De Wavre au congo

Le parcours de Chris Benoît est pour le moins singulier.  » J’ai joué à Wavre Sport et après la fusion, au Racing Jet Bruxelles du temps de Laszlo Bölöni avant de quitter le club pour l’Olympic. Mais, à 26 ans, à cause de problèmes de genou, j’ai dû stopper ma carrière. J’ai alors quitté le monde du foot en bouclant une formation comme analyste programmeur. Puis, durant six ans, j’ai travaillé dans le monde de la nuit puisque je possédais une boîte de nuit. Mais lorsque mon fils est né, j’ai décidé d’arrêter « .

Marié et père de trois enfants, il tient depuis lors une librairie, boulevard Adolphe Max à Bruxelles. Mais le monde du football le rappelle. D’origine congolaise (quarteron par sa grand-mère), il entre en contact avec Christian N’Sengi et, avec lui, monte sur pied une structure pour la détection des jeunes joueurs congolais.  » Je suis fidèle en amitié et j’ai toujours continué à revoir les gens que j’avais connus dans le milieu du foot. J’ai toujours conservé la fibre congolaise aussi. Et il arrive souvent que la diaspora se mette au service de son pays d’origine. Ce que j’ai fait. J’ai essayé de transmettre mon expérience européenne au Congo. Outre ce réseau de détection qui a abouti à la création d’une équipe Espoirs au Congo, je me suis également occupé la saison passée de la direction sportive du DCMP, un des grands clubs congolais, géré par le président Tatu Hilaire qui habite en Belgique « .

Le but était évidemment d’amener plusieurs joueurs congolais en Europe. C’est ainsi que deux éléments ( Biscotte et Saddam) ont été proposés à Feyenoord.  » Mais cela ne s’est pas fait car deux agents sont arrivés au dernier moment et ont exigé une commission « .

Finalement, c’est au sein du microcosme louviérois qu’il fourbira ses premières armes belges.  » Avant l’engagement de Stéphane Pauwels, j’avais discuté avec le président FilippoGaone et on s’est revu lors du match des espoirs Belgique-Bosnie où on a parlé plus sérieusement. Puis, je suppose que le président s’est renseigné… « . Notamment auprès d’ André Rémy ( » je le connais depuis l’époque de Wavre Sport « ) et de l’entraîneur adjoint des Espoirs, son fils Jean-François Rémy ( » j’ai joué avec lui en équipe de jeunes « ). Voire de l’avocat Laurent Denis ( » je l’ai rencontré à une pièce de théâtre bien avant qu’il ne soit connu « ). Tous des hommes qui ont l’oreille du président louviérois.

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