DEJA DES CONFIRMATIONS

Pour notre consultant, Bruges et Genk font partie des bonnes surprises.

1. Les intouchables

Ce sont Arsenal, Valence, le Real (malgré son nul à Athènes), Manchester et Milan. Deux noms sont à épingler: Arsenal et Milan. La formation londonienne est une équipe de contres redoutable. Elle profite de la moindre hésitation adverse et le fait aussi bien en championnat qu’en Ligue des Champions. Toutefois, quand on voit les noms qui forment cet ensemble, on pourrait peut-être s’attendre à davantage d’esprit d’initiative. Avec des joueurs du niveau de Vieira, Kanu et Henry, l’équipe ne devrait pas se contenter d’attendre l’adversaire. En tout cas, Arsenal n’imprime pas sa griffe comme le font le Real, Valence ou Manchester.

Quant à Milan, il ne faut plus parler de hasard: après avoir battu le Deportivo chez lui, il est allé s’imposer au Bayern. Le bon début de championnat du club italien n’est pas uniquement dû à la chance. L’équipe a bien travaillé au point d’être immédiatement soudée, malgré l’arrivée de nouveaux comme Rivaldo, Seedorf et Nesta. En plus, il y a Inzaghi qui marque à chaque fois.

2. Les grosses déceptions

Le Bayern, qui compte cinq points de retard, Newcastle, PSV et Auxerre font évidemment partie de liste. D’autant que ces clubs peuvent être éliminés dès la prochaine rencontre puisqu’ils se déplacent respectivement à Milan, à la Juventus, à Dortmund et à Arsenal.

Malgré sa victoire au Fenixstadion et une position au classement pas défavorable, la Roma constitue une déception sur ce qu’elle a montré contre Genk. Primo, elle n’a jamais profité de la supériorité numérique .dont elle a bénéficié pendant 80 minutes. Secundo, ce fut décevant sur le plan tactique. Alors que Genk a libéré les flancs suite à la sortie de Belisja et au fait que Daerden est rentré dans le jeu, la Roma n’a jamais été capable d’utiliser cet avantage. L’équipe italienne n’a pas réagi et n’a pas aligné sur les flancs des joueurs capables de causer des problèmes aux adversaires. En outre, sur son flanc gauche, elle alignait Candela et Panucci, deux droitiers, qui entraient dans le jeu plutôt que de progresser sur le côté et sur le flanc droit il y avait Cafù, qui n’était pas très entreprenant non plus. Il a fallu attendre la montée au jeu de Cassano pour que cela change un peu. La manière n’y était pas non plus. Il y avait peu de contenu dans le jeu, pas de fil conducteur, pas de philosophie et beaucoup d’approximations. Pour écarter le jeu de Genk et arpenter les flancs, la montée au jeu d’un gaucher aurait été bien utile. Il n’y en avait qu’un, Samuel,…défenseur central. Bizarre, qu’avec un tel budget, on puisse constater un tel déséquilibre.

3. Les bonnes surprises

Les deux clubs belges. La tactique de Vergoossen a beaucoup été critiquée après la défaite à Madrid. Mais l’entraîneur néerlandais a bien joué le coup en conservant deux attaquants après l’exclusion de Moons. Dans neuf cas sur dix, afin de ne pas trop subir le jeu, c’est un avant qui trinque. Ici, il a pris l’ascendant tactique par rapport à son adversaire. Le retrait de Beslija fut également une bonne idée: de la sorte, il laissait libre le flanc droit où Candela et Panucci entraient plus dans le jeu et ne débordaient pas. Dans la perspective du match retour, La défense limbourgeoise a quand même laissé apparaître certains signes d’instabilité et pour forger un résultat à l’extérieur, c’est peut-être un peu juste.

Quant à Bruges, alors qu’on lui avait promis l’enfer à Galatasaray, il y a connu son paradis. Pourtant, Sollied avait, pour la première fois, changé son système de jeu. Généralement dans ce cas-là, une période d’adaptation est nécessaire. Cela a été confirmé par les deux premières grosses occasions pour les Turcs mais après cela, Bruges a passé une soirée tranquille. Etonnant aussi que l’on n’ait pas plus insisté sur la faute commise sur Ceh. Le Slovène était lancé seul devant le gardien et a été chargé par derrière: c’était u penalty indiscutable.

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