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Dieumerci Ndongala

L’actualité revue et commentée par un acteur du championnat de Belgique.

Baron de la drogue et activement recherché par la Guardia Civil espagnole, Francisco Tejón est apparu récemment dans le clip d’un chanteur de reggaeton cubain établi en Espagne. Ta dernière provocation ?

DIEUMERCI NDONGALA : Je ne provoque pas trop, je suis plus dans l’ignorance. Si quelqu’un me manque de respect, je ne le calcule plus. C’est simple, pour moi, à partir du moment où la confiance est rompue, tu n’existes plus.

En Italie, un restaurant milanais s’est mis en tête d’offrir des sushis gratuits aux utilisateurs d’Instagram comptant plus de 100.000 followers en échange d’une photo de l’établissement sur le réseau social. Qu’est-ce que ça fait d’être pris pour un homme sandwich ?

NDONGALA : Ça m’est arrivé un jour. On avait utilisé mon nom et mon image pour assurer la promotion d’un tournoi de foot payant à Bruxelles. Sauf que je n’étais pas du tout au courant. C’est en traînant sur les réseaux sociaux que je me suis rendu compte que j’étais le parrain de l’événement. J’ai fait en sorte que mon nom soit retiré, question de respect pour les gamins…

Une pizzeria de Fargo dans le Dakota du Nord a décidé de servir gratuitement les personnes en situation de grande précarité après avoir découvert qu’elles se nourrissaient dans les poubelles situées non loin du restaurant. Ton dernier acte de générosité citoyenne ?

NDONGALA : J’ai créé une ASBL  » Ndongalife  » et je suis parti avec elle à Kinshasa cet été pour un voyage humanitaire dans le but de venir en aide aux orphelins, aux femmes enceintes et aux sans-abris. On en a aussi profité pour apporter tout un tas de matériel pour jouer au foot à plein de gamins.

Pour la première fois depuis 1994, la Wallonie est repassé au vote papier en remplacement du vote informatique lors des élections communales. La dernière fois qu’on t’a reproché de refuser le progrès ?

NDONGALA : Quand j’écoute des anciens sons, parfois on me traite de vieux. Je suis un peu nostalgique, alors, de temps en temps, j’écoute un classique de Rohff ou un bon Secteur Ä, à l’ancienne. Niveau fringue aussi, j’aime encore bien porter des Air Max, ça a été la référence pendant tellement longtemps à Bruxelles.

En Amérique du Sud, le maire d’un village isolé des Andes, au Pérou, a été élu à pile ou face suite à une égalité totale avec son adversaire selon la Commission nationale des élections. La dernière fois que le hasard t’a sauvé la mise ?

NDONGALA : Quand j’étais petit, je devais avoir six mois, un camion m’a roulé dessus alors que je marchais à quatre patte dans la rue, à Makala, dans notre quartier à Kinshasa. Mes parents ont eu la peur de leur vie, mais je n’ai rien eu. Ce n’est pas une blague.

Ceci non plus. Le 12 novembre prochain, la villa la plus chère des États-Unis sera mise en vente. Inspiré du château de Versailles située à Hillsboro Beach, en Floride, le manoir sera vendu 159 millions de dollars, soit un peu plus de 137 millions d’euros. Ton dernier craquage ?

NDONGALA : En mai, j’ai acheté une paire de chaussure Christian Louboutin à 1000?. Depuis, je suis parti au Congo et j’ai pu voir la misère de près, ça m’a ouvert les yeux. Je me ferai encore des petits plaisirs dans le futur, mais plus comme avant.

Un jeune Écossais de 22 ans a été attaqué par un bulldog qui lui a arraché le pénis et les testicules. Il est depuis plongé dans le coma. Ton dernier accident domestique ?

NDONGALA : Je ne fréquente pas les animaux, je n’aime pas ça. Quand j’étais petit, je me suis fait courser par un Rottweiler, j’ai cru qu’il allait me bouffer. Finalement, il a fait deux tours autour de moi et il est parti. Il ne devait pas y avoir assez de viande à son goût sans doute…

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