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Des prix sur les trois fronts ?

Une demi-finale d’EL contre Arsenal, la finale de la coupe d’Espagne contre le Barça et éventuellement la quatrième place, assortie d’une nouvelle campagne en LC : Valence peut encore réussir une saison pourtant bizarre.

Valence a inauguré sa saison le 20 août contre l’Atlético Madrid. Score final : 1-1. Valence a dû patienter jusqu’à la septième journée pour s’imposer en championnat, 0-1 à la Real Sociedad. L’équipe a attendu son succès suivant jusqu’au 10 novembre, à Getafe. Et à domicile ? Le 24 novembre, lors de la treizième journée : 3-0 contre Rayo Vallecano.

Michy Batshuayi y a assisté avec plaisir mais du banc. Cette victoire a permis à Valence de consolider sa… quinzième place en Primera Division. Pourtant, mercredi dernier, lors du match retour contre l’Atlético, perdu 3-2 par Valence, l’enjeu était de taille : la quatrième place, également visée par Séville et Getafe. Le club centenaire a opéré un fameux revirement.

2019 s’avère particulièrement faste. Valence n’a perdu que cinq matches, deux aux matches allers de coupe à Getafe et à Gijon – le club a redressé la situation à domicile – et trois en championnat (Alaves, Atlético et Rayo Vallecano). Sinon, Valence a toujours pris des points, souvent en fin de partie, ce qui veut dire que sa condition physique est bonne.

Valence est redoutable en contre et a réussi quelques exploits : un nul au Camp Nou (le 25 mai, le Barça est son rival en finale de la Coupe) et une victoire contre le Real. Entre les deux, le club a fait trébucher Villarreal, Krasnodar et le Celtic en EL. Demain, il dispute le premier de ses duels avec Arsenal.

Le coach Marcelino a toujours fléchi au second tour. Avec Villarreal, avec Séville, avec Santander, avec Saragosse. Mais pas avec Valence, bien que la finition reste perfectible. Des six premiers, c’est Valence qui a la moins bonne attaque : 38 buts en 33 matches. En revanche, l’équipe a la deuxième défense, après l’Atlético, avec un des meilleurs gardiens d’Espagne, Neto.

C’est étonnant car Valence, endetté, a investi en attaque l’été dernier. Le club paie une location de trois millions pour Batshuayi, le transfert de Kevin Gameiro (31) a rapporté seize millions à l’Atlético et, fin août, Gonçalo Guedes (22) a quitté le PSG pour 40 millions – peut-être 50 avec les primes -.

C’est le transfert le plus cher de l’histoire du club, conclu avec l’aide de Gestifute et de Jorge Mendes, qui participe à sa gestion sportive. Celui-ci a passé un bon été puisqu’il a transféré le défenseur João Cancelo à la Juve pour la même somme. Handicapé par une blessure à l’aine, le Portugais Guedes a mis du temps à éclater mais depuis début mars, il est un fameux atout en décrochage ou sur l’aile gauche : cinq buts en championnat, trois en EL. Il peut être décisif contre l’Arsenal d’ Unai Emery.

Enfin, le nouveau stade, censé remplacer Mestalla, le plus ancien de la Liga, est en chantier depuis dix ans mais Valence n’a pas les moyens de l’achever. Deloitte, appelé à la rescousse en mai 2018, aurait trouvé une solution : la vente des terrains sur lesquels se trouve le Mestalla, au centre de la ville, pourrait rapporter plus de cent millions. De quoi achever le nouveau stade. D’ici l’été 2022.

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