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« Deux semaines de repos puis la finale »

Samedi, le FC Malines et le Beerschot Wilrijk disputent le match retour de la finale pour la montée. Karel Fraeye, qui a suivi la D1B, plaide en faveur de la suppression de ce duel.

Samedi, Karel Fraeye était un spectateur attentif du match au Kiel. L’entraîneur et analyste, qui suit de près la D1B, n’a pas été surpris par le déroulement du match.  » Un duel entre deux formations qui se sont déjà rencontrées à quatre reprises et se connaissent parfaitement. Deux équipes qui voulaient assurer le résultat en prévision du retour. Si je peux faire une suggestion : qu’on supprime ce double match pour la montée, qu’on accorde aux deux clubs deux semaines de repos comme aux autres équipes de D1B pour qu’elles préparent le duel, en une seule manche et en terrain neutre, comme en Angleterre. Comme ça, on assistera à un feu d’artifice. Dans la formule actuelle, on joue le premier match avec le frein à main. Samedi dernier, ni le Beerschot ni Malines n’y ont été à fond.  »

Il est impossible de prédire le résultat de samedi prochain. Malines, qui a joué en supériorité numérique une demi-heure, n’a pas marqué et a perdu Igor De Camargo, blessé. Sur le plan offensif, le Beerschot Wilrijk est bien armé et est capable de marquer à tout moment. En cas de nul, ce sont les visiteurs qui monteront. Fraeye :  » J’ai l’impression que Malines a perdu une grande partie de sa confiance mais l’équipe a des alternatives si De Camargo n’est pas rétabli à temps. D’ailleurs, au début, Malines se passait souvent de lui.  »

Fraeye a apprécié la saison en D1B.  » Elle a accueilli de nombreux nouveaux noms, le niveau a été élevé et le suspense a duré jusqu’à la fin. Malheureusement, ce format n’est pas propice à l’éclosion des jeunes. Ce n’est pas la faute de la D1B en soi. C’est dû au fait que six des huit équipes ont beaucoup d’argent et des propriétaires étrangers. L’Union, OHL ou le Beerschot offrent de beaux salaires. Les propriétaires ne s’intéressent pas aux jeunes talents, pour lequels la D1B était initialement prévue. Ils veulent monter.  »

Wim De Coninck est analyste pour Proximus. Il comprend le raisonnement de Fraeye :  » Ces dernières années, je me suis amusé pendant ces finales car elles ont été passionnantes mais une seule manche le serait aussi. Je crains que le match de samedi ne soit longtemps verrouillé mais ça aurait aussi été le cas en une manche. J’ai le sentiment que Malines a laissé passer sa chance trois fois. D’abord à domicile contre l’Union puis à Lommel et maintenant pendant cette demi-heure à onze contre dix.

Malines a eu trop peur pour miser à fond sur l’attaque. Le club va bénéficier du soutien du public et il en aura besoin. J’ai l’impression que le Beerschot Wilrijk est plus décontracté. Les problèmes extra-sportifs jouent aussi un rôle. Tout le monde s’attend à ce que les Anversois jouent en D1A la saison prochaine. Mais il est préférable de se qualifier sur le terrain. « 

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