mais on reste un être humain. Il y a peut-être à côté de toi un ouvrier qui possède plus de qualités que toi. Il n’a pas eu la chance que l’on a reçue et ce n’est pas pour cela qu’on doit le rabaisser.

A 33 ans, l’argent est-il un paramètre qui rentrera en compte pour ta prochaine destination ?

C’est possible mais peut-être pas. Ma famille va me diriger dans mon choix. J’ai des propositions d’Angleterre où je gagnerais quatre fois plus mais est-ce que je vais mettre la stabilité familiale en question pour une bonne rémunération ? Je ne crois pas. Je continue à privilégier le plaisir. Par contre, si le destin m’amène à repartir à l’étranger, c’est clair que ce sera pour l’argent car je n’ai pas envie spécialement de quitter la Belgique. A mon âge, je n’ai plus rien à prouver.

Un caractère gentil

Est-ce que votre caractère trop gentil ne vous a jamais joué des tours dans le monde du football ?

On dit souvent que l’on doit être plus méchant pour réussir une carrière mais je vois qu’avec mon caractère, j’ai très bien mené ma barque. J’essaye de montrer une belle image de moi mais si je dois pousser une gueulante, je le ferai. Si je reproche quelque chose à quelqu’un, je lui dirai en face sans aller le cracher à la tête des journaux.

On vous a reproché votre honnêteté sur le penalty non sifflé contre Genk ?

On me met devant le fait accompli, devant les images télévisées ; on me pose la question en direct et sur les images, on voit que je le pousse un petit peu dans le dos. Et on veut que j’affirme le contraire ? On me prendrait alors vraiment pour un c…

Est-ce que c’est parce que vous êtes trop gentil qu’on vous a retiré le brassard de capitaine ?

Je ne voulais plus être le premier capitaine. Ce n’est pas un truc pour moi. Sergio possède davantage les qualités pour guider un groupe. C’est un leader et quand tu as un joueur comme cela dans un noyau, c’est lui qui doit avoir le brassard. Moi, j’ai plus un rôle de catalyseur. J’arrive à contenir davantage mes émotions que lui mais dans un groupe, ce n’est pas de cela dont on a besoin. C’est plus important d’avoir quelqu’un qui sait motiver ses troupes. Il le fait en criant et en gesticulant mais croyez-moi, les jeunes, ils écoutent !

Gentil mais mauvais perdant…

J’ai un caractère de gagnant. Même aux cartes ! Cela peut être un défaut car j’ai du mal à faire la part des choses entre le football et la famille. Si cela se passe mal au foot, cela rejaillit sur la famille. Je rigole moins et je suis moins agréable à vivre. Heureusement que contre le Lierse, on a émergé sur la fin car si on avait gardé le match nul, je n’aurais pas voulu rentrer dans le vestiaire.

par stéphane vande velde – photos: reporters/gouverneur

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