DOMINOS MONTOIS

Entre licenciements et démissions

Depuis que Marc Grosjean et Dominique Cuvelier ont été remerciés, le 28 septembre dernier, on ne compte plus les changements intervenus dans les différents staffs montois. Ainsi, Jean-Claude Verbist, jusqu’à il y a peu, bras droit du président, a vu son rôle considérablement réduit et ne sera plus chargé que de représenter le club à Ligue Pro. Si l’on en croit le président, il n’a rien à reprocher à son ex-manager et ce dernier, généralement loquace, s’en tient au communiqué selon lequel les deux parties ont pris cette décision de commun accord. Personne n’est dupe et si les deux parties se sont séparées, c’est bien entendu parce qu’il y avait un problème. Et il est fort probable, qu’à l’origine de ce malaise, se trouve dans la nomination voici deux mois d’ AlainLommers comme directeur administratif, une vieille connaissance de Leone. Entre Lommers et Verbist le courant n’est jamais passé.

Autre problème : Mons n’engagerait plus que des Italiens parce que Sergio Brio a décidé de ne pas apprendre le français. Le premier exemple de cette façon de faire : on a viré le délégué qui ne parlait pas italien. Evidemment, le nouvel entraîneur dément et insiste sur le fait qu’il a déjà parlé avec son président de la possibilité de suivre des cours de langue :  » C’est clair que depuis mon arrivée, il y a des changements mais toutes ces décisions c’est le président et lui seul qui les a prises. Je regrette le départ de Jean-Claude Verbist car j’estime que c’est une personne compétente. D’ailleurs, lors d’une interview que j’ai accordée à la télévision, j’ai tenu à le saluer parce qu’il aurait mérité d’assister à notre première victoire de la saison. Quant aux accusations selon lesquelles je ne tiens pas à apprendre le français, c’est de la foutaise car je n’hésite pas à prononcer les mots que je connais et ce même à la télévision. Et puis, je ne suis quand même pas aussi vieux pour ne pas vouloir améliorer mon français. Ce que je ne comprends pas c’est qu’on exige de moi que je parle un français convenable après trois semaines de présence en Belgique alors que d’autres ne le parlent pas après des années « .

On a également remercié le médecin Jean Verviers et le kiné Frédéric Fossoul, qui ont été remplacés par des Italiens : Joseph Bruno et Alessandro Grassi.  » Là, je suis sans doute à la base de ces remplacements mais je n’ai certainement pas choisi ces praticiens que je connaissais pas. Je trouvais anormal qu’un club professionnel n’ait pas un médecin et un kiné à temps plein. Le premier passait trois fois par semaine et c’est bien entendu quand on avait besoin de lui qu’il n’était pas présent. Sans oublier qu’il venait de Liège et qu’un médecin doit pouvoir être sur place dans les plus brefs délais. J’ai tenu le même discours pour le kiné et c’est le président qui a pris les contacts avec ces personnes qui, pour moi, auraient pu rester mais il est possible qu’elles n’ont pas trouvé de terrain d’entente avec le président « .

(N. Ribaudo)

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