DIMITRI JORSSEN

Pepinster est entré de plein pied dans la NEBL: la North European Basketball League. Le déplacement à Weissenfels mercredi passé a permis aux Pépins d’obtenir un premier succès en compétition officielle. Hier et avant-hier, ils avaient droit à deux matches à domicile d’affilée, contre Kiev et Samara.

Paradoxalement, la Coupe d’Europe permet d’oublier les déboires en championnat…

Dimitri Jorssen: Moralement, la victoire conquise en Allemagne la semaine dernière nous a fait du bien. Elle nous a permis de sortir de la spirale négative dans laquelle nous étions englués. Nous avions déjà un peu redressé la tête à Stockholm, où nous avions été battus d’un point. A Weissenfels, le succès fut enfin au rendez-vous. Ces deux déplacements ont aussi permis aux membres du groupe d’apprendre à se connaître. En voyage, lorsqu’on est ensemble 24 heures sur 24, on voit les gens sous un angle différent. Cela aide à souder les liens. La compétition européenne permet aussi aux jeunes joueurs d’acquérir de l’expérience. Pour l’instant, elle n’a amené que du positif. Lorsqu’on dispute un back to back (deux matches en deux jours), comme ces lundi et mardi, le plus important est de se concentrer sur un match à la fois. Il faut éviter de vouloir jouer les deux matches en même temps dans la tête. Cette NEBL est très intéressante: elle nous permet de comparer notre niveau à celui d’autres ligues européennes.

Evoque-t-on déjà, dans le groupe des joueurs, la venue de Magic Johnson mardi prochain?

Pas encore. Je le répète: il faut prendre un match à la fois. D’abord, il y a le déplacement de samedi à Charleroi. Mais je suis persuadé qu’au fond de lui-même, chacun a déjà songé à Magic Johnson et se réjouit de pouvoir participer à un tel événement. C’est tout de même un personnage qui a marqué l’histoire du basket mondial.

Comment expliquez-vous le départ laborieux de Pepinster en championnat?

Nous avons à la fois beaucoup de jeunes joueurs et beaucoup de nouveaux joueurs. Chacun doit trouver ses marques. En outre, les blessés furent légion. Jusqu’à présent, nous n’avons pu organiser que deux entraînements avec l’équipe au complet.

Sur un plan personnel, le retour en Belgique semble plus difficile que prévu.

Je m’attendais à ce que ce soit difficile. Le championnat de Belgique est d’un très bon niveau. Je dois aussi me réhabituer à un basket différent de celui que j’avais connu aux Etats-Unis.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire