Deux BELLES AFFICHES belges

Standard-Genk, c’est important pour la troisième place mais pour évaluer la performance du Standard il faudra attendre la forme du jour C’est toujours difficile d’émettre un pronostic avec les Rouches. Genk, c’est autre chose. Après avoir été critiqué par son président Jos Vaessen, le football de René Vanderyecken porte ses fruits, dirait-on. Le Hollandais Orlando Engelaar apporte énormément à l’équipe en termes offensifs et Tom Soetaers, sur le flanc, constitue d’emblée un bon transfert d’hiver. On était conscient qu’il savait jouer et il le prouve dès son arrivée grâce à sa vitesse et ses débordements. Ce n’est pas un désavantage pour les Limbourgeois d’aller jouer au Standard : ils pourront laisser venir et placer leurs contres avec espoir car la reconversion défensive des Liégeois n’est pas toujours sans reproche. Mais bon, ils ont engagé Matthieu Assou-Ekotto pour jouer devant la défense et ça a l’air de marcher. Au Standard, un bon transfert est un transfert qui joue et s’impose vite. Cela semble déjà être le cas ici Cela dit, ce n’est pas un mauvais joueur mais j’étais surpris que le Standard l’engage. Je m’attendais plus à ce qu’il prenne un patron. Mais Assou joue, et bien… et c’est le principal.

Club-Charleroi… ça devrait être un match facile pour les Zèbres, non ? ( ilrit). Blague à part, l’équipe de Jacky Mathijssen a pris l’habitude de jouer bien organisée et d’attaquer dès qu’elle le peut grâce à Izzet Akgül et Toni Brogno surtout. Akgül, c’est une grosse surprise étant donné qu’il jouait en D3 avec l’Union Namur avant d’arriver au Sporting. Quelle progression. Il est mobile et a le sens du but. En D1 ! Dos au but ou face à lui, il est à l’aise, c’est une des révélations de la saison Bien sûr, il est tombé dans un bon Charleroi qui est collectivement fort bien dirigé. L’organisation globale et le système font la différence. En toutes circonstances. Avec la réussite qu’il faut au bon moment, mais c’est ça une équipe qui marche. Il y a une spirale positive qui s’installe. Le coach est à la base de ce succès. Il colle bien avec le club : il n’est jamais euphorique et jamais défaitiste, il est serein et tout le monde autour de lui également.

Bien sûr, il y a la puissance brugeoise à gérer. Charleroi est devenu difficile à man£uvrer comme équipe et à prendre en défaut. Il faut le voir, maintenant, face à un leader qui joue sans états d’âme, en recommençant mille fois le même schéma jusqu’au moment où il se termine par un but. Prenez Manaseh Ishiaku, il est parvenu à s’intégrer à une vitesse incroyable, même en n’étant pas nécessairement placé à son poste de prédilection au centre de l’attaque. Bruges travaille bien à tous les niveaux, c’est un fait acquis et à imiter.

A voir cette semaine

Championnat de Belgique

Samedi 12/02 à 17 h 30

Standard û Genk

Dimanche 13/02 à 19 h 30

Club Bruges û Charleroi

Affiches européennes

Samedi 12/02

Everton – Chelsea

Hambourg – Stuttgart

Inter – Rome

Dimanche 13/02

Manchester City – Manchester United

Juventus – Udine

Avec Philippe Hereng, Journaliste à Be tv

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