Dickie a la poisse contre les Belges

Aussi bien lors de sa carrière de joueur que comme coach, Dick Advocaat a été amené à devoir composer avec les Belges… et le succès ne fut jamais au rendez-vous.

Saison 76-77 comme joueur : au premier tour de la Coupe des Coupes, Dickie et ses partenaires de Roda JC Kerkrade rencontrent Anderlecht, vainqueur du trophée quelques semaines plus tôt. Au Parc Astrid, les Néerlandais signent un résultat porteur d’espoirs : une défaite par 2 buts à 1. Au retour, le Sporting se montre toutefois intraitable : victoire 2-3 grâce à des buts de Robby Rensenbrink et François Van der Elst (2). Marquer pas de chance pour Dickie : c’est lui qui était commis ce soir-là à la garde de Swatje. Ce qui ne fit pas rire le coach des Limbourgeois, Bert Jacobs, qui pointa un doigt accusateur vers son joueur.

Saison 82-83 comme joueur : après deux saisons au Sparta Rotterdam, Advocaat choisit, à 35 ans, de poursuivre sa carrière chez les banlieusards anversois de Berchem Sport en D2.  » Il n’avait pas de salaire fixe mais était payé au point « , se souvient l’un de ses ex-coéquipiers d’alors, Eddy Crockaerts.  » Malheureusement, l’équipe était faite de bric et de broc et, sur l’ensemble du premier tour, nous n’avions glané que six unités. A la trêve, Dickie retourna aux Pays-Bas. Je me rappelle de lui comme d’un joueur teigneux et combatif. Comme les deux autres Hollandais de l’équipe, Paul Posthuma et Dick Jol, il avait la langue bien pendue et faisait toujours la leçon à tout le monde. Après une première défaite par 5-1 contre La Louvière, il s’était par exemple mis en tête d’expliquer au coach, Raoul Peeters, ce qui n’allait pas. Je m’étais fait la réflexion qu’il dirigerait un jour une grande formation et ne suis donc pas surpris par son évolution.  »

Mondial 94 comme coach : les Pays-Bas sont versés dans le même groupe que les Diables Rouges, le Maroc et l’Arabie Saoudite. Les Néerlandais l’emportent par 2-1 face à ces deux dernières nations mais doivent courber l’échine 1-0 devant nos représentants grâce à un but de Philippe Albert. Et sans un Michel Preud’homme de classe mondiale, Dennis Bergkamp aurait inscrit deux, voire trois buts au moins…

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