Déconnecter grâce à la famille et au sport

Depuis qu’il a un nouveau job, Cédric Van Branteghem passe un nombre incalculable d’heures dans les avions. Surtout à destination de Stockholm, où il vit la moitié de l’année avec son épouse, Louise Fredriksson (37 ans), une Suédoise qu’il a épousée en 2009 et qui lui a donné deux filles. Julia (6 ans) et Ebba (6 ans) vont à l’école en Suède mais Cédric vit aussi l’autre moitié de l’année à Lovendegem.

Son épouse, une ex-athlète, travaille également dans le monde de l’athlétisme et notamment pour le Mémorial.  » Son équipe est responsable de la régie et de la logistique. Elle fait le même boulot pour les meetings Diamond League de Rabat, Shanghai et Stockholm. Elle a donc également réussi sa reconversion.  »

Malgré un boulot prenant, Van Branteghem, qui parle couramment le suédois, trouve du temps pour sa famille.  » Ils ont besoin de moi et inversement. Je peux rester un jour entier sans répondre au GSM ou aux mails. Il faut parfois pouvoir déconnecter complètement « , dit l’ex-athlète, toujours relativement affûté.

 » Je pèse 70 kilos, soit trois de moins qu’au cours de ma carrière car j’ai perdu du muscle. Je vis bien mais je mange sainement, je ne bois jamais de sodas – seulement un bon verre de vin- et je fais du sport trois fois par semaine au moins : du jogging ou du vélo avec les amis, ou du rouleau à 21 heures. Mais je ne suis plus aussi compétiteur : je ne regarde plus mes chronos et je ne calcule plus ma vitesse moyenne. Je veux avant tout prendre du plaisir car je ne veux pas que mon boulot me prive totalement de l’insouciance qui me caractérisait. J’ai cependant encore des objectifs : faire un triathlon complet ou la Vasaloppet, la célèbre course de ski de fond de 90 km en Suède. Encore faudra-t-il, avant ça, que j’apprenne à faire du ski de fond…  » (il rit)

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