Delphine Simon

La journaliste du 15 Minutes a pris une pause-carrière d’un an et est depuis juillet manager du Royal Ombrage Hockey Club.

Pourquoi à 38 ans, alors que vous êtes l’un des visages de l’info sur la RTBF, endosser cette fonction dans un club peu connu du grand public ?

C’est un endroit que je fréquente depuis l’âge de six ans. J’ai commencé à y jouer… au tennis. J’y ai rencontré beaucoup de personnes et j’ai toujours apprécié l’ambiance familiale qui y régnait. J’ai ensuite pratiqué le hockey mais j’ai dû arrêter à cause de mes études. Au début de ma carrière, j’ai replongé dans la discipline en couvrant des matches pour la DH et La Libre Belgique. Ces dernières années, les clubs de hockey subissent des mutations et deviennent de plus en plus professionnels. C’est le cas de l’Ombrage qui m’a sollicitée pour ce job. J’avais besoin d’une bulle d’air sur le plan professionnel. L’actualité est très négative depuis quelques années et j’y puise peu de sources de joie. Les attentats, comme ceux de Bruxelles, n’ont rien arrangé. J’avais envie de me lever le matin pour affronter des défis plus positifs. Cela peut sembler étonnant alors que j’avais la chance d’être présentatrice et que j’aurais pu espérer une ascension professionnelle. Mais je sais que ce n’est pas cette fonction qui m’apportera le plus de bonheur dans mon métier. A l’Ombrage, je suis confrontée au monde du sport avec ce qu’il implique de challenges, d’ambitions, etc. J’ai le sentiment que cela me correspond mieux.

Quelle est votre mission ?

Pour l’instant, j’ai l’impression d’être comme Shiva, le personnage indien aux bras multiples ! Je m’occupe de tout, sauf de l’aspect sportif : infrastructures, relations avec la commune de Woluwé Saint-Pierre (propriétaire du terrain), subsides, recherche de sponsors, relation avec la Fédération, … A l’avenir, j’espère renforcer la communication interne et externe, augmenter la notoriété, lancer des événements… Les gens ne doivent pas venir uniquement pour jouer mais aussi pour ressentir un esprit familial.

Comptez-vous faire du lobby auprès des journalistes de la RTBF pour qu’ils parlent de l’Ombrage ?

Pas du tout. Je traiterai la RTBF comme n’importe quel autre média et je solliciterai la presse quand un événement mérite une attention particulière. Je suis capable de faire la part des choses et de scinder mes relations. Mais si mes anciens collègues veulent supporter le club et boire un verre, ils sont les bienvenus ! (elle rit) D’ailleurs, j’ai encore beaucoup de liens avec Nicolas Gillard et Jonathan Bradfer, mes partenaires du 15 Minutes, avec qui j’ai passé des moments très conviviaux.

PAR SIMON BARZYCZAKI

 » Ce nouveau départ dans le hockey m’apporte une bulle d’air.  » DELPHINE SIMON

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