Diables Rouges : « Les anciens ont compris comment l’on fonctionnait »

KevinMirallas s’était révélé lors de l’Euro 2007 des Espoirs, aux Pays-Bas, lorsque l’équipe de JeanFrançoisdeSart avait été demi-finaliste et s’était qualifiée pour les Jeux Olympiques. Dans la foulée, il avait été appelé par RenéVandereycken pour le match des Diables Rouges contre la Serbie et avait trouvé le chemin des filets dès sa première apparition. Règne-t-il une ambiance différente entre les deux équipes ?

 » Avec les Espoirs, le fait de se retrouver entre joueurs de la même génération favorise l’esprit de groupe. Les résultats contribuent aussi à l’ambiance : ils étaient très bons avec les jeunes et… un peu moins bons en équipe A, du moins la saison dernière. Aujourd’hui, il y a beaucoup de jeunes chez les Diables Rouges et les anciens ont compris comment on fonctionnait. Ils nous laissent nous amuser, et sur le terrain, on donne le maximum. Comme, en plus, les résultats suivent, l’ambiance s’est également améliorée. Je pense aussi que l’apport de FrankieVercauteren n’est pas négligeable, dans ce domaine. Il parle beaucoup aux joueurs, tout en veillant à la bonne exécution des exercices lors des entraînements.  »

Les jeunes ont donc montré la voie.  » Certains parlent d’un conflit de génération. Je n’irai pas jusque-là. Simplement, les jeunes sont très nombreux et essaient de prendre la place des anciens, c’est de bonne guerre. Dans cinq ou six ans, on sera confrontés, à notre tour, à cette situation. D’autres jeunes arriveront. Je pense, notamment, à mon pote EdenHazard que j’ai encore de temps en temps au téléphone.  »

Si la blessure encourue face à l’Estonie a compliqué les débuts de Mirallas à Saint-Etienne, ne risque-t-elle pas également de lui coûter sa place en équipe nationale vu que WesleySonck est devenu incontournable ?  » Les Diables Rouges ont effectivement très bien joué en mon absence « , reconnaît le néo-Stéphanois.  » Mais je ne me fais pas trop de soucis pour mon avenir. Cela s’est toujours très bien passé entre Vandereycken et moi, et j’ai encore eu le sélectionneur au téléphone avant le double affrontement contre l’Arménie et l’Espagne. Je n’étais pas suffisamment rétabli pour répondre favorablement à son invitation, mais son coup de fil prouve qu’il compte toujours sur moi.  »

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